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Montréal 1 PRÉSENTATION Montréal, ville du sud-est du Canada située sur le fleuve Saint-Laurent, dans le sud de la province du Québec, à environ 50 km de la frontière avec la Nouvelle-Angleterre aux États-Unis.

Publié le 17/04/2013

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Montréal 1 PRÉSENTATION Montréal, ville du sud-est du Canada située sur le fleuve Saint-Laurent, dans le sud de la province du Québec, à environ 50 km de la frontière avec la Nouvelle-Angleterre aux États-Unis. Deuxième ville du Canada après Toronto en termes de population et de puissance économique, Montréal est peuplée majoritairement par des francophones et figure au deuxième rang mondial des villes de langue française, après Paris. 2 ÉCONOMIE 2.1 Un tissu économique diversifié L'économie de Montréal place la ville au premier rang de la province du Québec dans ce domaine. Important centre commercial, axe de transit et place financière, elle dispose d'activités économiques diversifiées : industries pharmaceutique, chimique, textile ou alimentaire, brasseries, équipements électroniques, matériels de haute technologie et aéronautique ; le secteur tertiaire reste toutefois prédominant, puisque le tourisme joue un rôle de première importance (plusieurs millions de visiteurs par an) et la ville abrite le siège social de nombreuses sociétés. 2.2 Un important réseau de communications Montréal est l'un des plus grands centres de transports du Canada. Son port, inauguré en 1959 et situé sur un bras du Saint-Laurent, est le premier du pays : céréales et produits pétroliers y sont les principales marchandises en transit. Le réseau de communications se distingue également par cinq grands ponts -- d'ouest en est, le pont Mercier, le pont Champlain, le pont Victoria, le pont de la Concorde et le pont Jacques-Cartier -- qui enjambent le Saint-Laurent. En outre, la ville est desservie par de nombreuses autoroutes, un métro et par les aéroports internationaux de Montréal-Trudeau (Montréal-Dorval jusqu'en janvier 2004) pour les passagers et Montréal-Mirabel pour les cargos et l'aviation générale. 3 PAYSAGE URBAIN Depuis le 1er janvier 2002, la nouvelle ville de Montréal est constituée de 27 arrondissements, chacun ayant sa propre identité historique, démographique et architecturale. Le paysage urbain de la ville est ainsi remarquable par le mélange d'une architecture ancienne et d'un urbanisme moderne. 3.1 Ville-Marie et Plateau Mont-Royal Les arrondissements de Ville-Marie et du Plateau Mont-Royal représentent le coeur historique de la ville de Montréal. 3.1.1 Vieux-Montréal Le Vieux-Montréal s'étend, du nord au sud, de la rue Saint-Antoine au secteur du port ; il est bordé à l'ouest par la rue McGill et à l'est par la rue Berri. Le quartier témoigne, par son architecture et ses édifices, des siècles passés et des différentes étapes clés de son histoire : le vieux séminaire de Saint-Sulpice (1684), le château Ramezay (1705), la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours (1771), la basilique Notre-Dame (1824), le marché Bonsecours (1844), la Banque de Montréal (1845), le vieux palais de justice de Montréal (1851), l'ancienne Bourse de Montréal (1903), l'hôtel de ville (1926), la Banque canadienne nationale (1965) ou encore le pavillon JacquesCartier (1991). 3.1.2 Vieux-Port Le Vieux-Port de Montréal est l'un des secteurs les plus touristiques du Vieux-Montréal et le véritable berceau de la ville. Il abrite notamment la tour de l'Horloge (inaugurée en 1922), le canal de Lachine (ouvert à la navigation en 1824, déclaré site historique national en 1929 et rouvert en 1992 après vingt-deux ans de fermeture). 3.1.3 Centre-ville Le centre-ville de Montréal se trouve entre le parc du Mont-Royal et le Vieux-Montréal ; fortement urbanisé, il abrite le quartier des affaires, les immeubles commerciaux et les magasins de luxe qui bordent la rue Sainte-Catherine, l'une des principales artères de la ville. La place Ville-Marie et la place Bonaventure, situées dans l'ouest du centre-ville, reflètent également l'urbanisme contemporain caractérisé par la présence de gratte-ciel ; elles abritent par ailleurs un important réseau piétonnier souterrain qui relie le métro aux grands magasins, aux boutiques, aux restaurants et aux galeries, formant un ensemble de communications « sous la ville « réparti sur plusieurs niveaux. 