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Nicosie

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Nicosie, en grec Lefkosía et en turc Lefko?a, capitale de Chypre, située dans le nord du pays, dans la plaine de Mésorée, sur la Pedias. Nicosie est avant tout un centre administratif et commercial, doté de quelques activités industrielles (produits alimentaires, textile, chaussures). Parmi les édifices de la ville figurent l’enceinte circulaire érigée par les Vénitiens en 1567, la cathédrale Sainte-Sophie (1209-1325), qui est aujourd’hui une mosquée, et dont la conception est attribuée à Eudes de Montreuil, l’église Saint-Georges-des Latins, dont subsistent trois travées seulement, et le palais de l’archevêché. Appelée Ledra dans l’Antiquité, Nicosie passe sous domination byzantine dès le ive siècle apr. J.-C., puis elle devient la capitale du royaume franc des Lusignan en 1192. Prise par les Vénitiens en 1489, la ville passe, en 1571, sous la domination des Turcs qui la cèdent aux Britanniques en 1878. Capitale du protectorat britannique de Chypre en 1925, elle est choisie comme capitale de l’État chypriote indépendant en 1960. La ville est divisée en deux secteurs, grec et turc. Population (2003) : 205 000 habitants.

« • louis Xlii décède en 1643, un an après Riche lieu.

Son fils n'étant âgé que de 5 ans, Anne d'Autriche assure la régence.

Mazarin , que Richelieu a recommandé à la régente peu avant de mourir , assure avec elle cette tran sition et devient le tuteur de louis XIV avant d'en devenir le Principal mini stre en 1651 , le Conseil du roi ayant remplacé le conseil de régence .

• les progrès de l'absolutisme et de la centralisation monarchique des pouvoirs conduisent les parlementaires et les princes à se soulever pour conserver leurs prérogatives.

le prétexte en est la déci sion de la reine et du cardinal d'étendre l'impôt aux officiers de justice .

Ces derniers se révoltent soutenus par les Parisiens.

Des barricades se dressent dans les rues.

la fuite de la famille royale , en janvier 1649 , constitue l e prélude à quatre années de guerre civile.

!:épisode de la Fronde marque durablement le jeune roi qui se jure de réunir, lorsqu 'il règnera de nouveau , tout le pouvoir entre ses mains en étouffant les contre-pouvoirs et en se méfiant de la foule .

Il rétablit la paix en promettant l'amnistie aux frondeurs qui se rendront.

Mais le prix de cette paix est l 'exil de Mazarin, dont les origines italiennes ont focalisé le mécontentement sur sa personn e .

Des pamphlets , les " mazarinades », contestent la légitimité du cardinal.

• De retour à Paris en 1653, Mazarin s'emploie à restaurer l'autor ité royale et à faire de la France l'arbitre de l'Europe.

Pour mener à bien sa tâche , il s'entoure de personnalités aux compétences avérées, comme Michel le Tellier , secrétaire d'État à la guerre, ou Abel Servien, surintendant aux Finances -fon dion que ce dernier exerce collégialement avec Nicolas Fouquet un proche du cardinal.

• Sur le plan intérieur , Mazarin rétablit les intendants , surveille étroitement la noblesse, limite les droits du Parlement et pers écute les jansénistes, mouvement théologique qu'il juge trop proche des parlementaires.

• Sur le plan extérieur, après avoir mis un terme à la guerre de Trente Ans par le traité de Westphalie {1648), il conclut la guerre contre les Habsbourg d'Espa gne en imposant à cette dernière la paix des Pyrénées {1659) puis arbitre la paix du Nord {1660) entre la Suède et la Pologne.

• Mazarin, qui a amassé une immen se fortune par des proc édés qui demeurent opaques, fait également œuvre de mécène.

En 1643 , il ouvre au public sa bibliothèque , riche de quelque 40 000 volumes.

Ilia lèguera à sa mort au collège des Quatre-Nations -futur collège de France- qu'il a fait édifier à Paris par l'architecte le Vau.

Grand amateur de musique , il introduit en France l'opéra italien .

• À sa mort, Mazarin laisse à Louis XIV une France dolée d 'un grand rayonnement à l'extérieur et d'un pouvoir absolutiste renforcé à l'intérieur .

CoLBEJrr • la mort de Mazarin permet à Louis XIV de se libérer de l'influence de son ministre et d'exercer , comme il y aspire , un pouvoir sans parta ge.

louis XIV est un monarque de droit divin .

Son pouvoir lui est conféré par Dieu et à ce titre , il n'a de comptes à rendre à personne .

le roi nomm e les ministres , écoute certes l'avis de son Conseil, "'--'"--' _ _ ...____.

mais en tient compte ou non selon son bon vouloir.

• la pensé e politique de louis XIV se résume dans cette déclaration : " t:Étal , c'est moi.» Pour autant, il trouve en la personne de Colbert un efficace servite ur auquel aucun domaine des affaires du royaume n'est étranger .

·Jean-Baptiste Colbert {1619-1683 ) devient conseiller d'État en 1649 grâce à l'appui du ministre le Tellier , puis entre au service de Mazarin dont il est l'intendant en 1651 et qui le recommande au roi.

