Petite épistre au roi: Marot, L'Adolescence clémentine

                                   Petite Epistre au Roy

Marot, L'Adolescence clémentine (1532)

Clément Marot (1496-1544) Son père = déjà poètes favoris de Louis XVII et très jeune, Marot commença à écrire ses poèmes. Remarqué /Seigneur de Ponthon, ami de François Ier, le présenta au Roi. Clément Marot devint courtisan du roi et le suivit dans ses diverses campagnes. Il fut présenté à la sœur du Roi, passionnée de poésie : Marguerite de Navarre et devint son protégé. Marot se disait « libre d’esprit et de cœur ». Il était très préoccupé par les questions religieuses et ses propos contre l’Eglise le firent aller en prison l’année 1525. Il connut plusieurs aventures avec des femmes de la Cour qui furent polémiques.

C’est l’un des premiers poètes classique et humaniste français et inspira par ses talents de versifications et par son style de nombreux écrivains comme De la Fontaine, Boileau, La Bruyère ou encore Rousseau. Il a écrit de nombreuses épitres (lettres sous formes de vers) notamment à François Ier pour obtenir ses faveurs.

Il écrit L'Adolescence clémentine en 1532, le recueil comprend des textes de jeunesse du poète avec des formes et des sujets variés, classés par genre.

 Petite Epistre au Roy écrit en 1518 est en fait une demande au Roi pour obtenir une pension et pour ce montre ce talent en matière de poésie. L’épître, tradition latine, est une forme populaire au début du XVI siècle et connaît un vif succès car elle reproduit une conversation familière.

I) Une acrobatie verbale destinée à plaire au Roi II) La requête du poète III) Le poète nous offre ici un portrait de lui-même

Ce poème repose sur l'usage de la rime équivoquée (la plus difficile et la plus élégante),

Il l'a composé pour obtenir une pension du roi François Ier.

Cette coexistence exige de Marot beaucoup de finesse et d'humour : il ne doit pas laisser oublier sa demande, ni lasser par son insistance. 

Le poème a pour sujet la poésie en train de s'écrire, on parle alors de poésie emblématique.

Elle est écrite en 1518 : le jeune Marot cherche à obtenir la faveur de François 1^er. Il montre donc ce qu'il sait faire en matière de poésie. Elle repose sur des rimes équivoquées.