3.1.4 Plateau Mont-Royal Résidentiel et populaire, l'arrondissement du plateau Mont-Royal est le véritable pôle culturel de la ville (nombreux magasins, cafés et restaurants), articulé autour des rues Saint-Denis et Saint-Laurent et de l'avenue Mont-Royal (soit le Quartier latin). Lieu d'implantation des premiers immigrants européens, il a été choisi par la communauté artistique dans les années 1960 et 1970, comme en témoignent certains romans de Mordecai Richler notamment. Il abrite également l'un des plus grands espaces verts de la ville, le parc Lafontaine. 3.2 Les autres arrondissements 3.2.1 Ouest-de-l'Île La partie ouest de l'île de Montréal (ou Ouest-de-l'Île) comprend, d'ouest en est et du nord au sud, les arrondissements suivants : Pierrefonds/Senneville, L'ÎleBizard/Sainte-Geneviève/Sainte-Anne-de-Bellevue, Beaconsfield/Baie d'Urfé, Kirkland, Dollard-des-Ormeaux/Roxboro, Pointe-Claire, Dorval/L'Île-Dorval, Saint-Laurent, Lachine, LaSalle, Mont-Royal, Côte-Saint-Luc/Hampstead/Montréal-Ouest, Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce (ou CDN-NDG), Westmount, Sud-Ouest et Verdun. 3.2.2 Est-de-l'Île La partie est de l'île de Montréal (ou Est-de-l'Île) est composée, d'ouest en est et du nord au sud, des arrondissements suivants : Ahuntsic/Cartierville (qui fait la liaison entre les parties ouest et est, le long de la côte nord de l'île), Villeray/Saint-Michel/Parc-Extension, Outremont, Montréal-Nord, Saint-Léonard, Rosemont-Petite-Patrie, Mercier/Hochelaga-Maisonneuve, Anjou et Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles/Montréal-Est. Selon ce découpage géographique artificiel de l'île de Montréal, Ville-Marie et le plateau Mont-Royal occupent également ce secteur Est-de-l'Île. 4 ARTS ET CULTURE 4.1 Musées et institutions culturelles Parmi les principaux musées de la ville de Montréal figurent le musée des Beaux-Arts (le plus ancien musée canadien, fondé en 1860 sous le nom anglais d'Art Association of Montreal), le musée d'Art contemporain (1964), le Musée historique du Château Ramezay (1895), le musée McCord (1921) consacré aux arts et coutumes des peuples canadiens (950 000 objets) et le musée Stewart (situé dans le Fort de l'île Sainte-Hélène et inauguré en 1955) retraçant l'exploration du Canada. Outre ses nombreux musées, Montréal dispose d'un réseau de Maisons de la culture, qui sont autant de lieux de diffusion culturelle, et du Centre canadien d'architecture, à la fois musée et centre d'étude dont le bâtiment a été inauguré en 1989. L'Orchestre symphonique de Montréal (ou OSM, fondé en 1934), l'Orchestre métropolitain du Grand Montréal (1981), l'Orchestre baroque (ou OBM, 1989) et l'Opéra de Montréal (1980) sont les principaux ensembles musicaux de la ville. Le Biodôme de Montréal (créé en 1992), qui abrite un insectarium, un planétarium et un jardin botanique, est l'une des plus célèbres attractions touristiques de la ville. Le parc Jean-Drapeau, vitrine culturelle et sportive, a accueilli l'exposition universelle en 1967, les jeux Olympiques d'été en 1976 et la première édition des Fêtes des Neiges en 1982 ; anciennement parc des îles de Montréal (jusqu'en 2000), il comprend également le circuit automobile de formule 1 Gilles-Villeneuve (construit en 1978), et la nouvelle Biosphère (édifiée en 1995). 4.2 Manifestations culturelles Chaque année, Montréal organise de nombreuses manifestations culturelles d'envergure internationale : le Festival international de jazz (créé en 1980), les FrancoFolies (1989), le Coup de coeur francophone (1987), qui se tient également dans d'autres villes de la province, le Festival des Films du monde (1977), le Festival international du Film sur l'art (1981) et le Festival de Théâtre des Amériques (1985). 