pêche (industrie) - agriculture et agroalimentaire.
Publié le 23/04/2013
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Jusqu’aux années 1970, les captures ont été multipliées par deux tous les dix ans environ, hormis durant la Seconde Guerre mondiale.
Grâce à ces technologiesperfectionnées, l’ensemble des prises mondiales de poissons a remarquablement progressé au cours des vingt années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, puis ellesse sont stabilisées.
À l’échelle mondiale, les prises de pêche ont culminé à 82 millions de t en 1989 et, depuis, la croissance a cédé la place à une stagnation, voire audéclin.
Bien qu’il existe des causes naturelles à ce phénomène, comme des changements de courants océaniques, des causes humaines, comme la pollution et lasurexploitation des fonds de pêche, y ont nettement contribué.
Le flétan, le hareng, la morue, le saumon, l’anchois, la sardine et certains thons sont maintenant devenusmoins courants pour cause de surexploitation.
Dans l’Atlantique, la Méditerranée et le Pacifique, les captures diminuent déjà.
Comme les capacités de renouvellement des populations sauvages sont limitées, les pêches doivent être davantage régulées par une limitation de la capacité des flottilles,par la lutte contre la surexploitation des ressources, par l’interdiction des captures trop précoces qui nuisent à la reproduction, et par une régulation de l’accès auxdifférentes zones de pêche (zones économiques exclusives le long des côtes pour les États côtiers ou des groupes d’États, etc.).
Pour gérer et contrôler l’exploitation des pêches côtières, le Chili, déjà en 1945, avait fixé une limite réglementaire de 200 miles nautiques (370 km) pour les bateaux depêche étrangers.
Plusieurs autres pays ont suivi son exemple.
La plupart des nations revendiquent la « zone d’exclusion » de 200 miles ( voir eaux territoriales).
Certains des lieux de pêche mondiaux les plus réputés, tels les grands bancs de Terre-Neuve, ont été interdits.
En 1983, les pays de la Communauté européenne ont signé l’accord dit de l’« Europe bleue », qui réglemente les zones de pêche, la gestion des stocks et les quotas decapture, l’organisation du marché, la modernisation des flottilles, la liaison aux pays tiers.
La Food and Agriculture Organization (FAO), qui, encore à la fin des années 1980, encourageait l’expansion de la pêche industrielle, a récemment conclu que les rythmes depêche devraient être réduits si l’environnement marin était menacé.
Une grande partie des captures est constituée d’espèces non recherchées par les pêcheurs (mammifères marins, oiseaux ou tortues de mer) dont certaines sont, de ce fait,aussi mises en danger par certaines techniques de pêche.
C’est le cas des filets dérivants, pouvant mesurer jusqu’à 75 km de long, utilisés à l’origine pour les encornets,mais qui capturent aussi des mammifères ainsi que d’autres poissons, ou des sennes, qui capturent souvent les dauphins accompagnant les thons, de sorte que certainsconsommateurs ont décidé de boycotter le thon.
7 AVENIR DE LA PÊCHE
Il est difficile de réunir des informations précises sur la taille de la population piscicole, car le poisson de mer effectue de longues migrations et vit à une trop grandeprofondeur pour permettre des comptages exacts.
L’augmentation de la population humaine s’accompagnant de besoins alimentaires croissants, il apparaît clairementqu’une gestion rigoureuse des ressources s’impose.
Une possibilité d’évaluer le rendement des eaux consiste dans le « taux de conversion », équivalant à la quantité denourriture (non consommée par l’Homme) nécessaire à un animal pour fournir 1 kg de chair.
Le poisson-chat, par exemple, a un taux de conversion de 1,3 ; la viande deboucherie en revanche a un taux de 16.
Ces taux de conversion indiquent l’immense potentiel de ressource offert par la pêche, et les possibilités de développement de lapisciculture.
Durant les vingt dernières années, les poissons les plus appréciés ont été pêchés plus rapidement qu’ils ne se sont reproduits.
Ainsi les pêcheurs se sont tournés vers despoissons de moindre valeur.
Les chercheurs essaient de réduire la surexploitation des poissons comestibles traditionnels en exploitant des méthodes de transformation et decommercialisation d’espèces moins appréciées ou de poissons utilisés jusqu’à présent exclusivement comme aliment pour le bétail.
Un autre contrôle de la production de la pêche est possible grâce à l’aquaculture, dont la production a doublé en dix ans, augmentant d’environ 1 million de t entre 1985 et1995.
Le saumon d’élevage représente la moitié des saumons vendus.
Il en est de même pour les crevettes, et le cinquième des espèces aquatiques consommées provientde l’aquaculture.
Les œufs sont incubés et le frai est introduit dans des parcs où il est nourri ou stocké dans des viviers semi-naturels où il se développe grâce aux aliments présents dans lemilieu.
L’élevage en parcs du saumon de l’Atlantique en Norvège et l’élevage des crevettes de mer en Équateur en sont deux exemples.
Vers l’an 2000, 20 p.
100 des prisesproviendront probablement de l’aquaculture.
En Pologne, par exemple, ont été fertilisés des étangs qui désormais donnent 1 100 kg/ha.
En Chine du Sud les résultats sontencore plus spectaculaires : les élevages peuvent produire jusqu’à 14 000 kg/ha.
Au Japon, en Indonésie et à Madagascar, c’est actuellement la rizipisciculture qui estprioritairement développée.
Malheureusement, l’aquaculture ne résout pas tous les problèmes.
Une pêche s’est développée spécifiquement pour fournir de la nourriture aux crevettes d’élevage.
Pourcapturer cette nourriture, on utilise des filets aux mailles si petites qu’elles emprisonnent de nombreux alevins d’espèces déjà menacées.
La construction de parcsd’aquaculture détruit dans certaines régions les mangroves dont les racines immergées favorisaient la vie d’une faune importante.
De plus, l’aquaculture pratiquée danscertains pays en voie de développement ne produit que des crevettes et des poissons de luxe réservés à l’exportation vers les pays riches, de sorte que les populationslocales n’ont quasiment d’autres ressources, pour assurer leur subsistance, que celles de la mer, en diminution constante.
Partout où les stocks de poissons ont été efficacement protégés, ils se sont renouvelés.
En 1994, l’ONU a accepté de nouveaux accords de conservation des espèces marinespêchées en haute mer.
Ces mesures, renforcées par des accords régionaux de protection de l’environnement, devraient aider à conserver des océans sains, vivants etproductifs.
Voir aussi pêche (sport) ; pêche, bateaux de.
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