Peut-on être sûr d'avoir raison ?
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
Analyse du sujet :
Ce sujet pose la question du lien entre la certitude (peut-on être sûr) et la raison (d'avoir raison).
L'intitulé vise à aiguiller l'élève sur une interrogation concernant la capacité d'une telle situation de se
produire. Si l'on peut trivialement répondre à cette question par la positive (oui, je suis sûr d'avoir
réglé ma baguette de pain 1¤ ce matin), chaque personne est amenée, au fil de ses expériences
personnelles et des situations dans lesquelles elle se trouve, à prendre parti, à se prononcer sur le
bienfondé de telle ou telle situation, en âme et conscience – donnant lieu à l'émergence de situations
plus complexes, difficiles à interpréter.
En premier lieu, il convient de s'interroger sur la notion de certitude. Cette dernière consiste en
l'ensemble des croyances individuelles, adaptées à un degré ou à un autre de sa propre vie. Au fil du
temps, ces croyances s'ancrent de plus en plus profondément chez les individus, qui sont amenés à s'y
référer pour adapter leurs comportements aux circonstances qui se prêtent à eux.
Le degré de certitude de chaque personne en ses convictions et ses croyances sera guidé par sa raison,
sa capacité à raisonner. Cette dernière est elle aussi le fruit des expériences et du vécu de la personne.
Cette alliage entre certitude et raison dicte le comportement individuel. Indirectement, le sujet
interroge donc sur la possibilité, pour tout un chacun, d'adopter un comportement parfaitement
raisonné et instruit, ne laissant pas ou peu de place aux interprétations subjectives extérieures.
Pistes et problématiques :
Le sujet est assez ouvert et il s'agit de traiter la thèse et l'antithèse sur un pied d'égalité, avant de faire
une synthèse, dans la troisième partie ou la conclusion, de ses idées. Le plan développé suivant est une
piste, qui n'indique qu'une façon de traiter le sujet.
I. Si le comportement individuel se base sur la certitude, au moins relative, d'avoir
raison
* L'histoire personnelle est celle d'un long apprentissage. Ainsi, de l'enfance à la vieillesse,
notre comportement, les voies vers lesquelles nous nous orientons, les chemins que nous
prenons tout ceci est déterminé par un rapport aux choses, un rapport au temps basé sur des
convictions et des croyances individuelles.
* Ainsi, ce sont les prises de position les plus fortes et les moins acceptées socialement qui
forgent le caractère, et qui permettent le développement d'une conscience sociale intelligente
et particulière.
II. - ce dernier n'est instruit qu'à partir du moment où il accepte la critique
* L'ensemble des croyances qui contribuent au développement de son histoire personnel n'est
cependant pas vérité. C'est la force des plus grands de savoir remettre en question ce que
beaucoup refusent d'interroger - ces croyances sur lesquelles l'ensemble de la vision
personnelle est basée.
* Si la critique permet de faire le tri dans ses convictions personnelles et d'adopter un
comportement instruit, cette dernière doit également être remise en question quand elle semble
injuste- ou basée sur des croyances personnelles décalées.
III. - la remise en question individuelle amenant au à la remise en question collective, qui est à la base de toute société développée, et de la notion de progrès
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