ostéoporose - Mécedine.
Publié le 23/04/2013
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ostéoporose - Mécedine. 1 PRÉSENTATION ostéoporose, fragilité des os de causes diverses, se manifestant essentiellement par une propension aux fractures. Au cours de l'ostéoporose, la minéralisation de l'os (en particulier sa calcification) est normale, mais la quantité de tissu osseux par unité de volume diminue. Par exemple, on observe un amincissement de la corticale des os longs, la couche périphérique qui entoure la cavité où se trouve la moelle. 2 CAUSES ET DIFFÉRENTES FORMES Il existe des ostéoporoses localisées, consécutives, par exemple, à un traumatisme de la main ou du pied. Mais l'affection touche en général le squelette d'une façon diffuse, bien que d'une manière hétérogène, plus ou moins marquée selon les os. Les formes généralisées les plus communes de la maladie sont les ostéoporoses primaires, qui ne sont pas la conséquence d'une autre affection. La plus fréquente est l'ostéoporose consécutive à la ménopause (type I), par carence en oestrogènes, qui touche les femmes dont les ovaires ont cessé d'être fonctionnels. Une carence alimentaire en calcium, une insuffisance d'exercice physique et des antécédents familiaux d'ostéoporose sont des facteurs favorisants. L'ostéoporose sénile (type II) affecte les individus de plus de soixante-dix ans, le plus souvent de sexe masculin. L'ostéoporose idiopathique du sujet jeune, trouble rare d'origine inconnue, touche les femmes non ménopausées et les hommes jeunes ou d'âge mûr. Les autres ostéoporoses généralisées sont les ostéoporoses secondaires, qui trouvent leur origine dans une autre maladie ou dans des circonstances particulières : alitement prolongé, troubles nutritionnels et endocriniens (y compris l'anorexie mentale), traitement par les corticoïdes. 3 SYMPTÔMES ET SIGNES L'ostéoporose reste asymptomatique pendant des années. Plus tard, on constate une diminution de la taille, qui provient notamment des déformations de la colonne vertébrale. À tout moment peut survenir une fracture, atteignant fréquemment une vertèbre (tassement vertébral) ou le col du fémur, mais aussi le poignet ou la tête de l'humérus. Il n'y a pas ou presque pas de signes biologiques d'ostéoporose. Les signes décelables sur les radiographies classiques (augmentation de la transparence osseuse, par exemple), peu sensibles et d'apparition tardive, ne sont guère utiles au dépistage précoce. L'examen complémentaire de référence pour le dépistage est la densitométrie (mesure radiologique de la densité osseuse), dont la principale variante technique est l'absorptiométrie biphotonique. 4 PRÉVENTION ET TRAITEMENT La prévention et le traitement de l'ostéoporose sont avant tout ceux de la cause ou du facteur favorisant, quand il en existe. La prévention de l'ostéoporose postménopausique, par sa fréquence et par la gravité des fractures qu'elle provoque chez les personnes âgées est un véritable problème de santé publique. Le seul moyen d'action est le traitement hormonal substitutif par les oestro-progestatifs, poursuivi plusieurs années après la ménopause : un oestrogène médicamenteux pallie la déficience ovarienne, tandis que son association à un progestatif (voir Progestérone) en limite les effets indésirables. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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