parasites, lutte contre les - agriculture et agroalimentaire.
Publié le 23/04/2013
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L’exemple le plus connu est la coccinelle, friande des larves de pucerons se nichant sur les rosiers.
Pour lutter contre la pyrale du maïs (un papillon dont la chenille est unterrible ravageur), des trichogrammes, petites guêpes, sont commercialisés sous forme de capsules.
Déposées dans les champs de maïs, celles-ci libèrent le trichogramme,qui va alors pondre sa larve dans l’œuf de la pyrale.
En grandissant, la larve de trichogramme se nourrit de la chenille de la pyrale.
Mais le biopesticide incontestablement le plus utilisé est Bacillus thurigiensis, une bactérie productrice de toxines mortelles pour de nombreuses larves.
Ce pesticide est cependant victime de son succès, l’utilisation intensive de cette bactérie ayant généré des phénomènes de résistance chez les larves combattues.
La production de pesticides biologiques reste toutefois marginale ; elle représente moins de 1 p.
100 de la production totale de pesticides.
De plus, leur action dépend deplusieurs facteurs, comme la pluviométrie, la température, ou encore la nature du sol.
Par ailleurs, des pièges à insectes, disposés dans les champs, permettent d’introduire une confusion chimique dans la population visée, grâce à l’utilisation de phéromones,substances régulant les rapports entre les membres d’une société animale.
Certaines phéromones sont produites par les insectes en prélude et au cours de la relationsexuelle.
L’utilisation de phéromones femelles dans des pièges attire les mâles, et permet de réduire les populations en empêchant la fécondation des femelles.
Autreoption, la diffusion de produits dits allélochimiques, émis par les insectes pour prévenir leurs congénères d’un danger, les fait fuir de la zone cultivée.
5 LUTTE BIOTECHNOLOGIQUE
Les biotechnologies apportent, de diverses manières, leur contribution à la lutte contre les parasites.
Le domaine de recherche le plus pointu est lié à la création de virusdestinés à détruire des larves ou des insectes particuliers par pulvérisation sur les cultures.
Inoffensifs pour les autres espèces, ces virus doivent « s’autodétruire » lorsqueleur travail toxique est achevé.
Le génie génétique est sans conteste le domaine le plus prometteur, mais aussi le plus controversé, avec la transgenèse.
Cette techniquepermet d’introduire des gènes de résistance dans les plantes cultivées, ce qui les rend, en théorie, insensibles à toute invasion.
6 LUTTE INTÉGRÉE
La lutte intégrée est un système combinant diverses actions, comme l’utilisation de variétés plus robustes et un apport de faibles doses de pesticides au moment favorable,ce qui permet d’égaler, voire de dépasser, les rendements obtenus au moyen d’une lutte purement chimique.
Ces méthodes sont combinées à des pratiques agriculturales(comme le labourage et la rotation biennale) dont l’effet bénéfique dans la lutte contre les parasites est largement prouvé.
L’élaboration et la diffusion de stratégies pour combattre les parasites en faisant le moins possible appel aux produits chimiques est l’une des missions de l’Organisation desNations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
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