Peut-on parler d'un retour des classes sociales dans la société françaises d'aujourd'hui ?

 * Introduction : 

Karl Marx a dit dans manifeste du partis communiste : « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours, n’a été que l’histoire de lutte de classe «

Avec l’appui de cette citation, la question que l’on étudiera sera la suivante ; peut-on parler d’un retour des classes sociales dans la société françaises d’aujourd’hui ?                                Les classes sociales représentent un ensemble d’individus formant des groupes différents les uns des autres mais présentant une homogénéité à l’intérieur de ceux-ci. Elles sont dissemblables de part leur hiérarchie et montre des distinctions particulières au niveau économiques et de leur pratiques culturelles.  

Pour répondre à cette question, on verra dans un premier temps que les classes sociales disparaissent et dans un second temps comment restent-elles pertinentes.

   I. Une disparition des classes sociales dans la société française d’aujourd’hui

   A. Une inégalité salariale en baisse

Depuis toujours, les inégalités salariales restent permanentes entre les différentes catégories sociales. L’éducation, les études et la famille, ayant pour but de socialiser les individus dans la société actuelle varient selon ces personnes et produit une distinction possible entre eux que ce soit au niveau culturelle ou professionnelle et donc salariale. 

Ceci étant, on peut observer, d’après le tableau tiré de l’INSEE, des inégalités salariales en baisse. En effet s’il on reprend les chiffres on voit nettement des différences, s’il on regarde les extrêmes on remarque qu’en 1960 le salaire des cadres était 3,9 fois plus élevé que celui des ouvriers. Or en 1998, le salaire des cadres était 2,5 fois plus élevé que celui des ouvriers. On peut donc prouver une baisse du rapport salarial entre les catégories sociales professionnelles.

   B. La moyennisation de société

La moyennisation est un processus de constitution d’une classe moyenne, elle réduit les positions extrêmes dans la stratification sociale et rapproche les modes de vie et les niveaux de vie.

En effet la moyennisation s’oppose aux idées traditionnelles entre les classes ; ceci est tiré du document 3, publié en 2004 par Serge Bosc dans la stratification sociale, la société française en mutation. De plus, cette moyennisation peut être prouvé par plusieurs et différents arguments tels que l’inégalité salariale en baisse qui a été développé dans la première partie, les évolutions des comportements dans les rapports conjugaux qui s’assimilent peut importe la classe sociale (ex : un divorce se passe dans les même conditions peut importe d’être d’une catégorie supérieur ou non) et comme il est dit dans le document, il y a une croissance des cadres et des professions intermédiaires et une réductions des employés ce qui favorise la non-différenciation entre les classes sociales. 

Pour conclure cette première partie on peut affirmer que grâce aux arguments que l’on vient de développer on peut nettement montrer que les frontières entre les classes sociales sont plus flous et par conséquent les distinctions entre catégories dominantes et dominées aussi.

   I. Des classes sociales qui perdurent.

   A. Inégalité culturelle

Les pratiques culturelles permettent de mesurer les activités individuelles en relations avec les différentes formes d’expressivité artistiques. Elles sont aussi utilisées pour différencier les différentes classes qui se démarquent donc de part des activités distinctes de celle des autres classes. Les catégories sociales professionnelles qui définissent clairement des groupes sont analysées à travers leurs pratiques culturelles dans le document 2, représentant les inégalités culturelles. Dans ce tableau on voit que la part des agriculteurs actifs n’ayant lus aucuns livres en 2002 est de 67% avec en opposition la part des cadre qui est de 13% seulement. On remarque donc une inégalité culturelle au sein de ses groupes.

Selon Bourdieu, le capital culturelle qui traduit les gouts ou encore les pratiques sociales, se traduit par la notion d’habitus qui l’individu apprend dans son milieu d’origine et qui va structurer les pratiques des individus. Ainsi on se rend compte que chaque classes sociales sont différentes selon leur capital culturelle et ne disparaissent pas puisque ces habitudes viennent de l‘origine.

   B. Theorie de louis chauvel

« Un retour de la notion des classes sociales ? « tiré des cahiers français en 1999 et écrit par Louis Chauvel exprime qu’il y a plusieurs choses qui ne s’arrête pas à la moyennisation et qui passe au dessus et l’auteur expose une possibilité de restructuration des classes sociales dans la société française. Pour Louis Chauvel, le rapprochement des classes n’était qu’une étape et est un sujet actuellement clos ainsi que l’accroissement rapide des classes supérieures. Il donne un exemple avec le chômage qui atteint toutes les classes sociales mais affirme que les catégories populaires, employés et ouvriers paient un tribut plus important que les autres en étant plus touchés par le chômage et de travails précaires. 

   C. Inégalité scolaire.

Selon les classes sociales à laquelle on appartient, notre niveau scolaire évolue. Bourdieu affirme que le parcours scolaire serait donc influencé par les déterminismes sociaux et familiaux. L’école joue un rôle très important dans la socialisation et on peut démontrer que les enfants des classes populaires ont plus de difficultés scolaires que les catégories aisées. Selon l’état de la France, le document 5 tiré de La découvertes en 2004, 80% des enfants de cadres ou professions intermédiaires ont effectué un cycle complet sans redoublement alors que pour les enfants d’ouvriers le pourcentage est de 53%. De plus 90% ont eu accès au second cycle général ou technologique pour les enfants des classes supérieurs avec 42% pour les enfants d’ouvriers.

   * Conclusion

 Pour conclure on peut affirmer que même si les classes sociales semblent disparaitre grâce aux inégalités salariales en baisse et la moyennisation on peut affirmer que les classes sociales perdurent pour cause d’inégalité culturelle, scolaire et avec l’appui de la théorie de louis Chauvel.