oncle du jeune Fortinbras, qui, impotent et retenu au lit, connaît à peine les intentions de son neveu afin qu'il ait à arrêter ses menées ; car les levées et les enrôlements nécessaires à la formation des corps se font tous parmi ses sujets.
Publié le 17/10/2012
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oncle du jeune Fortinbras, qui, impotent et retenu au lit, connaît à peine les intentions de son neveu afin qu'il ait à arrêter ses menées ; car les levées et les enrôlements nécessaires à la formation des corps se font tous parmi ses sujets. Sur ce, nous vous dépêchons, vous, brave Cornélius, et vous, Voltimand, pour porter ces compliments écrits au vieux Norvégien ; et nous limitons vos pouvoirs personnels, dans vos négociations avec le roi, à la teneur des instructions détaillées que voici. Adieu ! et que votre diligence prouve votre dévouement ! CORNELIUS et VOLTIMAND. - En cela, comme en tout, nous vous montrerons notre dévouement. LE Roi. - Nous n'en doutons pas. Adieu de tout coeur ! (Voltimand et Cornélius sortent.) Et maintenant, Laertes, qu'avez-vous de nouveau à me dire ? Vous nous avez parlé d'une requête. Qu'est-ce, Laertes ? Vous ne sauriez parler raison au roi de Danemark et perdre vos paroles. Que peux-tu désirer, Laertes, que je ne sois prêt à t'accorder avant que tu le demandes ? La tête n'est pas plus naturellement dévouée au coeur, la main plus serviable à la bouche, que la couronne de Danemark ne l'est à ton père. Que veux-tu, Laertes ? LAERTES. - Mon redouté seigneur, je demande votre congé et votre agrément pour retourner en France. Je suis venu avec empressement en Danemark pour vous rendre hommage à votre couronnement ; mais maintenant, je dois l'avouer, ce devoir une fois rempli, mes pensées et mes voeux se tournent de nouveau vers la France, et s'inclinent humblement devant votre gracieux congé. LE RoI. - Avez-vous la permission de votre père ? Que dit Polonius ? POLONIUS. - Il a fini, monseigneur, par me l'arracher à force d'importunités ; mais, enfin, j'ai à regret mis à son désir le sceau de mon consentement. Je vous supplie de le laisser partir. LE RoI. - Pars quand tu voudras, Laertes : le temps t'appartient, emploie-le au gré de tes plus chers caprices. Eh bien ! Hamlet, mon cousin et mon fils... HAMLET, à part. - Un peu plus que cousin, et un peu moins que fils.
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