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philosophie : la conscience

Publié le 02/11/2015

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philosophie

LA CONSCIENCE

I. La conscience fait de l'homme un être d'exception

A. La conscience réfléchie et le solipsisme

→ Conscience proprement humaine, homme doué d'une CS réfléchie, capable de sortir de lui-même pour

s'observer, se juger et s'analyser. Animal a CS immédiate, spontanée, simple présence de lui-même. Preuve de

la CS réfléchie : phénomène du miroir.

→ Descartes, CS est la seule certitude. Homme transparent à lui-même. Solipsisme : théorie philosophique

selon laquelle l'esprit est la seule chose qui existe réellem ent et le monde extérieur n'est, selon cette

conception, qu'une représentation.

B. Le libre arbitre

→ La CS définit l'homme comme un sujet : capable d'être cause première et absolue de ses actes. Etre doué de

libre arbitre = capable de s'autodéterminer, l'animal, lui, juste dirigé par l'instinct.

→ Descartes : libre arbitre est une évidence. “ La liberté de notre volonté se connaît sans preuves avec la

seule expérience que nous en avons. “

C. La liberté se réalise dans le doute

→ Doute, “dubitare― “balancer―. Etat d'esprit provenant d'une absence de certitude. Doute: modalité

essentielle de la réflexion philosophique. Il s'agit d'une attitude réfléchie, volontaire et critique, une suspension

du jugement devant ce qui se présente à priori comme une vérité, afin de l'examiner.

→ Claude Bernard “le doute est une qualité fondamentale de l'investigation scientifique, qui vise à ne pas

prendre des conclusions momentanées pour des vérités absolues.―

II. La conscience de soi est elle vraiment une connaissance de soi?

A. Le déterminisme, la conscience comme illusion de connaissance

→ Déterminisme : l'homme est conscient de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes mais il reste dans

l'ignorance des causes profondes qui les produisent donc la conscience ne serait qu'une illusion de liberté.

→ Spinoza, L'étique : “Les hommes se figurent être libres parce qu'ils ont conscience de leur volonté et de

leurs désirs, et ne pensent pas même en rêve aux causes par lesquelles ils sont disposer à désirer et à vouloir,

n'en ayant aucune connaissance.― ⇒ Le libre arbitre n'est donc qu'une illusion et une seul être est capable

d'être cause absolue de ses actes, c'est Dieu.

B. L'hypothèse de l'inconscient

→ Psychanalyse freudienne : chaque être humain porte en lui un double obscur, une sorte de réplique vitale

du sujet conscient. Terrain occupé par une entité trouble, quasi-animale, dotée de pensées et de désirs

semblables à ceux de la pensée et du mental conscient.

→ Inconscient : obstacle à la liberté, c'est lui qui mène la danse. L'homme devient étranger à lui-même, sa

pensée ne lui appartient plus. Pour Freud: l'inconscient est une sorte d'autre moi qui manipule mes pensées.

→ Nietzsche Par delà le bien et le mal : “ Ce n'est pas je qui pense, mais ça pense en moi―

C. La conscience comme obstacle au bonheur

→ Pour bien vivre, il faudrait plutôt s'abstenir de penser et d'utiliser sa conscience car nous avons aussi des

pensées obscurs qui sont un obstacle à notre bonheur (la mort, la haine, etc.). La solution serait alors de vivre

confortablement entouré d'illusions.

→ Kant, dans Qu'est ce que les lumières, définit l'usage du libre arbitre ⇒ Des que les hommes sont parvenus

à la majorité, leur seul désir est de retrouver un état de minorité, en s'entourant de directeurs de conscience

pour décider à leur place.

→ Or le caractère d'exception de l'homme est son libre arbitre (il pense ce qu'il veut et fait ce qu'il veut comme

il

veut) donc le fait que des hommes décident pour d'autres hommes montre que l'homme lui même peut refuser

son caractère d'exception.

III. Comment l'homme peut-il progresser dans la conscience de lui-même ?

A. La conscience comme extériorité et le concept d'intentionnalité

→ Dans la réflexivité ( = Conscience qui se prend elle-même pour objet) l'homme s'observe lui même donc

division entre le JE qui observe (sujet) et le MOI qui est observé (objet).

→ Descartes définit la CS comme intériorité (solipsisme) ⇒ “Je suis en moi-même comme un pilote dans

son navire―

→ Au contraire, Hurssel et Heidegger définissent la CS comme extériorité ⇒ Si la réfléxivité est une sortie de

soi, alors il y a distance entre le JE et le MOI.

