Pauline d'Alexandre Dumas
Publié le 17/08/2010
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Édition: étonnants classiques, Flammarion Genre du livre: roman gothique romantique B/ Présentation de l'auteur Alexandre Dumas était un écrivain français né le 24 juillet 1802,la même année que Victor Hugo qui fut son fidèle ami, ( 5 thermidor,an X ) à Villers-Cotterêts dans l'Aisne. Le général Dumas meurt le 26 février 1806, quatre ans après la naissance de son fils. Alexandre Dumas a pour aïeul un marquis désargenté qui immigra en 1760 à l'île de Saint-Domingue et une esclave noire du nom de Marie-Cessette Dumas. Dumas étant quarteron, il fut souvent en butte aux sarcasmes racistes de ses contemporains. Il a neuf ans lorsqu'il entre au collège de l'abbé Grégoire à Villers-Cotterêts. Il y reçoit les bases de l'instruction primaire. Il y restera élève jusqu'en 1813. À treize ans, le petit Alexandre est quasiment inculte, il a pour seule éducation ses lectures de la Bible, de récits mythologiques, de l' Histoire naturelle de Buffon, de Robinson Crusoé et des Contes des mille et une nuits . Cependant, sa calligraphie est exceptionnelle. Il est engagé comme coursier dans une étude de notaire, celle de maître Mennesson. « Il fut donc décidé que, le lundi suivant, j'entrerais chez maître Mennesson : les gens polis disaient en qualité de troisième clerc, les autres en qualité de saute-ruisseau «. Alexandre fera la connaissance d'Adolphe de Leuven qui l'initiera à la poésie moderne. Ils auront également l'occasion d'écrire ensemble des vaudevilles. En 1822, il se trouve une place de clerc de notaire et part pour Paris avec un collègue. Là-bas, il découvre la Comédie-Française. C'est le début d'une vie nouvelle pour Alexandre lorsqu'il fait la rencontre d'un grand acteur de l'époque, Talma. L'année suivante, grâce à la protection du général Foy il travaille dans les bureaux du secrétariat du duc d'Orléans et peut enfin faire venir sa mère à Paris. Un an après, le 27 juillet 1824, c'est la naissance d'Alexandre son fils, fruit de sa liaison avec Laure Labay, couturière et sa voisine de palier place des Italiens. L'enfant est illégitime jusqu'à ce que Dumas le reconnaisse le 17 mars 1831, quelques jours après la naissance de sa fille Marie-Alexandrine (le 5 mars 1831) qu'il a de Belle Kreilssamer. Cette même année, Dumas se remet au vaudeville avec de Leuven et La Chasse et l'Amour connaît un grand succès. C'est aussi la période où Dumas découvre les « Romantiques « et va beaucoup au théâtre. Il écrit son premier drame historique, Henri III et sa cour en 1828. Bien que qualifiée de « scandale en prose « (en référence à Hernani, la pièce de Victor Hugo qualifiée de « scandale en vers « à sa création), la pièce présentée à la Comédie-Française connaît un énorme succès. C'est un auteur prolifique, avec l'aide notoire de «noirs « et en particulier d' Auguste Maquet qui a participé à la plupart de ses réalisations. Il signe des grandes fresques historiques telles Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo en 1844. La même année, Dumas achète un terrain à Port-Marly et fait bâtir le « château de Monte-Cristo «, une bâtisse de style composite, à la fois Renaissance, baroque et gothique. En 1846, il fait construire son propre théâtre à Paris, boulevard du Temple, qu'il baptise « Théâtre-Historique «. Le théâtre est inauguré en 1847et accueille les pièces de plusieurs auteurs européens (Shakespeare, Goethe, Calderon, Schiller) avant de faire faillite en 1850. En 1848, il est candidat malheureux aux élections législatives qui suivent la révolution. Il soutient ensuite Louis-Eugène Cavaignac contre Louis-Napoléon Bonaparte. Ruiné par la faillite de son théâtre, Dumas est obligé de vendre aux enchères son château que Honoré de Balzac admirait tant. En 