• En 1661, a prés avoir contribué à la chute de Fouquet Colbert succède à ce dernier comme surintendant des Finances .

En 1664 , il devient surintendant des Bâtiments et Manufactur es.

En 1665 , il est nomm é contrôleur des Finances , puis, trois ans plus tard, secrétaire d'État à la Maison du roi et, en 1669 , secrétai re d'État à la Marine.

Travailleur infatigable , doué d 'un esprit méthod ique, cumulant sans peine les fondions, il s'impose comme le personnage le plus important du royaume , après le roi.

• Sur le plan économique, Colbert met en œuvre une politique interventionniste et protectionniste .

Il réorganise le commerce et l'industrie en permettant aux manufactures de se développer, en favorisant les compagnies à monopole et en simplifiant les douanes intérieures .

Quelque 400 manufactures sont ainsi créées sous son mini stère.

• Colbert joue un rôle très important dans l'organi sation de l'administration française , dans laquelle il voit l'instrument idéal pour asseoir la puissance royale .

Il améliore ainsi la fonction des intendants, renforce encore la centralisation monarchique et uniformise les différentes législation s.

Des ordonnances publiées entre 1667 et 1677 harmonisent le droit civil, le droit criminel et le droit commercial.

• Son activité administrative et économique est complétée par une véritable politique culturelle .

Fondateur de l'Acad émie des inscription s {1663), il organise aussi les Académies des sciences {1666), de la musique (1669 ) et de l'architecture {1671 ) .

• la fin de sa vie est marquée par un certain nombre de difficultés dues d'une part à l'animosité que lui porte louvois , à la diminution de la faveur du roi, et surtout aux multipl es résistance s dont font preuve les agents économiques à l'encontre d e sa politique .

la bourgeoi sie d'affaires comme la noble sse, peu disposées à s'engager dans les grand es opérations commerciales et industrielles, sont très peu intéressées par sa politique d'investisse ments extérieurs .

• Pour autant, à sa mort en 1683 , Colbert, qui est salué comme l'inventeur de l'administration moderne , laisse en héritage un mode strict de gestio n des finances publique s.

loUVOIS • François Michell e Tellier, marquis de Louvois {1639- 1691 ), commence trés tôt une carrière de magistra t, comme conseiller au Parlement de Metz .

Son père, Michelle Tellier, chancelier de France, lui obtient en 1655 la charge de secré taire d'État à la Guerre.

Ministre d'État à part entière en 1666 , il entre au Conseil du roi en 1672 .11 cumule cette fonction avec le titr e de surintendant des Poste s {1668 ) et de surint endant des Bâtiments , des Arts et Manufact ures {1683).

• Particulièrement efficace à toutes ces fonctions , louv ois se rend surtout indispensable au roi en forgeant l'Instrument dont ce dernier a besoin pour étendre son hégémo nie sur l'Europe : une armée moderne.

À cet effet, il fait surveiller avec une extrême attention les achats de compagnies et de régiments et institue l'« ordre du tableau » qui permet à des roturiers d'accéder à des grades élevés.

Sous sa direction, la discipline devient plus rigoureuse, notamment grâce au début de l 'encasernement des troupes .

En 1688, la création de la milic e, première ébauche de la conscription , a pour effet d 'augmenter les effect ifs.

On doit également à louvois l'instauration des magasins généraux destinés à pourvoir à l 'approvisionnement des armées, ainsi que l'amélioration de la puissance de feu par la mise sur pied de régiments d'artillerie.

Enfin , Louvois fait construire à Paris l' hôtel des Invalides.

• Sur le plan extérieur , Louvoi s joue un r ô le central d ans la politique des « réunions » de territoires à la couronne , notamment celle de Strasbourg.

• Brutal et port é aux actions violentes , il ordonne le sac du Palatinat (1688) et encourage les dragonnades contre les protestants à la suite de la révocation de l'édit de Nantes {1685 ).

Souvent opposé à Turenn e, il se heurte aussi à Colbert , hostile à l'augme ntation des dépenses militaires .

• louvo is meurt e n 1691, sans doute sur le point d'être disgracié en raison de la profonde inimitié que lui voue madame de Maint enon.

Il passe à la postérité pour son action en faveur de la modernisation de l'arm ée.

CHOISEUL • À la mort du cardinal de Fleury , en 1743, louis XV choisit de gouverner seul, mais madame de Pompadour lui .• ' v ~ \~ 1 1 recommande Étienne­François , comte de Stainville puis duc de Choiseul {1719 -1785 ) qui, après avoir été ambassadeur -1 à Rome et à Vienne , est nommé Secrétaire d'État aux Affaire s étrangères {1758 puis 1766).

• Secrétaire d'État à la Guerre {1761 ) et à la Marine {1761 ), Choiseul est à l'origine de la conclusion du pacte de Famille entre les Bourbons de France, d'Espagne, de Parm e et de Naples contre l'Angleterre {176 1).

• Choiseul parvient à réunir la lorraine {1766 ) et la Corse {1768 ) à la France.

