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Parini, Giuseppe - littérature.

Publié le 28/04/2013

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Parini, Giuseppe - littérature. Parini, Giuseppe (1729-1799), poète italien. Fils d'un petit-bourgeois spécialisé dans le commerce de la soie, il a probablement commencé ses études très jeune sous la tutelle d'un curé, parent de sa mère. À l'âge de dix ans, il part à Milan pour y poursuivre des études de clerc. En 1752, il publie Quelques poésies de Ripano Eupilino, qui lui apporte quelque notoriété au sein de la société littéraire, si bien qu'en 1754 -- l'année même où, sans beaucoup de conviction, il prononce ses voeux -- il est invité à entrer à l'académie des Transformés (dei Trasformati). Entre-temps, il doit assumer la charge de ses parents, qui l'ont rejoint à Milan, et qui vivent dans l'indigence, situation aggravée encore après le décès de son père. Il donne alors des leçons particulières, travaille comme copiste, et surtout, entre au service de la maison du duc Serbelloni en qualité de précepteur ; il y fait preuve d'une grande vivacité intellectuelle. Prenant part aux débats en cours sur l'illuminisme (doctrine métaphysique et mystique fondée sur la croyance à une illumination intérieure inspirée directement par Dieu), il compose trois odes (la Vie rustique, 1757 ; la Salubrité de l'air, 1759 ; l'Imposture, 1761), qui développent des thèmes civiques, et un Dialogue à propos de la noblesse, prélude à la composition du « Matin « (1763), première partie de son chef-d'oeuvre, le Jour. Lors de la publication de la seconde partie, « le Midi «, en 1765, satire courageuse de la noblesse milanaise déchue, Parini devient célèbre sans que sa situation économique s'en trouve pour autant améliorée (il a quitté son poste de pédagogue en 1762). Cependant, en 1768, le comte Firmian, représentant de l'impératrice Marie-Thérèse à Milan, lui décerne le titre de poète officiel du théâtre Regio Ducale, et le nomme l'année suivante directeur de la Gazette de Milan (Gazzetta di Milano), ainsi que professeur d'éloquence aux écoles palatines, où il commence à enseigner en 1770. Poursuivant sa carrière d'éducateur, il devient en 1787 directeur des écoles publiques de Brera. Ces nouvelles charges l'empêchent provisoirement d'écrire comme prévu la suite de son oeuvre -- « le Soir « et « la Nuit « -- qu'il continue toutefois de corriger et d'améliorer. Il n'abandonne pas pour autant la composition de ses nombreuses Odes, dont le premier recueil paraît en 1791. La Révolution française a sur lui un double effet, en apparence contradictoire : bien qu'il soit tout à fait acquis aux principes d'égalité et de liberté, les excès qu'engendre la Révolution rebutent sa nature modérée. Aussi lorsqu'en 1796, au moment de l'occupation française, il est nommé membre du corps municipal, son peu d'enthousiasme entraîne une baisse de sa popularité ; peu de temps après, il est déchu de ses fonctions. Il meurt aveugle quelques années plus tard. Inachevées, les deux dernières parties (« le Soir « et « la Nuit «) de son oeuvre majeure, qui brosse avec ironie un tableau sans pitié des moeurs oisives, frivoles et corrompues de l'aristocratie milanaise, ne seront publiées qu'en 1801. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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