nouvelle technologie
Publié le 30/04/2016
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PROBLEMATIQUE: quelle est l’impact des nouvelles technologies sur les jeunes de 12-25 ans ? ! III) les structures de préventions et de soins : un traitement nécessaire. ! A) L’organisation et la réflexion des structures de préventions concernant l’addiction numérique. ! L’évolution numérique a incité plusieurs associations à s’informer et à réagir sur les risques que peut entrainer l’abus des appareils numériques. Il existe deux associations, ou ce domaine est devenu essentiel, E-ENFANCE, l’association principale de prévention pour les jeunes contre les risques d’internet et l’A.N.P.A.A 75, l’association qui m’a présenté le thème et les préventions à suivre. L’A.N.P.A.A 75 (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) est une association de soin ou les consultations sont gratuites et anonymes. Elle se compose d’une équipe de prévention (6 animateurs), d’un centre de soin d’accompagnement et de prévention en addictologie (4 antennes avec des médecins, des éducateurs spécialisés, des CESF) et de deux consultations jeunes consommateurs. Leurs objectifs sont de prendre conscience des effets et des risques des produits psychoactifs (drogue, alcool..) et avoir une réflexion sur les motivations à consommer ce genre de produits. Leurs moyens d’action sont de sensibiliser les jeunes lors de débat, d’ateliers d’informations, des conférences auprès des parents. Selon Laura Delorge animatrice de l’A.N.P.A.A spécialiste auprès jeunes : deux addictions numériques sont constatées : les jeux vidéos (jeux captivants, présenter sous plusieurs supports [ordinateur, console, tablette] et de styles différents [jeux de rôle [multijoueurs] et action.. ]. C’est un refuge virtuel pour les jeunes, car ils peuvent créer un monde virtuel en se représentant par un avatar [personnage imaginaire]. Les jeux les plus additifs sont les jeux dits de rôle [mmorpg : multijoueurs] ?; selon l’A.N.P.A.A 1 enfant sur 4 passe son temps à jouer à ces jeux. En effet, les jeux vidéos ont des effets additifs, mais cela est difficile à évaluer. Et il y’a aussi les réseaux sociaux, ensemble de personnes réunies par un lien social, qui va entrainer des risques pour les utilisateurs dus à la l’exposition de la vie privée, la libéralisation de la parole, les défis dangereux, ont peut très vite être dépasser par les réseaux sociaux. L’association repère trois caractéristiques addictogénes, l’univers persistant [emprise du monde virtuel], la certitude [vision floue de la réalité et du monde virtuel], la communauté [influence négative]. Plusieurs conséquences dues à l’utilisation des jeux vidéos et des réseaux sociaux ont été remarquées par l’association. Les jeux vidéos et les réseaux sociaux ont évolué assez rapidement ces dernières années, car il suscite du plaisir, favorise la communication, favorise l’estime de soi et imagination. Elle permet d’améliorer les capacités cognitives [jeux de stratégie] et la socialisation. En outre, les jeux vidéos et les réseaux sociaux ont été créés pour partager, communiquer et retrouver des personnes, mais cela est devenu une obligation pour l’individu afin de s’intégrer à la société. [intégration : appartenir à un groupe [école, entreprise]. Mais cela peut être dangereux, si ces appareils sont mal utilisés. Plusieurs risques et dérives ont été cités lors des ateliers de prévention comme les jeux de défis sur les réseaux sociaux : la nek nomination [jeu d’abus d’alcool] et a l’eau ou au resto [défit de se jeter a l’eau] ?; le cyberharcèlement dans les réseaux sociaux prônant l’anonymat des utilisateurs ou les rumeurs, les insultes et menaces sont gratuites. De plus, les réseaux peuvent servir à attirer des jeunes sensibles dans des groupes dits dangereux [secte : terroriste]. L’addiction des internautes ou des joueurs a commencé par le désir d’être connecté dans un monde virtuel, on remarque pour certains une dépendance, c’est à dire une consommation excessive, signe d’un mal-être [refuge, éviter les problèmes de la vie réelle, création d’une nouvelle identité]. Il existe