1851, poursuivi par plus de 150 créanciers, Dumas doit s'exiler un temps en Belgique. Il ne ralentit pas pour autant sa production littéraire. Fin gourmet, il est même l'auteur d'un Grand dictionnaire de cuisine. En septembre 1870, après un accident vasculaire qui le laisse à demi paralysé, Dumas s'installe dans la villa de son fils à Puys, dans le quartier balnéaire de Dieppe. Il y meurt le 5 décembre 1870. Alexandre Dumas fut un auteur très fécond, puisqu'il écrivit pas moins de quatre-vingt-dix pièces de théâtre, une centaine de roman et créa plus de quarante mille personnages et cece sans compter les nombreux récits de voyage Sa dépouille est transférée au Panthéon de Paris le 30 novembre 2002, à l'occasion du bicentenaire de sa naissance. Citations: « Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ? - Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit «. « Il fut donc décidé que, le lundi suivant, j'entrerais chez maître Mennesson : les gens polis disaient en qualité de troisième clerc, les autres en qualité de saute-ruisseau «. Contexte historique: En 1838, c'est la monarchie de Juillet qui est le « gouvernement «français. En 1838 a lieu le couronnement de la reine victoria au Royaume-Uni, le roi Guillaume II des Pays-Bas accepte le traité de l'indépendance de la Belgique,le quatre décembre les troupes françaises et autriciennes quittent les États pontificauts ce qui marque la fin de la crise d'Italie,soutient de la France,des Royaume-Uni,de la Russie et de l'Autriche à l'empire Ottoman dans sa guerre avec l'Égypte. En France,essai d'éclairage au gaz place de la Concorde le 20 mars,loi permettant l'établissement d'une ligne de chemin de fer entre Paris et Dieppe par Rouen et le Havre le 7 juillet. Contexte littéraire: Romantisme. Victor Hugo commence et finit Ruy Blas. A part cela rien de très intéressant au niveau littéraire
C/ Résumé de l'œuvre:
L'action principale se situe entre septembre 1830 et septembre 1833 mais des évènements précédant 1830 sont racontés et la conclusion du récit se situe en décembre 1834. Les évènements racontés se situent en France,en Italie,en Suisse,en Écosse et en Angleterre. Le récit s'organise autour de quatre grandes parties: Introduction à l'action Au cours d'un voyage, Alexandre (Dumas?) rencontre son ami Gérard de Nerval accompagné de Pauline, une jeune femme qui se dissimule mais semble pourtant familière à l'auteur. Dans les années 1830, Alexandre (Dumas?) rencontre son ami Alfred de Nerval à la salle d'armes de Grisier à laquelle il n'était pas venu depuis bien longtemps. Il l'avait déjà rencontré en Suisse où Alfred de Nerval avait accéléré le départ de la barque sur laquelle Alexandre (Dumas?) avait l'intention de monter et en Italie accompagné d'une femme voilé. lui demande qui était la jeune femme qui accompagnait Alfred quand ils ont eu l'occasion de se croiser en Suisse et en Italie. Alfred de Nerval raconte alors son histoire. Récit de Alfred de Nerval (narrateur) Ayant hérité de son oncle trente mille livres de rente,il se résolu à voyager. Il décida de commencer par l'Angleterre en passant par le Havre. Mais au Havre il apprit que deux de ses amis étaient à Trouville mais ils étaient déjà partis. Il apprend alors que depuis trois mois la Normandie était frappée d'une vague de vols et de meurtres commis avec une adresse ou une audace merveilleuse. D'abord incrédule, Alfred de Nerval accorde crédit à ces récits en apprenant qu'un Anglais et sa femme avaient été agressé proche de Dives. Peu de temps après il décide de visiter la côte en bateau; trop concentré sur le dessin il ne voit pas l'orage qui approchait. Alerté par une brise chaude annonçant celui-ci, Alfred de Nerval prend les rames pour aller sur la côte. Mais rattrapé par la tempête, il est déposé violemment sur la