Nana est un roman qui a été écrit par Émile Zola vers les années 1880. Ce roman traite le thème de la prostitution féminine. Nana raconte l’histoire d’une femme, née en 1852 dans la misère du monde ouvrier, fille de Gervaise et de Coupeau dont l’histoire est narrée dans l'Assommoir. Nana est une jeune mère. Cette jeune femme a mit au monde un fils, Louis, à l’âge de 16 ans. Nana est une femme dans le besoin et a besoin d’argent pour pouvoir élever son fils, c’est pour ça que cette pauvre femme plonge dans la prostitution. Malgré ses problèmes financiers, cela n’empêche pas Nana d’habiter un riche appartement où l’un de ses amants l’a installée. Nana fait également du théâtre. Elle interprète le rôle de Vénus dans un théâtre parisien. Nana ne sait ni parler ni chanter mais ses courbes et son déhanchement affolent tous les hommes, rêvant de la posséder. Il y a notamment de Muffat, un haut dignitaire de l’Empire. De Muffat est un homme chaste, pourtant Nana le ruine et l’humilie tout au long du roman. D’autres victimes de Nana sont conduites à la ruine, comme Steiner en particuliers. Georges Hugon se suicide, Philippe Hugon vole et Vendeuvres devient un escroc et se suicide à son tour. Elle se met néanmoins un moment en ménage avec un homme qu’elle aime, le comédien Fontan, un homme violent qui finit par la battre et qu’elle quittera pour la prostituée Satin, dont elle sera follement amoureuse. Après avoir épuisé toutes ses économies, elle acceptera la manne financière proposée par Muffat qui désire par-dessus tout en faire sa maîtresse. Cette liaison le mènera au bouleversement total de son être, de ses convictions, son comportement et ses principes intègres. Il s’abaissera à une humiliation inhumaine et une complaisance révoltante, contraint d’accepter les moindres caprices de Nana qui lui fait subir les pires infamies jusqu’à lui faire accepter la foule d’amants qu’elle fréquente, alors qu’il n’exigeait d’elle que fidélité en échange de la fortune et de l’honneur qu’il lui sacrifie. Nana atteint le sommet de sa gloire lors d’un grand prix hippique auquel assistent Napoléon III et le tout-Paris, remporté par une pouliche qui porte son nom. Après avoir peu à peu rejeté tous ses amants, elle quitte Paris, sans doute pour la Russie. Plus personne ne sait rien d’elle, jusqu’au moment où elle regagne la capitale. Atteinte de la petite vérole, Nana meurt peu de temps après au moment où l’Empire déclare la guerre à la Prusse.
J’ai aimé ce livre, car on découvre Nana par le théâtre qui a une place prépondérante dans cette œuvre. Il y a une valorisation du théâtre, car on voit qu’il reflète bien la réalité. Malgré que cette œuvre puisse paraître immorale étant donné la mauvaise place des hommes, j’ai prit beaucoup de plaisir à le lire car Zola est un naturaliste qui décrit à merveille la réalité.
