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Pérez de Ayala, Ramón - littérature.

Publié le 30/04/2013

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Pérez de Ayala, Ramón - littérature. Pérez de Ayala, Ramón (1880-1962), écrivain espagnol. Né à Oviedo (Asturies), au sein d'une famille aisée, il étudie le droit et devient un émule de Clarín. Après de nombreux voyages (Angleterre, Allemagne, Italie), il travaille comme correspondant pour le journal la Prensa de Buenos Aires, durant la Première Guerre mondiale. En 1928, il entre à l'Académie royale d'Espagne. Adversaire résolu du régime de Primo de Rivera, il se lie d'amitié avec José Ortega y Gasset et Gregorio Marañón y Posadillo par le biais du groupe « Au service de la République «. Nommé ambassadeur à Londres de 1931 à 1936, il émigre à Buenos Aires lorsqu'éclate la guerre civile, et y demeurera jusqu'en 1954. Journaliste et écrivain -- à la fois poète, romancier, essayiste et critique littéraire --, Pérez de Ayala écrit ses premiers textes sous la bannière du modernisme, avant de donner à son oeuvre, dans une seconde période, une orientation plus intellectualiste. Au premier courant appartiennent les recueils de poèmes que l'usage regroupe sous l'appellation « les trois sentiers « : la Paix du sentier (la Paz del sendero, 1903), le Sentier innombrable (el Sendero innumerable, 1916), le Sentier en marche (el Sendero andante, 1921). On peut y ajouter quatre romans réalistes et satiriques : Éclipse sur les sommets (Tinieblas en las cumbres, 1907), AMDG (1910), la Patte de la renarde (la Pata de la raposa, 1912) et Ballerines et Trottins (Troteras y danzaderas, 1913). En revanche, ses grands romans, parmi lesquels figurent Bellarmin et Apollon (Belarmino y Apolonio, 1921), Lune de miel, lune de fiel (Luna de miel, luna de hiel, 1923), les Travaux d'Urbain et Simone (los Trabajos de Urbano y Simona, 1923), le Guérisseur de son honneur (el Curandero de su honra, 1926), portent la trace d'une recherche stylistique à la fois plus exigeante et plus intellectuelle. Toute l'oeuvre de Pérez de Ayala ressemble en fait à une vaste champ d'expérimentation littéraire, où l'ironie et la bouffonnerie auraient pour finalité de dérouter le lecteur ; celui-ci, en définitive, n'étant plus capable de savoir si le narrateur traite un sujet sérieux de manière humoristique ou si, en définitive, rien n'est véritablement sérieux. Cette attitude, récurrente chez Pérez de Ayala, est la face émergente de son grand pessimisme et de son nihilisme, qui le rapprochent des écrivains de la « génération de 1898 « (voir Espagnole, littérature). Il a laissé plusieurs essais remarquables : Hermann enchaîné (Hermann encadenadó, 1917), Politique et Tauromachie (Política y toros, 1918). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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