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Mourir pour ses idées

Publié le 03/08/2010

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A) Défendre son opinion  B) Défendre sa liberté  C) Une réalité moins évidente    Mourir, oui mais pourquoi ? Si l’on est sur d’une chose, c’est qu’actuellement, il est plus facile de mourir pour protéger sa patrie ou quelqu’un en particulier, soit quelque chose de concret, que de mourir pour ses idées, ses convictions. Car pour décider de se sacrifier ou de risquer sa vie pour une idée, il faut incontestablement qu’elle soit à nos yeux d’une force et d’une amplitude qui bouleversera notre vie ou qui défendra, même après notre mort, des valeurs que nous estimons comme nobles.    A) L’opinion est une notion qui mérite d’être défendue, même au prix de sa vie, car elle nous permet d’exprimer les pensées profondes et les valeurs en lesquelles nous croyons. L’un des défenseur de l’opinion publique le plus connu est le journaliste, qui, par exemple, par à l’étranger dans des pays en guerre pour y dénoncer les atrocités et pour rétablir l’une des valeurs fondamentales : la Vérité, et cela avec un fort taux de risque. Si l’on sort du cadre publique, peut de personne en France sont prêtes à mourir pour leurs opinions, sauf des cas extrêmes où par exemple la personne appartiendrait à une secte, et devrait accomplir des rituels illégaux et dangereux voir mortels dans le but de pouvoir se dévouer à ses croyances. On peut aussi prendre en exemple les kamikazes (qui le font par croyance, et non par manque financier), qui se vouent à une mort certaine pour la défense d’une idéologie qui influencera leur ère…    B) Nous allons à présent aborder une autre valeur fondamentale ; la liberté. En évitant de parler de la défense de la liberté au niveau public (défense du pays, partie précédente), il est tout de même possible de l’étudier au niveau individuel. Par exemple, nous pouvons aborder le sujet de la Grève de la Faim toujours très pratiquée en France car elle est non violente et permet de faire pression sur la cible de la grève en mettant sa vie en péril. Il existe une aussi une forme très répandue de mort pour sa liberté : le suicide. Celui-ci permet à des personnes très mélancoliques de se libérer de leurs souffrances et de leurs existences, par la mort.    C) Cependant une idée vaut elle vraiment la peine que l’on meurt pour elle ? Et si ces idées n’étaient que fictives, passagères ? Tant de personne sont mortes en vain pour des convictions qui aujourd’hui n’existent plus. C’est ainsi que Georges Brassens, dans sa chanson « Mourir pour des idées « soutient qu’aucune idée ne mérite tel sacrifice. Mais alors, comment vivre pour une idée si l’on n’est pas prêt à mourir pour elle ? Que doit on faire si la vie nous impose de faire un choix entre trahir ses convictions ou mourir ? Pour répondre à cette question, l’exemple de Gandhi s’impose : Il a décidé de consacrer sa vie à la vérité, à la quête de sa vérité. C’est un choix difficile qui exige de faire le tri de ses illusions, ses désirs, ses paradoxes pour accéder à une forme d’authenticité. Mais ayant fait ce choix avec toute la lucidité qui s’impose, il a pu ainsi dépasser l’alternative mourir ou ne pas mourir.  Ayant décidé de vivre pour sa vérité, la possibilité de mourir plus tôt ou plus tard était dépassée. Seule comptait cette exigence de rester guidé par la vérité, quelles qu’en soient les conséquences mêmes mortelles. Gandhi a maintes fois démontré que mourir aujourd’hui où demain n’entrait pas dans ses considérations. C’est peut être cela qui l’a rendu si vivant hier et encore aujourd’hui après sa mort (Gandhi est mort assassiné)…

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