Trop favorable aux parlementaires, il doit s'effacer en 1770 .

L'ÈRE DES RÉFORMATEURS TURGOT • Sur les conseils de Maurepa s, secrétaire d'État à la Marine sou s louis XV, le ro i loui s XVI choi sit de s'ento urer de ministre s de grand talent, comme Chrétien-Guillaume de lamoi gnon de Malesherbes , Premier président de la Cour des aides, Claude louis , comte de Saint-Germain, secré taire d'État à la Guerre , Étienne-Charles de lom élie de Brienne , ministre des Finances , et surtout Turgot et Necker .

• Anne Robert Jacques Turgot {1727- 1781 ), baron de laulne , est d'abord intendant de la généralité de limoges {1761) .

À ce titre , il engage une profonde transformation du limousin.

Acquis aux thèses des physiocrates , qui considèrent la terre el l'agricu lture comme les sources essentielles de la richesse , il fait de la question céréalière le centre de l'économie nationale, idée qu11 développe dans ses Réflexions sur la formation et la distribution des richesses {1766).

• Nommé contrôleur général des Finances e t secrétaire d'État à la Marine {1774 ) par louis XVI, Turgot expose son programme dans sa lettre au roi du 24 août 1774 : " Point d e banqueroute, point d'augmentation d'impositions, point d'emprunt.

., les finances royales étant grevées par une dette énorme, Turgot est résolu à aller vite.

Dès septembr e 1774 , il publie un édit qui instaure la libre circulation des grains ; de janvier 1775 à janvier 1776, d'autre s textes suppr imen t les droits d'octroi et les remplacent par une taxe sur les propriétaires ; en janvier 1776 , des édits suppriment les corporations , maîtri ses et jurande s afin de lever les entraves au progrès technique et d'abaisser les prix de revient.

• Mais les réformes de Turgot heurtent vite trop d'intér êts.

À la suite de l'édit sur la circulation des grains et après une mauvaise récolte qui a entraîné une crise de subsistance, il est rendu responsabl e de la disette par ses détracteurs qui soutiennent un soulèvement populaire resté sous le nom de« guerre des farine s» {1775 ).

• la faiblesse de louis XVI conjuguée à la haine que lui porte Marie-Antoinette sont fatales à Turgot qui démissionn e en mai 1776 .

Il laisse l'impression d'avoir voulu conduire son programme avec une hâte qui ne pouvait que soulever contre lui d 'implacables oppositions .

Il reste que ses réformes auraient pu sauver la royauté.

C'est à Necker qu'il revient de succéder à Turgot.

NEC KU • le Genevois Jacques Necker {1732-1804 ) est banquier à Paris depuis 1762 lorsqu e louis XVI l'appelle en 1776 pour lui confier la direction générale d u Trésor royal.

Il n'entre toutefois pas au Con seil parce qu'il est protestant.

• Opposé à Turgot il soutient dans son ouvrage sur la Législauon et le commerce des grains (1775) la néces sité d 'un contrôle du commer ce afin de protéger les plus pauvres.

• la première tache de Necker consiste à mettre de l'ordre dans les finance s royales et à réaliser des économies .

Il pratique pour cela une politique d'emprunt dans le dessein de rédui re l e d éficit budgétaire, ce qui ne fait qu'aggraver le mal.

• Voulant créer des assem blées provinciale s, il doit renoncer devan t l 'opposition des parlements .

Sous son ministère , la mainmort e -état de vassaux se trouvant dans l'incapacit é l égale de disposer de leur s bien s - et la question préparatoire -la torture légale -sont abolies .

• En 1781, afin de justifier son administration et en vue de trouver de nouveaux emprunts, Necker publi e un Compte rendu au roi qui, en pointant la liste des pensions versées aux courtisans, a pour effet de voir se dres ser contre lui tous ses principaux adversaires conduits par Jean Fréd éric Phélypeaux, comte de Maurepas.

Il doit quitter ses fonctions .

Il met à profit cette disgrâce pour écrire un Traité de l'administration des finances de la France {1784).

• En 1788, alors que l'État est proche de la banquerout e, louis XVIIe rappelle.

Son retour est bien accueilli dans le pays.

S'il parvient à rétablir la confiance sur le plan économique , il se mont r e indécis sur le plan politique .

Il obtient la convocation des étals généraux pour 1789 et le doublement du nombre de représentants du tiers état.

De nouveau confronté à l'hostilité de la Cour , le roi le renvoie pour la deuxième fois le 11 juillet 1789 .

Son renvoi n'est pas étranger à l'insurrection parisienn e qui aboutit à la prise de la Bastille .

• Rappelé le 16 juillet, toujours aussi suspect aux yeux de la Cour , Neck e r ne parvient pas à s'imposer à l'Assembl ée et n'est pas suivi lorsqu'il s'oppose à la confiscation des bien s du clergé et à l'émission des assignats.

Il démissionne en septembre 1790 et rejoint sa demeure de Coppet en Suisse , où il écrit plusieurs ouvrages pour justifier sa gestion et exposer ses idées .. »

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