Notre-Dame-de-Gravenchon.

Notre-Dame-de-Gravenchon. 1 PRÉSENTATION Notre-Dame-de-Gravenchon, ville du nord-ouest de la France, située dans le département de la Seine-Maritime, sur la Seine. 2 ÉCONOMIE Le site industriel et portuaire de Port-Jérôme, rattaché aux communes de Lillebonne et de Notre-Dame-de-Gravenchon, regroupe de nombreuses usines et raffineries. Accessible par voie fluviale et par un réseau de pipelines, Port-Jérôme est relié à la mer et au port du Havre d'un côté et au port de Rouen de l'autre. Son activité est essentiellement tournée vers l'industrie pétrochimique et ses dérivés. Outre une forte concentration de PME et de PMI, de grands groupes industriels s'y sont implantés, tels Esso (raffinage, recherche), Exxon (éthylène, propylène, polyéthylène, résines, additifs, etc.) ou Mobil Oil (raffinage, huiles de synthèse, recherche). La capacité de raffinage du site représente environ 13 p. 100 du total français (estimation 1996). Exxon Chemical, qui emploie déjà plus de 2 000 personnes sur la plate-forme pétrochimique gravenchonnaise, devrait encore augmenter sa capacité de production. La présence de ces entreprises a favorisé le développement de la ville. 3 HISTOIRE Quelques vestiges de l'âge de la pierre polie indiquent la présence d'habitats dès l'époque néolithique. Ce n'est qu'en 1826, par un décret royal de Charles X, que la commune prend son nom, en réunissant les deux communes créées en 1789, Notre-Dame et Saint-Georges. En 1861, Napoléon III pense y former un nouveau port : PortJérôme. Son projet n'aboutit pas, mais le nom est resté. La grande mutation industrielle de 1931 amorce la radicale transformation de ce petit village de cultivateurs ; l'installation des raffineries de pétrole Esso et Mobil décidée à cette date entraîne, en effet, l'accroissement de la population et la construction de cités de type pavillonnaire. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les ouvriers des raffineries mettent le feu aux installations pour qu'elles ne tombent pas aux mains des Allemands puis, à la fin de la guerre, après quelques mois d'hésitation, les usines sont reconstruites et le site prospère pendant toute la période des Trente Glorieuses. Population (1999) : 8 618 habitants.