oeil - Anatomie.
Publié le 23/04/2013
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poils courts croissant sur les bords de chaque paupière, forment un écran qui éloigne les poussières et les insectes des globes oculaires quand les paupières ne sont quepartiellement fermées.
À l’intérieur des paupières se trouve une fine membrane protectrice, la conjonctive, qui se replie en cul-de-sac pour couvrir la sclérotique.
Chaque œil est doté d’une glande lacrymale située dans sa partie supérieure et externe.
La sécrétion salée de ces glandes, les larmes, lubrifie la partie antérieure du globeoculaire quand les paupières sont fermées et permet l’évacuation de toutes les particules de poussière ou d’autres corps étrangers de la surface de l’œil.
Normalement, lespaupières se ferment par réflexe toutes les six secondes environ, mais si une poussière atteint la surface de l’œil et n’est pas évacuée, elles se ferment plus souvent.
Sur lesbordures des paupières, les glandes de Meibomius produisent une sécrétion grasse lubrifiant les paupières elles-mêmes et les cils.
Les mouvements de l’œil et des paupières sont également rendus possibles par les sept muscles de l’orbite.
Six d’entre eux déplacent le globe oculaire dans toutes lesdirections, tandis que le septième assure les mouvements de la paupière supérieure.
3.2 Fonctionnement
Du point de vue optique, les yeux de tous les animaux ressemblent à de simples appareils photographiques dans lesquels la lentille oculaire forme une image inversée desobjets sur la rétine, celle-ci jouant le rôle de film photographique.
3.2. 1 Réfraction et accommodation
Avant d’atteindre la rétine, les rayons lumineux traversent les milieux transparents de l’œil, c’est-à-dire, successivement, la cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin etl’humeur vitrée.
Au cours de ce trajet, la cornée et le cristallin leur font subir une réfraction (un changement de direction) qui les fait converger et former une image sur larétine.
Le pouvoir de réfraction spontanée est tel que, pour la vision de loin (au-delà de 5 m environ), l’image tombe exactement sur la rétine.
Quand l’objet se rapproche,si l’œil gardait ses caractéristiques optiques, l’image reculerait et deviendrait de plus en plus floue.
Mais le cristallin s’arrondit progressivement sous l’action du muscleciliaire, ce qui augmente la convergence des rayons et maintient l’image sur la rétine ( voir optique).
Ce processus est appelé accommodation.
Il existe une distance limite (le punctum proximum ) au-dessous de laquelle il n’est plus possible de voir net, l’accommodation ayant atteint son maximum.
On observe une augmentation naturelle de cette distance avec l’âge : environ 6 cm chez le jeune enfant, une quinzaine de cm à trente ans, 40 cm à cinquante ans, 1 m à soixante-dix ans ( voir presbytie).
3.2. 2 Fonctionnement de la rétine
Les cellules photoréceptrices de la rétine comprennent des pigments visuels, dont le principal est le pourpre rétinien, ou rhodopsine.
Celui-ci contient un dérivé de lavitamine A.
Lorsque ces pigments reçoivent des photons, ils subissent une transformation chimique correspondant à leur excitation, puis ils reviennent à leur état de repos.Les cellules sensorielles traduisent cette réaction chimique interne en une activité électrique (un potentiel d’action, ou influx nerveux) qu’elles transmettent aux neurones.L’influx nerveux est transporté le long de l’axone (prolongement du corps du neurone), jusqu’aux zones du cerveau impliquées dans la vision.
3.2. 3 Vision périphérique et centrale, vision de la couleur
En raison de la répartition des photorécepteurs dans la rétine, la zone d’acuité visuelle la plus importante se situe en son centre, juste en face de la pupille, c’est-à-dire auniveau de la macula.
Dans cette zone, chaque cône est connecté à une fibre nerveuse.
La définition de l’image étant très fine, il est possible de distinguer des détails trèsfins.
Au contraire, en périphérie de la rétine, les bâtonnets sont connectés aux fibres nerveuses par groupes.
Le message visuel étant plus grossier, la vision périphériqueest plus floue.
Les cônes et les bâtonnets présentent deux autres différences fonctionnelles importantes.
Les cônes sont moins sensibles à la lumière, mais distinguent les différenteslongueurs d’onde (les couleurs).
Les bâtonnets sont plus sensibles à la lumière, mais ne donnent au cerveau que des informations en noir et blanc.
En résumé, on distinguedans l’œil une zone périphérique (celle des bâtonnets) qui reste active en cas de faible éclairage, et une zone centrale (celle des cônes) donnant une vision précise etéventuellement colorée, mais ne fonctionnant qu’avec une bonne luminosité.
Voir vision.
3.2. 4 Adaptation à la lumière
Le mécanisme principal de l’adaptation à la lumière ou à l’obscurité repose sur le rôle de diaphragme joué par la pupille, grâce aux muscles de l’iris.
On observe uneconstriction (myosis), c’est-à-dire un rétrécissement, quand il y a beaucoup de lumière, et une dilatation (mydriase) quand il y en a peu, ce qui atténue les variations del’éclairage.
3.3 Mouvement des yeux
Différents types de mouvement sont possibles, volontaires ou réflexes, mais toujours sous la commande du cerveau.
Par exemple, lorsqu’un objet attire l’attention enpériphérie du champ visuel, l’œil se déplace par un rapide mouvement saccadé, de telle façon que l’image se retrouve presque instantanément au centre de la rétine.
Lescontractions des muscles oculomoteurs sont extrêmement précises ; on estime que l’œil peut se déplacer pour se fixer sur au moins cent mille points différents du champvisuel.
Pour maintenir une image sur la macula des deux yeux en même temps, il se produit soit des mouvements conjugués, soit des mouvements de convergence.
Lemouvement conjugué permet aux deux yeux de se déplacer dans la même direction, par exemple pour suivre un objet en mouvement.
La convergence permet, en« louchant » de fixer un objet proche, parallèlement à l’accommodation.
Par ailleurs, ce sont les centres nerveux (et non pas les yeux) qui assurent la fonction de visionbinoculaire.
Le cerveau fusionne les images provenant de chacun des deux yeux et peut, en outre, tenir compte d’une très légère différence entre les images, dans le casdes objets proches, et la transformer en sensation de relief ou de profondeur.
Voir vision.
3.4 Maladies de l’œil
Les troubles des yeux peuvent être classés en fonction de la partie de l’œil dans laquelle ils surviennent, ou en défauts optiques (ce sont les amétropies) et anomaliesexogènes (infections, traumatismes, etc.).
3.4. 1 Atteintes de la cornée
Les atteintes de la cornée sont en général des kératites (inflammations), souvent infectieuses, ou des séquelles de blessures par introduction d’un corps étranger ou parbrûlure.
3.4. 2 Atteinte de l’humeur aqueuse
L’humeur aqueuse, si elle se résorbe mal au niveau de l’angle entre l’iris et la cornée, tend à s’accumuler et à provoquer un glaucome entraînant une perte de vision paraugmentation de la pression intraoculaire..
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