côte; pour fuir la pluie il décide de se mettre à l'abri dans les ruines qu'il avait vu plus tôt. Les ayant trouvé, Alfred de Nerval se met à l'endroit le plus abrité de l'abbaye et s'endort. Il est réveillé par le bruit grinçant d'une porte . Étant sûr qu'il n'avait pas rêvé, Alfred de Narval hésitant à cause de la zone de lumière le séparant de la porte,va finalement à la porte ayant grincé. N'entendant rien, sa peur fait place au doute lorsque sur le point de partir il entend le bruit d'un homme montant des escaliers situés derrière la porte. Profitant d'un instant d'obscurité, il se rend à nouveau dans sa cachette et voit un homme sortir du souterrain, creusé et caché quelque chose dans ce trou et recouvrir celui-ci d'une tombe. Alfred de Nerval note la physionomie de l'homme. Après cet événement, désireux de rentrer à Trouville,il attend que quelque pêcheur passe pour le ramener. Rentré à Trouville,il part à nouveau le lendemain pour Dives avec pour intention de partir vers l'abbaye durant le jour en reconnaissance pour la visite qu'il avait prévu de faire la nuit. Mais arrivé au poste de Dives il apprend que Mme la comtesse de Beuzeval,Pauline,venait d'être assassinée. Il hésite alors sur la conduite à adoptée,soit il raconte ce qu'il a vu à la police soit il le tait et essaye de tout découvrir par lui-même. C'est cette dernière option qu'il va choisir .Cependant il manquait un médecin pour l'autopsie. Alfred de Nerval se propose alors comme élève en chirurgie. Arrivé là bas il s'aperçoit que la femme sur le lit de mort n'est pas Pauline! Et s'ensuit un deuxième rebondissement avec la reconnaissance de Horace de Beuzeval par Alfred de Nerval comme étant l'homme qu'il avait vu dan l'abbaye. La nuit même il part pour l'abbaye par la voie des eaux avec deux pêcheurs. Il les laisse en leur disant de l'attendre; Arrivé à l'abbaye, il soulève la tombe, creuse et déterre une clé; il déverrouille la porte menant au caveau descend et découvre Pauline dans un des caveaux. Il la libère à l'aide d'une pince qu'il a pris soin d'emmener et l'amène sur le bateau. Là il la fait vomir avec de l'eau de mer afin de chasser le poison de son estomac. Heureusement le poison étant resté deux jours dans le verre avant qu'elle le boive elle n'en a ingurgiter qu'une petite quantité. Alfred de Nerval la ramène dans son auberge. Là Pauline annonce à celui-ci que maintenant ils se considéreront désormais comme frère et sœur avec son consentement et pour une raison qu'elle ne lui expliquera que plus tard. Ils décident également de poursuivre le dessein de Alfred de Nerval de partir en Angleterre. Ils partirent le jour même pour Le Havre et de là prirent le paquebot pour aller à Brighton station balnéaire située à côté de Londres. Sur le paquebot Alfred de Nerval est horrifié à l'idée que Pauline puisse aimer encore quelqu'un en France mais elle met fin à ses doutes en lui disant qu'elle quitte à tout jamais la France. Arrivés à Brighton, Alfred de Nerval se met en quête d'un appartement et en trouve un coquet,charmant à côté de Picadilly. Il achète des effets personnels à Pauline et un piano pour qu'elle puisse pratiquer ses leçons. Ils vont alors dans le jardin et Alfred de Nerval raconte son histoire à Pauline. S'ensuit alors le récit de Pauline. Récit de Pauline (narratrice) Pauline décide de lui raconter « ce terrible secret «. Elle lui narre, tout d'abord, sa première rencontre avec Horace de Beuzeval, son futur mari ; il a sauvé la vie de Paul, au cours d'une chasse au sanglier chez Mme de Luciennes en faisant preuve d'un sang-froid extraordinaire. Le lendemain,le comte fut invité chez eux. Après son départ prompt un débat s'ensuit entre les détraqueteurs du comte et les autres. Pauline retint surtout une histoire où le comte avait tué en Inde seul et avec un