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Muséum national d'histoire naturelle [MNHN] - sciences et techniques.

Publié le 27/04/2013

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histoire
Muséum national d'histoire naturelle [MNHN] - sciences et techniques. 1 PRÉSENTATION Muséum national d'histoire naturelle [MNHN], établissement public français à caractère scientifique, culturel et professionnel créé en 1793, dont le coeur historique est situé au Jardin des Plantes, à Paris. Appelé souvent simplement « le Muséum «, il se déploie sur plus de 14 sites à Paris, en Île-de-France et en régions. Laboratoire de découvertes, creuset et relais des débats scientifiques essentiels, le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) imprime sa marque depuis plusieurs siècles dans le domaine de l'histoire naturelle, et tient aujourd'hui un rôle national et international majeur dans le développement des sciences de la vie. 2 HISTORIQUE En 1635, l'édit royal de Louis XIII crée le Jardin royal des plantes médicinales (aujourd'hui Jardin des plantes), l'un des premiers établissements scientifiques de France. Au XVIIIe siècle, son activité se transforme, passant de l'art de guérir par les plantes à l'histoire naturelle. Avec la nomination de Buffon à sa tête en 1739, qui le dirige durant cinquante ans, le « Jardin du Roi « ne cesse de s'enrichir d'animaux naturalisés rapportés d'expéditions lointaines en Afrique ou en Amérique du Sud. La Révolution donne à l'établissement une existence juridique propre : le 10 juin 1793 naît le Muséum d'histoire naturelle, qui est doté d'une ménagerie abritant des animaux forains et ceux provenant des collections royales. Antoine Laurent de Jussieu le dirige à partir de 1794. D'éminents naturalistes comme Geoffroy Saint-Hilaire ou Georges Cuvier y enseignent. Le Muséum connaît une période de grande prospérité durant la première moitié du XIXe siècle, se tourne vers les sciences expérimentales avec le chimiste Eugène Chevreul (qui, travaillant au Muséum depuis 1810, en est directeur de 1864 à 1879), puis se recentre sur l'histoire naturelle avec Alphonse Milne-Edwards, nommé directeur en 1890. La loi de finances de 1907 lui accorde l'autonomie financière. De 1928 à 1996, un certain nombre de sites régionaux lui sont rattachés. En 1975, un plan de réhabilitation des locaux et de regroupement des laboratoires permet de spectaculaires réalisations : la zoothèque souterraine est créée en 1986 et l'ancienne galerie de zoologie de 1889 est transformée en Grande Galerie de l'Évolution. Ouverte en 1994, cette dernière met en scène, sur 6 000 m2, près de 20 000 animaux (dont 3 000 insectes) choisis parmi les 1,4 million de vertébrés, 50 000 oeufs, 2 millions d'invertébrés marins et les plus de 10 millions d'insectes qui constituent la collection du Muséum. Le statut de 1985 réorganise le Muséum autour de trois conseils qui en assurent la gestion, en remplacement de l'assemblée des professeurs initiée en 1793. En 2001, un nouveau décret redéfinit ses missions, statuts et partenaires. 3 LES IMPLANTATIONS DU MUSÉUM 3.1 Le Jardin des Plantes, coeur historique Le Jardin des Plantes (26 ha), entre la gare d'Austerlitz et la faculté des sciences de Jussieu, comprend des sites d'expositions (Jardin des Plantes proprement dit, Ménagerie, galerie de Minéralogie et de Géologie, galerie d'Anatomie comparée et de Paléontologie, Grande Galerie de l'Évolution...), des unités de recherche (en sciences de la vie, de la Terre et de l'homme), des activités d'enseignement supérieur et de diffusion des connaissances pour tous les publics. 3.2 Les instituts consacrés à l'espèce humaine et à la préhistoire - Le musée de l'Homme, place du Trocadéro, à Paris, possède une importante collection d'objets et de vestiges (costumes, outils, squelettes, crânes, fossiles, moulages...) qui permettent de cerner la définition, la vie et l'histoire de l'homme. Il abrite les galeries d'Anthropologie et de Préhistoire, une bibliothèque-médiathèque et des unités de recherche. - L'Institut de Paléontologie humaine, rue René-Panhard, à Paris, héberge une équipe de recherche qui travaille sur plusieurs thèmes relevant, pour beaucoup, de fouilles préhistoriques programmées dans de nombreux pays. - Le Musée de l'abri Pataud, aux Eyzies-de-Tayac, en Dordogne, abrite un site préhistorique. Il présente le résultat de fouilles menées dans les années 1960 et expose les méthodes de recherche des préhistoriens. C 'est aussi un lieu de recherche, d'archives et de formation d'étudiants en préhistoire. 