→ Extériorité = intentionnalité ⇒ “La conscience est toujours consciente de quelque chose― (Husserl)

B. La conscience se vit dans l'angoisse

→ Si la pensée est inquiétude fondamentale alors c'est aussi ce qui constitue la noblesse de l'homme car

l'homme réalise son humanité dans l'angoisse.

→ Si la pensée est inquiétude c'est parce qu'elle manifeste le fait que l'homme à une conscience infinie mais

une existence finie donc l'homme est d'autant plus homme qu'il expérimente l'angoisse.

C. Autrui, médiateur de la conscience de soi

→ Même si il y a une distance entre le JE et le MOI, il m'arrive de mieux connaître les objets extérieurs que

moi-même (car plus de facilité pour prendre du recul et capacité à être objectif face à quelque chose qui n'est

pas soi).

→ Autrui = médiateur entre moi et ma conscience ⇒ c'est par le regard d'autrui qui me juge que je prend

conscience de moi.

→ Le regard d'autrui me permet de me connaître mais il me donne même consistance et existence.

Sartre : “Autrui est un médiateur entre moi et moi-même― ⇒ J'exige la reconnaissance de l'autre car elle

me fait exister.

→ La CS accède à la CS de soi par la relation à une autre CS de soi (autrui) ce qui signifie que la CS de soi

n'est vraiment CS de soi que lorsqu'elle est reconnue par une autre CS de soi.

D. La conscience comme transcendance de l'homme

→ CS est la transcendance de l'homme ⇒ Capacité à poser la question du sens de son existence, capacité de

s'extraire du présent pour se projeter dans l'avenir et donner sens à son existence. Husserl appelle ça la

potention. Si la CS fait de l'homme un être d'exception, c'est parce qu'elle est productrice de sens.

E. La conscience morale et le devoir

→ CS fait de l'homme un être d'exception car elle me permet de le définir comme sujet moral. = quelqu'un étant

responsable de ses actes ⇒ c'est l'imputation.

→ Avoir une conscience morale = être capable d'oublier ses intérêts égoïstes pour obéir au devoir ⇒

Autonomie de Kant ⇒ La liberté de CS se réalise avant tout dans l'obéissance à la loi morale.

→ L'homme, par sa CS morale, possède en lui la capacité à dépasser l'égoïsme de ses intérêts. 

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« → Doute, “dubitareâ€? “balancerâ€?.

Etat d'esprit provenant d'une absence de certitude.

Doute: modalité essentielle de la réflexion philosophique.

Il s'agit d'une attitude réfléchie, volontaire et critique, une suspension du jugement devant ce qui se présente à priori comme une vérité, afin de l'examiner. → Claude Bernard “le doute est une qualité fondamentale de l'investigation scientifique, qui vise à ne pas prendre des conclusions momentanées pour des vérités absolues.â€? II.

La conscience de soi est elle vraiment une connaissance de soi? A.

Le déterminisme, la conscience comme illusion de connaissance → Déterminisme : l'homme est conscient de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes mais il reste dans l'ignorance des causes profondes qui les produisent donc la conscience ne serait qu'une illusion de liberté.

→ Spinoza, L'étique : “Les hommes se figurent être libres parce qu'ils ont conscience de leur volonté et de leurs désirs, et ne pensent pas même en rêve aux causes par lesquelles ils sont disposer à désirer et à vouloir, n'en ayant aucune connaissance.â€? ⇒ Le libre arbitre n'est donc qu'une illusion et une seul être est capable d'être cause absolue de ses actes, c'est Dieu.

B.

L'hypothèse de l'inconscient → Psychanalyse freudienne : chaque être humain porte en lui un double obscur, une sorte de réplique vitale du sujet conscient.

Terrain occupé par une entité trouble, quasi-animale, dotée de pensées et de désirs semblables à ceux de la pensée et du mental conscient.

→ Inconscient : obstacle à la liberté, c'est lui qui mène la danse.

L'homme devient étranger à lui-même, sa pensée ne lui appartient plus.

Pour Freud: l'inconscient est une sorte d'autre moi qui manipule mes pensées. → Nietzsche Par delà le bien et le mal : “ Ce n'est pas je qui pense, mais ça pense en moiâ€?. »

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