couteau de chasse un tigresse; Pauline revit encore le comte à plusieurs reprises : au bal chez la comtesse M. à Paris où elle joue la pièce de Don Juan avec lui mais s'évanouit, et lorsqu'elle a voulu fuir Paris et retourner à la campagne après avoir lu un billet du comte lui disant qu'elle l'aimait. Il lui a clairement fait comprendre qu'elle l'aimait et que cet amour était réciproque. Cependant Pauline ne sent pas d'amour pour lui. Ils se marièrent cependant à Luciennes, en novembre, mais Pauline n'éprouvait qu'un sentiment de respect mêlé de crainte pour Horace. Durant leur vie à Paris aucun évènements ne vient troubler leur couple; Les seuls détails qu'avait relevé Pauline était que le Horace de Beuzeval dormait toujours avec deux pistolets chargés à côté de lui comme ses deux amis dont elle ne revèle pas les vrais noms et les appelle Max et Henri et qu'il y a toujours un cheval sellé prêt à partir et trois quand les amis du comte sont là. Le 27 août, il annonce à Pauline qu'il doit s'absenter deux voire trois mois afin d'aller chasser en Normandie en compagnie de ses amis car cela est à son tour de les accueillir. Pauline désire venir avec lui mais celui-ci avance l'insalubrité des lieux pour une femme de son statut. Pauline cependant est inquiète , on ne parle dans les journaux que des bandits qui sévissent dans cette région. Après avoir reçu une lettre annonçant qu'il serait obligé de rester encore six semaines à deux mois, elle décide d'aller rejoindre son époux;qui loin d'être joyeux pâlit en la voyant. Le comte lui fait faire une visite du domaine,lui fait voir l'abbaye de Burcy. Cependant il annonce qu'une partie de chasse programmée depuis longtemps avec des Anglais l'oblige avec ses amis à s'absenter deux jours . Elle vit alors seule avec le Malais,serviteur du comte. La nuit ses terreurs augmentent à l'idée qu'elle est seule dans une région frappée par une vague de meurtres. Ayant emprunté le tome deux d'une série de livres au lieu du tome un,elle retourne à la bibliothèque et aperçoit dans l'espace vide du livre un bouton de cuivre qui ouvre un passage secret dans la muraille. Elle retourne dans sa chambre où ses terreurs la reprennent. Ayant entendu le bruit de la porte du parc que l'on ouvrait elle entrouvre les volets de la bibliothèque ,les siens étant fermés, pour voir si son époux et ses amis sont de retour. Elle voit alors trois hommes tenant un corps se débattant enveloppé d'un linceul passés sous sa fenêtre. Paulin retourne vivement dans son lit et entend quelqu'un emprunter le passage secret et ouvrir un panneau situé derrière son rideau et s'aperçoit que c'est son époux. Mais le lendemain lorsqu'elle demande au Malais si le comte est rentré,il lui répond par la négative. Pour éclaircir ce mystère,elle ose emprunter le passage secret de la bibliothèque et découvre que son mari et ses compagnons sont les bandits recherchés. Elle assiste, horrifiée, au meurtre d'une jeune Anglaise par son époux pour éviter qu'elle se fasse violé par Henri ou Max. De peur qu'elle ne dénonce les coupables, son mari l'enferme dans le cachot de l' abbaye de Burcy lui offrant la liberté de mourir lentement d'inanition ou rapidement, tuée par le poison qu'il lui laisse; la suite, nous la connaissons déjà, Alfred est apparu, il l'a sauvé. Récit de Alfred de Nerval (narrateur) Alfred et Pauline adoptèrent le plan convenu entre eux, être frère et sœur. Ils fréquentent un médecin de Londres qui fit remarquer à Alfred l'état de Pauline et lui conseilla un régime ainsi que des voyages. Pauline décida de partir pour l' Écosse. Ce voyage fut bénéfique pour la jeune femme. Ainsi passent quelques mois où Pauline tenta de recouvrer sa santé. Un jour, Alfred reçoit une lettre de sa mère lui annonçant les fiançailles de sa sœur, Gabrielle, avec