3.3 Les parcs zoologiques et espaces animaliers - Le Parc zoologique de Paris (couramment appelé zoo de Vincennes, 15 ha), dont la philosophie est de présenter aux visiteurs un aperçu de la biodiversité de la planète et qui possède environ 500 animaux familiers ou rares, donne à voir une centaine d'espèces différentes de mammifères et d'oiseaux. Il participe à plusieurs programmes de réintroduction et de préservation des milieux naturels et développe des coopérations scientifiques et zootechniques internationales en qualité d'expert. - Le Parc zoologique de Clères (Seine-Maritime) abrite une collection exceptionnelle d'oiseaux, la plupart en semi-liberté, ainsi que quelques mammifères. Des recherches y sont menées sur trois thèmes : biologie de la reproduction, génétique, conservation ex situ de la biodiversité. - L'Espace animalier de la Haute-Touche, à Obterre (Indre), est un espace de conservation et de reproduction de 80 espèces de mammifères et de 30 espèces d'oiseaux. On y mène des recherches en médecine vétérinaire, reproduction, génétique, éthologie et écologie. - Le Harmas de Jean-Henri Fabre, à Sérignan-du-Comtat, près d'Orange (Vaucluse), ancienne propriété du célèbre entomologiste classée monument historique, garde les précieuses collections de ce dernier et une partie de son patrimoine mobilier. - L'Arboretum de Chèvreloup, à Roquencourt (Yvelines), héberge 2 500 espèces et variétés d'arbres en provenance du monde entier et constitue un univers d'étude et de recherche pour les généticiens, biologistes et physiologistes. 3.4 Les instituts de botanique et d'écologie - Le Centre d'écologie générale de Brunoy (Essonne), abrite deux équipes de recherche en écologie forestière et stratégie adaptative des organismes vivants. - Le Jardin botanique exotique de Menton (Alpes-Maritimes), créé vers 1895, enrichi d'essences nouvelles, subtropicales et tropicales, de végétaux rares et de plantes alimentaires, est aussi un lieu de recherches portant sur l'acclimatation de ces végétaux et l'histoire des paysages méditerranéens. - Le Centre de conservation du patrimoine naturel de Cherré (Sartre), à 40 km du Mans, se consacre à la connaissance de la flore et de la végétation, à la recherche fondamentale en biologie de la conservation. 3.5 Les instituts de biologie marine - La Station de Biologie marine et Marinarium de Concarneau (Finistère), la plus ancienne du monde, abrite une unité de recherche consacrée à la vie marine et un marinarium ouvert au public. - Le Laboratoire maritime et musée de la Mer de Dinard (Ille-et-Vilaine), lieu de recherche sur les organismes marins, la biologie des populations et le fonctionnement des systèmes côtiers, possède un aquarium-musée de la Mer. 4 LE FONCTIONNEMENT DU MUSÉUM 4.1 Les missions À la fois établissement scientifique et service public, le Muséum assume cinq grandes missions fondatrices : recherche fondamentale et appliquée, gestion et conservation des collections, enseignement et pédagogie, diffusion des connaissances et, enfin, expertise. L'activité de recherche s'appuie sur les sciences de la vie, mais fait aussi appel aux sciences de la Terre et aux sciences humaines et sociales. Elle consiste à inventorier, ordonner et comprendre la diversité biologique et écologique, son origine, son rôle et sa dynamique, afin de contribuer à sa gestion durable. La gestion et la conservation des collections (collections d'organismes vivants, collections inertes, banques de données) tiennent une place centrale. L'ensemble des collections inertes (paléontologie, géologie, minéralogie, météorites, botanique, zoologie, préhistoire, anthropologie, ethnobiologie et collections de chimie) est estimé à plus de 60 millions de spécimens. Première mission énoncée dans le décret fondateur en 1793, l'enseignement, délivré dans une large palette de disciplines, s'adresse à tous les publics et s'appuie sur plus de 200 enseignants-chercheurs, maîtres de conférences et professeurs. Expositions permanentes dans les galeries, temporaires et itinérantes en France ou à l'étranger, présentations de plantes et d'animaux dans les parcs et jardins... : par ses actions de diffusion des connaissances, le Muséum permet à chaque visiteur d'accéder à la culture scientifique et d'accroître ses savoirs. Organisme scientifique et indépendant, il apparaît comme une référence dans le domaine de l'expertise dans le secteur du patrimoine naturel. L'État lui délègue la gestion des procédures de réponse à des engagements nationaux ou internationaux qui font l'objet de conventions : il est, par exemple, l'organisme de référence du Ministère de l'Écologie et du Développement durable pour le programme Natura 2000. 