Orchestre symphonique de Chicago - musique.

Orchestre symphonique de Chicago - musique. Orchestre symphonique de Chicago, orchestre américain. Fondé en 1891, l'Orchestre de Chicago est d'abord dirigé par Theodore Thomas. Le premier concert a lieu dans l'Auditorium Theatre puis la formation s'installe en 1904 dans une nouvelle salle, l'Orchestra Hall, rénovée par deux fois (en 1966 et 1981). Sous la baguette de Thomas, l'Orchestre de Chicago acquiert rapidement une grande notoriété. En 1906, une année après le décès de Theodore Thomas, il prend le nom d'Orchestre symphonique de Chicago (Chicago Symphony Orchestra). Frederick Stock, chef d'origine allemande et assistant de Thomas depuis 1899, en assume la direction dès 1905 et conserve le poste jusqu'à sa propre mort en 1942. Avec Stock, l'orchestre multiplie les créations et contribue activement à promouvoir le répertoire européen contemporain. En 1921, il crée le Concerto pour piano n° 3 de Prokofiev, lui-même soliste dans l'orchestre. En 1940, Stravinski dirige la première de sa propre Symphonie en ut, et, en 1941, l'orchestre crée le Concerto pour orchestre de Kodály ainsi que l'ouverture-comédie Scapino de Walton. Parmi les successeurs de Stock figurent Désiré Defauw (1943-1947), Artur Rodzinski (1947-1948) et Rafael Kubelík (1950-1953), qui dirige 70 nouvelles oeuvres pendant son séjour à Chicago, dont la Symphonie n° 7 de Roy Harris en 1952. À Kubelík succède Fritz Reiner, qui, jusqu'en 1962, fait régner une discipline très stricte au sein de l'orchestre (« le plus précis et le plus souple du monde «, selon les termes de Stravinski). Reiner est ensuite remplacé par Jean Martinon et, en 1969, Georg Solti est nommé directeur musical. La direction de Solti se caractérise par la diversité des créations et la qualité des chefs invités, dont Claudio Abbado et Carlo Maria Giulini. Cette période voit la création de nouvelles oeuvres comme l' Heliogabalus Imperator de Hans Werner Henze (1972) et la Symphonie n° 4 de sir Michael Tippett (1977). Daniel Barenboïm succède à Solti comme directeur musical en 1991. Sous sa direction, l'orchestre, renommé pour la clarté sonore de ses cuivres, poursuit avec enthousiasme dans la même voie novatrice. Il crée avec brio la Symphonie n° 1 de John Corigliano (1991) et la Partita pour orchestre d'Elliott Carter (1994). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.