Peut-on en finir avec les préjugés ?
Publié le 13/08/2010
Extrait du document
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de la création du monde et son évolution.
Pour cette raison, ils se mettent en guerre contre le darwinisme, même siDarwin ne fait que démontrer un fait exacte.
Ces américains se préoccupaient peu en réalité de la valeur scientifiquede son discours, ce qui importait c'étaient les enjeux qui étaient insupportables pour l'Eglise.
Les préjugés ont doncplus de force que la vérité et on peut ainsi se demander si ce n'est pas parce que les préjugés répondent à nosdésirs que parfois la vérité ne suffit pas.
Par conséquent, nous serions prisonniers de nos préjugés puisqu'ils sontl'essence de nos désirs.
Pouvons-nous affirmer surement que nous connaissons tous nos préjugés? Chacun croit avoir une penséepersonnelle mais il n'en est rien puisque chacun répète seulement la pensée des autres.
Ceci peut s'expliquer par lefait que nous intériorisons ces opinions à un âge où nous n'avons pas encore d'esprit critique et où lesconnaissances et expériences sont trop peu nombreuses pour nourrir cet esprit critique.
Les préjugés relèvent doncde notre inconscient ( Cf Freud).
Ainsi, comment luttait contre quelque chose que l'on ignore.De plus, la condition humaine est définie par le désir, et c'est à cause de leurs désirs que les hommes ne sepréoccupent pas de la fiabilité de telle ou telle idée ( Cf Darwin vu précédemment).
Par conséquent, l'homme estmaitrisé par ses désirs (débordant sur la raison) ce qui empêche toute prise de conscience de soi même et commecertains préjugés relèvent de notre inconscient on peut pas en prendre conscience non plus.
La condition humainedestinerait donc l'homme à avoir l'illusion de penser par lui même puisqu'il ne peut par remettre en cause sa façon depenser ( ils n'est pa conscient de ses préjugés).Au livre XII de la République, Platon décrit le chemin que suit le prisonnier que l'on détache du fond de la caverne.En effet, le fond de la caverne figure le lieu de l'opinion, du préjugé qui rend les hommes prisonniers de ce qu'ilsvoient et incapables de juger véritablement.
Celui que l'on détache devient alors celui qui n'est plus prisonnier deses préjugés, il n'est plus soumis qu'à ce que ses yeux voient mais qui est guidé par l'intelligence.
Cette lutte contreles préjugés parait très douloureuse puisque l'homme vivant au fond de la caverne n'étant plus éclairé que par unfeu derrière lui.
Lorsqu'il sort et qu'il rencontre la lumière du soleil, il souffre énormément.
Cette lutte ne concernequ'un seul homme et non tous les hommes prisonniers.
Cet homme chargé d'éclairer les autres hommes (même aurisque de sa vie Cf Mort de Socrate) est le philosophe qui se préoccupe peu du monde qui l'entoure et peut parconséquent acquérir la vérité relative et lutter contre des préjugés infondés.
La lutte des préjugés serait doncpermise grâce à la philosophie et à l'exercice du doute méthodique.
Le doute méthodique ( Descartes, discours de laméthode) suspend provisoirement un jugement afin d'établir la vérité.
Le philosophe recherche sans cesse à serapprocher de la vérité, ce qui lui permettrait d'aboutir à une surélévation de l'âme ( Cf conscience morale chezRousseau).
Cependant ne peut on pas dire que certains préjugés sont utiles à la réflexion de l'homme? Ilspermettraient donc d'accéder au véritable savoir.
Le mot préjugés ayant un connotation négative on lui préfèrera lemot "apriori".
Les aprioris sont donc nécessaires au savoir et permettent à l'homme d'envisager un certain nombre deconditions préalables à la pensée
Conclusion
Penser et préjugés peuvent paraître au départ complément contradictoire d'où la difficulté de notre sujet "peut-onen finir avec les préjugés".
Certes, on peut penser qu"une preuve peut exalter la vérité mais les hommes étantdominés par leurs désirs, un préjugé pourtant non fondé peut avoir plus de force qu'une preuve.
Donc il seraitimpossible de penser sans préjugés puisque le sujet humain est dominé par ses désirs et parce qu'il n'a pasconscience de tous ses préjugés.
Seulement, le sujet humain est il capable de penser par le seul usage de sa raison? Les préjugés ( ou aprioris) seraient donc nécessaires et même utiles à toute réflexion, préjuger se serait doncpréparer une réflexion..
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