4.2 L'organisation L'établissement est placé sous la tutelle conjointe des ministères chargés de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Écologie. Ses activités sont structurées en quatre directions transversales et dix départements scientifiques formés parfois en partenariat avec d'autres établissements de recherche. Les quatre directions sont la Direction des collections, la Direction des bibliothèques et de la documentation, la Direction de la recherche, de l'enseignement et de la pédagogie, et la Direction de l'information, de la communication, de l'accueil et des partenariats. Les dix départements sont répartis en sept départements de recherche (Écologie et gestion de la biodiversité ; Histoire de la Terre ; Hommes, natures, sociétés ; Milieux et peuplements aquatiques ; Préhistoire ; Régulations, développement et diversité moléculaire ; Systématique et évolution) et trois départements de diffusion (Galeries du Jardin des Plantes ; Parcs botaniques et zoologiques ; Musée de l'Homme). 4.3 Les partenaires Parmi les partenaires scientifiques nationaux du Muséum, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) occupe une place particulière. Les autres partenaires principaux sont l'IRD (Institut de recherche pour le développement), l'INRA (Institut national pour la recherche agronomique), l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), les universités, l'EPHE (École pratique des hautes études) et l'EHESS (École des hautes études en sciences sociales). Sur le plan international, le Muséum est au coeur d'un réseau de partenariats dont les enjeux sont la protection de la biodiversité, le développement durable, la présentation et la transmission au grand public, et un partenaire privilégié des institutions européennes de recherche. Il accueille, par ailleurs, de nombreuses structures associatives (sociétés et associations), auxquelles il participe, telles l'Association de botanique tropicale ou la Société de biologie cellulaire de France. 4.4 Publications, éditions, documentation Le Muséum édite des publications scientifiques depuis 1802, date à laquelle est paru le premier cahier des Annales. Il publie des périodiques spécialisés et des collections de monographies, et édite des ouvrages, seul ou en partenariat. Ses photothèques sont une mine de ressources. Son réseau documentaire est composé de deux bibliothèques centrales (la Bibliothèque centrale et la bibliothèque du musée de l'Homme) et de fonds documentaires spécialisés au sein de chaque département scientifique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« 3. 4 Les instituts de botanique et d’écologie – Le Centre d’écologie générale de Brunoy (Essonne), abrite deux équipes de recherche en écologie forestière et stratégie adaptative des organismes vivants. – Le Jardin botanique exotique de Menton (Alpes-Maritimes), créé vers 1895, enrichi d’essences nouvelles, subtropicales et tropicales, de végétaux rares et de plantes alimentaires, est aussi un lieu de recherches portant sur l’acclimatation de ces végétaux et l’histoire des paysages méditerranéens. – Le Centre de conservation du patrimoine naturel de Cherré (Sartre), à 40 km du Mans, se consacre à la connaissance de la flore et de la végétation, à la recherche fondamentale en biologie de la conservation. 3. 5 Les instituts de biologie marine – La Station de Biologie marine et Marinarium de Concarneau (Finistère), la plus ancienne du monde, abrite une unité de recherche consacrée à la vie marine et un marinarium ouvert au public. – Le Laboratoire maritime et musée de la Mer de Dinard (Ille-et-Vilaine), lieu de recherche sur les organismes marins, la biologie des populations et le fonctionnement des systèmes côtiers, possède un aquarium-musée de la Mer. 4 LE FONCTIONNEMENT DU MUSÉUM 4. 1 Les missions À la fois établissement scientifique et service public, le Muséum assume cinq grandes missions fondatrices : recherche fondamentale et appliquée, gestion et conservation des collections, enseignement et pédagogie, diffusion des connaissances et, enfin, expertise. L’activité de recherche s ’appuie sur les sciences de la vie, mais fait aussi appel aux sciences de la Terre et aux sciences humaines et sociales.