Horace. Aussitôt, il se rend à Paris et défie Horace à qui il révèle que Pauline est vivante suite à quoi qu'il tue en duel. Pauline, apprenant la nouvelle par les journaux, retombe dans ses souffrances. Le couple se rend en Suisse et en Italie, pour permettre à Pauline de se soigner. Hélas Pauline quelques instants avant de mourir jure à Alfred un amour éternel et dans un dernier soupir l'appelle pour ne pas mourir seule,lui arrache sa manche et voyant la blessure à l'épaule faite lors de son duel avec Horace de Beuzeval,crie,tombe en arrière et décède . La volonté de Pauline fut respectée : elle dort dans un de ces jardins à Sesto Calende, au milieu du parfum des orangers et sous l'ombrage des myrtes et des lauriers roses. Dernière intervention de Alexandre (Dumas ?) « Je le sais,répondis-je à Alfred,car je suis arrivé à Sesto quatre jours après que tu l'avais quitté;et, sans savoir qui elle renfermait, j'ai été prier sur sa tombe. Construction du récit: La narration est enchâssée, chacun des personnages principaux devient narrateur à tour de rôle. Le récit quant à lui est circulaire, on part d'un événement pour y revenir à la fin de l'histoire après de nombreux retours en arrières et de points de vue divers. D/Présentation des personnages principaux:
Alfred de Nerval: jeune, beau, il n'a pas toujours connu la richesse. Épris de Pauline il se dévoue entièrement à elle, accepte chacune de ses consignes. Personnage chevaleresque et courtois,il incarne le héros romantique de l'histoire. Chef de sa famille après la mort de son père, il s'oppose au mariage de Gabrielle, sa soeur, avec Horace de Beuzeval,et défie ce dernier à Versailles dans un duel d'où il ressort gagnant avec une blessure à l'épaule. Il est l'ami de Alexandre (Dumas?) et apprend le métier des armes chez Grisier. Pauline de Meulien : jeune, belle, riche de l'héritage de son père,elle possède des yeux et des cheveux d'un noir de jais qui font « tomber « Alfred de Nerval et le comte Horace de Beuzeval. Décrite comme bonne vivant et ayant un caractère bonne enfant au début du récit, elle est décrite à la fin du récit comme étant mélancolique, triste et souffrante. Elle avoue son amour pour Alfred de Nerval dans un baiser avant de mourir quelques minutes plus tard. Horace de Beuzeval: jeune, blond, pâle,beau,petit,rachitique,efféminé; son apparence première contredit sa force, son courage et son sang-froid dont il ne se départit jamais. Il dort toujours avec une paire de pistolets et tient toujours un cheval sellé prêt à partir. Il est le mari de Pauline et le chef des bandits qui sévissent en Normandie. Il est tué par Alfred de Nerval. Mère de Pauline: attentionnée,elle adore sa fille et la marie à Horace de Beuzeval dans les larmes. Mme de Luciennes: amie et conseillère de Pauline, elle est leur voisine à sa mère et elle. C'est elle qui demande la main de Pauline au nom du comte. Les deux marins:il manœuvre le bateau de Alfred de Nerval de Trouville vers l'abbaye de Burcy et de Trouville vers le Havre pour trente luis d'or. Mme Oseraie: hôtesse de Alfred de Nerval à Trouville. Elle tient une auberge. Gabrielle: sœur de Alfred de Nerval, elle devait se marier avec Horace de Beuzeval. Max et Henri: ont les mêmes habitudes que le comte. Ils sont ses amis et coéquipiers de brigandage. Docteur Sercey: docteur de Pauline, il est clairvoyant et propose des voyages et un régime à Pauline. Malais: serviteur du comte, il ne parle pas anglais et est très dévoué à Horace de Beuzeval. Il s'est mis à son service suite au courage dont avait fait preuve son maître face à la tigresse. Officiers du régiment en Inde: ils se moquent du comte étant dupé par lui comme quoi il ne parlerait point anglais, ils essayent de le détourner de son dessein de tuer la tigresse seul avec pour seul arme, un couteau.