des signes pour remarquer un jeune addict selon l’association l’A.N.P.A.A, le jeu, les réseaux sociaux passent avant tout chose. C’est à dire avant l’essentiel, avant la relation familiale et amicale. L’addiction a donc des conséquences, voici les effets de cette addiction selon les associations : la solitude, la baisse de résultat scolaire, diminution dans les rapports sociaux, agressivité, problème d’alimentation et sommeil. ! B) Les outils de préventions et le traitement utilisés par les structures médico-sociales. ! Pour éviter l’addiction, les associations ont mis en place des plans de prévention. Pour l’A.N.P.A.A, cette prévention passe par des ateliers ou des conférences auprès des jeunes et des parents. Ils s’informent les jeunes et les parents sur la conduite à suivre pour éviter les risques et les dérives. L’association se déplace au sein des collèges, des ftj, centre d’hébergement, centre social, antenne des jeunes et dans le service jeunesse pour mettre en place des préventions. En ce qui concerne les jeux vidéos, il existe un plan de prévention mis en place par le système signalétique PEGI [SYSTÈME EUROPEEN D’INFORMATION sur le jeu] : classification des jeux vidéo par âge et type de contenu : facilité le choix du jeu en toute connaissance de cause. C’est un outil de prévention qui mobilise les parents et les jeunes plus âgées. ! L’association quant à elle va par des ateliers, informer les jeunes et leurs parents sur les conduites à risque. Elle va définir le thème et faire réagir les jeunes contre les dérives que cela peut cause. Les outils utilisés sont les conférences avec les parents pour conseiller ces parents en montrant les bons gestes à suivre [limiter le temps, contrôle parental, choisir le jeu et s’intéresser aux contenus des jeux vidéos, du réseaux sociale]. Il y a aussi des mises en situation en citant les bonnes questions, BD (ou le jeune donne des conseilles, ces un jeu de rôle avec les jeunes pour comprend leurs réactions.) Et des ateliers ou par des supports visuels [stromae : clip Carmen] font passer des messages. La prévention a pour but d’informer les jeunes en leur demandant de faire attention sur les données qu’ils publient, car cela relève du domaine public, et reste sur internet. Et de ne pas croire tout ce qu’il y’a sur internet. Pour avoir une bonne utilisation des réseaux sociaux ils mettent en place des ateliers pour savoir paramétrer son compte, faire attention photos, ne pas se laisser influencer et prendre du recul par rapport a ces outils. On peut aussi signaler les abus ou les dérives de certains commentaires [dénonciation] et la loi protège les individus contre les informations divulguées sans le consentement d’autrui. Il y’a des conséquences sur le long terme au niveau professionnelles et familiales. L’association A.N.P.A.A travaille sur ces préventions avec des éducateurs spécialisés, des animateurs, mais aussi avec des CESF. La CESF joue un rôle de liaison entre les différentes structures de prévention, entre les enfants et leurs parents et entre le centre de prévention et l’hôpital de soin. L’association peut dirigé ces jeunes dans d’autres structures telles que e-enfance, ou le centre de référence du jeu excessif a Nantes. Mais si le jeune est vraiment affecté par cette addiction, il doit consulter un spécialiste. L’hôpital marmottant dans 17e arrondissement de Paris est spécialisé dans les addictions et plus particulièrement dans l’addiction aux jeux vidéo. Le docteur Marc Valleur de l’hôpital Marmottant explique que « Pour autant personne ne vient voir un psychiatre pour arrêter de regarder la télé. C’est pareil pour Facebook ». Si vous ne pouvez pas vous endormir loin de votre portable ou si vous checkez vos mentions Twitter toutes les dix minutes : vous êtes peut-être bien dépendant. » En revanche d’un point de vue strictement médical, l’addiction à Internet n’est d’ailleurs pas reconnue par le DSM (le manuel de référence sur les troubles mentaux. Aucune CESF ne travaille dans cet établissement, mais elle peut diriger les jeunes vers cette structure médicale.
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