PHILOSOPHIE ET EXISTENCE, DU BON USAGE DU "LIBRE PENSER" PHILOSOPHIQUE
Publié le 05/05/2014
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ntroduction Devons-nous retrouver la puissance uniformisante de la tradition religieuse et l’ordre hiérarchique conventionnel sacralisé comme fondement du bien-vivre, comme certaines sectes, dont on connaît les pratiques de manipulations dépersonnalisantes, s’y emploient ? Si dans les sociétés modernes pluralistes et laïques qui se veulent démocratiques, cela n’est ni possible, ni souhaitable, ne faut-il pas, alors, que chaque individu se fasse philosophe (libre penseur) pour être acteur autonome de sa vie et citoyen ? Mais comment réduire les dangers du " penser par soi-même " pour en faire un meilleur usage ? I- Penser par soi-même est la condition du bien-vivre dans une société individualiste 1- Sur le plan politique Notre société est idéologiquement en crise permanente ; les valeurs de références pour décider des règles du bien-vivre ensemble sont hétérogènes et lorsqu’elle ne le sont pas en apparence leurs interprétations et leurs applications, dans les décisions et conditions concrètes, sont plus ou moins contradictoires ; la pensée unique en matière de vie économique et sociale n’est que l’expression d’un rapport des forces entre dirigeants et dirigés, décideurs et " décidés ", politiquement contesté et contestable dans ses effets sociaux au regard de l’idée d’ordre public et celle de l’idée de l’égalité des droits et de la réciprocité des avantages. Aucune tradition religieuse, ni aucune convention profane ne peuvent s’imposer, dans les sociétés pluralistes et individualistes, pour faire accepter à ceux d’en bas la domination qu’ils ressentent (à tort ou à raison) de la part de ceux d’en haut ; l’inégalité n’est plus justifiable,
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