E/ Buts de l'auteur:
Les buts de l'auteur selon moi sont F/ Bilan
Ce livre m'a beaucoup plu du fait de sa construction que je n'avais encore jamais vu, de l'histoire traitée pleine de rebondissements quoique prévisible. Le personnage d'Alfred de Nerval m'a plu de par sa nature tendre, dévoué et il m'inspire de la pitié. J'ai beaucoup apprécié Horace de Beuzeval par son courage,ses idées sur la société,son sang-froid. J'ai aimé le personnage de la mère de Pauline qui me rappelle la mienne et celui de Pauline qui est un concentré de toutes les émotions du bonheur jusqu'à la mélancolie. La seule difficulté est que l'on a du mal à accroché au début mais après la lecture devient plaisante,fluide et facile à lire. H/ Citations
«-Allons ,dis-je joyeusement à mes matelots, maintenant à Trouville, et cela le plus vite possible : il y a vingt-cinq louis pour vous en arrivant. Aussitôt mes braves bateliers, jugeant que la voile était insuffisante, se penchèrent sur leurs rames, et la barque glissa sur l'eau comme un oiseau de mer attardé « (p.69,l.265-270) « Lorsque au bout de quinze jours le comte se leva, il trouva devant son lit la peau de la tigresse avec des dents en perles,des yeux en rubis et des ongles en or: c'était un don des officiers du régiment dans lequel servaient ses deux cousins « (p.103,l.487-490)
«
les autres en qualité de saute-ruisseau ».Contexte historique:En 1838, c'est la monarchie de Juillet qui est le « gouvernement »français.En 1838 a lieu le couronnement de la reine victoria au Royaume-Uni, le roi Guillaume II des Pays-Bas accepte le traité del'indépendance de la Belgique,le quatre décembre les troupes françaises et autriciennes quittent les États pontificauts ce quimarque la fin de la crise d'Italie,soutient de la France,des Royaume-Uni,de la Russie et de l'Autriche à l'empire Ottoman dans saguerre avec l'Égypte.En France,essai d'éclairage au gaz place de la Concorde le 20 mars,loi permettant l'établissement d'une ligne de chemin de ferentre Paris et Dieppe par Rouen et le Havre le 7 juillet.Contexte littéraire:Romantisme.
Victor Hugo commence et finit Ruy Blas.A part cela rien de très intéressant au niveau littéraire
C/ Résumé de l'œuvre:
L'action principale se situe entre septembre 1830 et septembre 1833 mais des évènements précédant 1830 sont racontés et laconclusion du récit se situe en décembre 1834.
Les évènements racontés se situent en France,en Italie,en Suisse,en Écosse et enAngleterre.
Le récit s'organise autour de quatre grandes parties:Introduction à l'actionAu cours d'un voyage, Alexandre (Dumas?) rencontre son ami Gérard de Nervalaccompagné de Pauline, une jeune femme qui se dissimule mais semble pourtant familière à l'auteur.
Dans les années 1830,Alexandre (Dumas?) rencontre son ami Alfred de Nerval à la salle d'armes de Grisier à laquelle il n'était pas venu depuis bienlongtemps.
Il l'avait déjà rencontré en Suisse où Alfred de Nerval avait accéléré le départ de la barque sur laquelle Alexandre(Dumas?) avait l'intention de monter et en Italie accompagné d'une femme voilé.
lui demande qui était la jeune femme quiaccompagnait Alfred quand ils ont eu l'occasion de se croiser en Suisse et en Italie.
