philosophie, mais aussi que j'ai remarqué certaines lois que Dieu
Publié le 22/10/2012
Extrait du document


«
140 Discours de la méthode
nètes, des comètes et de la terre, à cause
qu'elles la font réfléchir, et en particulier de
tous les corps qui ·sont sur la terre, à cause
qu'ils sont ou colorés, ou transparents, ou lu
mineux, et enfin de l'homme, à cause qu'il en
est le spectateur.
Même, pour ombrager un
peu toutes ces choses, et pouvoir dire plus li
brement ce que j'en jugeais, sans être obligé
de suivre ni de réfuter les opinions qui sont
reçues entre les doctes, je me résolus de lais
ser tout ce monde ici à leurs disputes, et de
parler seulement de ce qui arriverait dans un
nouveau si Dieu créait maintenant quelque
part dans les espaces imaginaires assez de ma
tière pour le composer, et qu'il agitât diverse
ment et sans ordre les diverses parties de
cette matièrè, en sorte qu'il en composât un
chaos aussi confus que les poètes en puissent
feindre, et que par après il ne fît autre chose
que prêter son concours ordinaire à la nature,
et la laisser agir suivant les lois qu'il a éta
blies.
Ainsi premièrement je décrivis cette ma
tière et tâchai de la représenter telle qu'il n'y
a rien au monde, ce me semble, de plus clair
ni plus intelligible, excepté ce qu:i a tantôt été
dit de.
Dieu et de l'âme : car même je suppo
sai expressément qu'il n'y avait en elle aucune
de ces formes ou qualités dont on dispute
dans les écoles 1
5 ni généralement aucune
chose dont la connaissance ne fût si naturelle
à nos âmes qu'on ne pût pas même feindre de
l'ignorer.
De plus je fis voir quelles étaient les
lois
de la nature; et sans appuyer mes raisons.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- MEDITATIONS SUR LA PHILOSOPHIE PREMIÈRE, DANS LESQUELLES ON PROUVE CLAIREMENT L’EXISTENCE DE DIEU ET L’IMMORTALITÉ DE L’ÂME René Descartes
- Jules VALLÈS (1832-1885) Démonstration de l'existence de Dieu Le professeur de philosophie - monsieur Beliben - petit, fluet, une tête comme le poing, trois cheveux, et un filet de vinaigre dans la voix.
- « Toutes les fois que nous parvenons à exercer une grande action, c'est seulement parce que la connaissance des lois naturelles nous permet d'introduire [...] quelques éléments modificateurs, qui, quelque faibles qu'ils soient en eux-mêmes, suffisent, dans certains cas, pour faire tourner à notre satisfaction les résultats définitifs de l'ensemble des causes extérieures. » Comte, Cours de philosophie positive, 1830. Commentez.
- Ferdinand Alquié vous semble-t-il avoir bien défini l'amour surréaliste quand il écrit : « L'amour, entendons l'amour passion, prend d'emblée, dans les préoccupations surréalistes, la première place. En lui se retrouvent tous les prestiges de l'Univers, tous les pouvoirs de la conscience, toute l'agitation du sentiment: par lui s'effectue la synthèse suprême du subjectif et de l'objectif, et nous est restitué le ravissement que les déchirements surréalistes semblaient rendre impossible
- Le concept de DIEU en philosophie ?