Elle consiste à inventorier, ordonner et comprendre la diversité biologique et écologique, son origine, son rôle et sa dynamique, afin de contribuer à sa gestion durable. La gestion et la conservation des collections (collections d’organismes vivants, collections inertes, banques de données) tiennent une place centrale.

L’ensemble des collections inertes (paléontologie, géologie, minéralogie, météorites, botanique, zoologie, préhistoire, anthropologie, ethnobiologie et collections de chimie) est estimé à plus de 60 millions de spécimens. Première mission énoncée dans le décret fondateur en 1793, l’enseignement, délivré dans une large palette de disciplines, s’adresse à tous les publics et s’appuie sur plus de 200 enseignants-chercheurs, maîtres de conférences et professeurs. Expositions permanentes dans les galeries, temporaires et itinérantes en France ou à l’étranger, présentations de plantes et d’animaux dans les parcs et jardins… : par ses actions de diffusion des connaissances, le Muséum permet à chaque visiteur d’accéder à la culture scientifique et d’accroître ses savoirs.

Organisme scientifique et indépendant, il apparaît comme une référence dans le domaine de l ’expertise dans le secteur du patrimoine naturel.

L’État lui délègue la gestion des procédures de réponse à des engagements nationaux ou internationaux qui font l’objet de conventions : il est, par exemple, l’organisme de référence du Ministère de l’Écologie et du Développement durable pour le programme Natura 2000. 4. 2 L’organisation L’établissement est placé sous la tutelle conjointe des ministères chargés de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Écologie.

Ses activités sont structurées en quatre directions transversales et dix départements scientifiques formés parfois en partenariat avec d’autres établissements de recherche.

Les quatre directions sont la Direction des collections, la Direction des bibliothèques et de la documentation, la Direction de la recherche, de l’enseignement et de la pédagogie, et la Direction de l’information, de la communication, de l’accueil et des partenariats.

Les dix départements sont répartis en sept départements de recherche (Écologie et gestion de la biodiversité ; Histoire de la Terre ; Hommes, natures, sociétés ; Milieux et peuplements aquatiques ; Préhistoire ; Régulations, développement et diversité moléculaire ; Systématique et évolution) et trois départements de diffusion (Galeries du Jardin des Plantes ; Parcs botaniques et zoologiques ; Musée de l’Homme). 4. 3 Les partenaires Parmi les partenaires scientifiques nationaux du Muséum, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) occupe une place particulière.

Les autres partenaires principaux sont l’IRD (Institut de recherche pour le développement), l’INRA (Institut national pour la recherche agronomique), l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), les universités, l’EPHE (École pratique des hautes études) et l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales).

Sur le plan international, le Muséum est au cœur d’un réseau de partenariats dont les enjeux sont la protection de la biodiversité, le développement durable, la présentation et la transmission au grand public, et un partenaire privilégié des institutions européennes de recherche.

Il accueille, par ailleurs, de nombreuses structures associatives (sociétés et associations), auxquelles il participe, telles l ’Association de botanique tropicale ou la Société de biologie cellulaire de France. 4. 4 Publications, éditions, documentation Le Muséum édite des publications scientifiques depuis 1802, date à laquelle est paru le premier cahier des Annales. Il publie des périodiques spécialisés et des collections de monographies, et édite des ouvrages, seul ou en partenariat.

Ses photothèques sont une mine de ressources.

Son réseau documentaire est composé de deux bibliothèques centrales (la Bibliothèque centrale et la bibliothèque du musée de l’Homme) et de fonds documentaires spécialisés au sein de chaque département scientifique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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