Alfred de Nerval raconte alors son histoire.Récit de Alfred de Nerval (narrateur)Ayant hérité de son oncle trente mille livres de rente,il se résolu à voyager.
Il décida de commencer par l'Angleterre en passantpar le Havre.
Mais au Havre il apprit que deux de ses amis étaient à Trouville mais ils étaient déjà partis.
Il apprend alors quedepuis trois mois la Normandie était frappée d'une vague de vols et de meurtres commis avec une adresse ou une audacemerveilleuse.D'abord incrédule, Alfred de Nerval accorde crédit à ces récits en apprenant qu'un Anglais et sa femme avaient été agresséproche de Dives.
Peu de temps après il décide de visiter la côte en bateau; trop concentré sur le dessin il ne voit pas l'orage quiapprochait.
Alerté par une brise chaude annonçant celui-ci, Alfred de Nerval prend les rames pour aller sur la côte.
Mais rattrapépar la tempête, il est déposé violemment sur la côte; pour fuir la pluie il décide de se mettre à l'abri dans les ruines qu'il avait vuplus tôt.
Les ayant trouvé, Alfred de Nerval se met à l'endroit le plus abrité de l'abbaye et s'endort.Il est réveillé par le bruit grinçant d'une porte .
Étant sûr qu'il n'avait pas rêvé, Alfred de Narval hésitant à cause de la zone delumière le séparant de la porte,va finalement à la porte ayant grincé.
N'entendant rien, sa peur fait place au doute lorsque sur lepoint de partir il entend le bruit d'un homme montant des escaliers situés derrière la porte.
Profitant d'un instant d'obscurité, il serend à nouveau dans sa cachette et voit un homme sortir du souterrain, creusé et caché quelque chose dans ce trou et recouvrircelui-ci d'une tombe.
Alfred de Nerval note la physionomie de l'homme.
Après cet événement, désireux de rentrer à Trouville,ilattend que quelque pêcheur passe pour le ramener.
Rentré à Trouville,il part à nouveau le lendemain pour Dives avec pourintention de partir vers l'abbaye durant le jour en reconnaissance pour la visite qu'il avait prévu de faire la nuit.
Mais arrivé auposte de Dives il apprend que Mme la comtesse de Beuzeval,Pauline,venait d'être assassinée.
Il hésite alors sur la conduite àadoptée,soit il raconte ce qu'il a vu à la police soit il le tait et essaye de tout découvrir par lui-même.
C'est cette dernière optionqu'il va choisir .Cependant il manquait un médecin pour l'autopsie.
Alfred de Nerval se propose alors comme élève en chirurgie.Arrivé là bas il s'aperçoit que la femme sur le lit de mort n'est pas Pauline! Et s'ensuit un deuxième rebondissement avec lareconnaissance de Horace de Beuzeval par Alfred de Nerval comme étant l'homme qu'il avait vu dan l'abbaye.
La nuit même ilpart pour l'abbaye par la voie des eaux avec deux pêcheurs.
Il les laisse en leur disant de l'attendre; Arrivé à l'abbaye, il soulèvela tombe, creuse et déterre une clé; il déverrouille la porte menant au caveau descend et découvre Pauline dans un des caveaux.
Illa libère à l'aide d'une pince qu'il a pris soin d'emmener et l'amène sur le bateau.
Là il la fait vomir avec de l'eau de mer afin dechasser le poison de son estomac.
Heureusement le poison étant resté deux jours dans le verre avant qu'elle le boive elle n'en aingurgiter qu'une petite quantité.
Alfred de Nerval la ramène dans son auberge.
Là Pauline annonce à celui-ci que maintenant ilsse considéreront désormais comme frère et sœur avec son consentement et pour une raison qu'elle ne lui expliquera que plus tard..
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