philo
Publié le 08/11/2014
Extrait du document
«
Partons tout d'abord dans l'idée selon laquelle l'un entraînerait l'autre, selon laquelle le progrès technique et le
progrès de la raison seraient positivement liés.
Cette thèse trouve plusieurs arguments à son actif, prenons
pour commencer celui de la technique humanisante.
En effet, si l'on associe la technique au travail (quel qu'il
soit), et que l'on se base sur la théorie selon laquelle le travail est humanisant (théorie notamment appuyée
par Hegel), et qu'enfin, ce n'est qu'en se confrontant au travail que l'on peut réellement prendre conscience des
choses, alors on peut dire que oui ; la technique, tout d'abord, a entraîné et entraîne toujours le progrès de la
raison.
Au temps des Antiques, les hommes qualifiaient le travail d'asservissant, car par définition l'Homme a
des besoins, et ne peut pas s'adapter à la Nature comme le font les animaux par exemple, il n'est donc pas
auto-suffisant et se voit alors contraint et forcé de mettre en oeuvre des techniques et de travailler pour
pouvoir satisfaire les besoins auxquels il est contraint.
Peu à peu, cette vision s'est vue changer et évoluer
vers une vision plus optimiste et plus encourageante du travail.
En effet, la vision du « travail asservissant »
n'encourageait en rien les hommes à aller de l'avant et à se placer dans une optique de progrès, étant donné
que le but était d'échapper au travail à tout prix, de devenir maître d'esclaves qui accompliraient le travail à leur
place.
En vivant dans cette optique là, les maîtres ne s'accomplissaient jamais, car ils devenaient dès lors
dépendants de leurs esclaves, sans qui ils n'avaient plus les moyens de satisfaire les besoins qu'ils ne
voulaient pas satisfaire eux-mêmes en travaillant ; ils ont donc fait un franc pas en avant et vers le futur
lorsqu'ils ont modifié cette vision pour une vision progressiste, et ont su accepter le fait que l'on n'avance
réellement dans l'accomplissement de soi-même qu'en se confrontant à la réalité, qui comporte également la
dureté et la difficulté du travail.
Celui qui est préservé de toute contrainte, n'a qu'une liberté et une identité
illusoires, et on ne sait réellement qui on est qu'en étant confronté au travail, et donc, fatalement, à la
technique et à son progrès.
Sartre, dans cette même vision de la technique humanisante disait : « Faire, et en
faisant, se faire », cela va avec l'idée que l'Homme n'utilise pas la technique seulement pour survivre mais que
par son/ses activités, il se fait et se réalise lui-m&ecir....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- philo: Méthode de la dissertation.
- Texte d’étude : Charles Baudelaire, « L’Ennemi », Les Fleurs du Mal (1857): Le temps mange-t-il la vie ? (HLP Philo)
- vérité - cours de philo
- Philo l'homme face à la nature
- plan détaillé philo peut-on rater sa vie?