4.3 Enseignement L'université de Montréal (fondée en 1876) et l'université du Québec à Montréal (1968) sont les deux principaux établissements d'enseignement supérieur de langue française de la ville, tandis que l'université McGill (1821) et l'université Concordia (1974) utilisent l'anglais. La Bibliothèque de Montréal est composée d'une bibliothèque centrale et d'un réseau de bibliothèques par arrondissement. 5 HISTOIRE 5.1 La fondation de Montréal (1535-1760) L'explorateur français Jacques Cartier débarque sur l'île de Montréal le 2 octobre 1535, près du village iroquois d'Hochelaga, au pied de l'actuel mont Royal. En 1603, Samuel de Champlain y établit un comptoir marchand. Le premier village européen permanent remonte à la fondation de la mission Ville-Marie sur les rives du SaintLaurent en 1642 par l'administrateur français Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve. En 1663, Ville-Marie devient le chef-lieu du « gouvernement de Montréal « et fonctionne comme un « relais « des institutions françaises en Nouvelle-France. Dix ans plus tard, les premières rues de la ville sont tracées. En 1701, le traité de paix de Montréal met fin au conflit entre les Français et les Iroquois. La communauté peut alors se livrer au commerce de la fourrure, qui contribue à son développement économique et démographique. 5.2 De la domination britannique à l'intégration au sein du Canada (1760-1849) Prise par les Britanniques en 1760, Montréal est annexée à l'Empire britannique en 1763. La ville est ensuite occupée par les troupes américaines au début de la guerre de l'Indépendance, en 1775 et en 1776. À partir de 1820, des tensions éclatent entre les communautés anglophone et francophone, qui aboutissent à la rébellion des patriotes en 1837, suivie d'une seconde révolte, un an plus tard. En 1840, l'Acte d'union est promulgué : Montréal est intégrée aux provinces du Canada-Uni et accueille le siège du gouvernement de 1844 à 1849 ; elle est alors essentiellement anglophone. 5.3 Montréal prend son envol (1849-1959) À partir du milieu du XIXe siècle environ, Montréal appuie son expansion sur l'aménagement de sa rade et sur l'arrivée du chemin de fer ; la Canadian Pacific Railway est fondée en 1881. La ville attire désormais de nombreux industriels et des immigrants du monde entier et devient le premier centre commercial, industriel et financier du Canada au début du XXe siècle. En 1883, le village d'Hochelaga est le premier annexé à la ville de Montréal ; d'autres municipalités le sont par la suite, si bien que la zone métropolitaine de Montréal continue à s'étendre. L'arrivée en masse d'une population non plus anglophone, mais francophone, contribue à la croissance de la cité montréalaise, qui inaugure par ailleurs un tunnel ferroviaire sous le mont Royal en 1917, se dotant ainsi d'infrastructures nécessaires à son développement. La crise de 1929 provoque un net ralentissement de l'activité économique de la ville, mais la prospérité est de retour à l'aube de la Seconde Guerre mondiale ; illustration de ce renouveau, l'aéroport Montréal-Dorval est inauguré en 1941 et la voie maritime du Saint-Laurent en 1959. 5.4 Une métropole internationale au carrefour des cultures francophone et anglophone (depuis 1959) Au cours des années 1960, Montréal souffre de la domination du « modèle américain « qui aspire Toronto dans son sillage ; celle-ci devient la première ville du pays en termes démographique, économique et financier. Toutefois, à la faveur d'efforts intensifs de promotion de la culture francophone -- notamment symbolisés par la « révolution tranquille « souhaitée et incarnée par Jean Lesage de 1960 à 1966 --, la capitale québécoise acquiert un statut de métropole culturelle qui autorise l'organisation de l'Exposition universelle en 1967 -- au cours de laquelle le général de Gaulle soutient les revendications nationalistes d'un historique « vive le Québec libre ! « -- et des jeux Olympiques d'été en 1976. Partagée entre les cultures francophone et anglophone, à la fois bilingue et cosmopolite, Montréal offre une illustration politique de cette double identité lors du référendum sur la souveraineté du Québec en 1995 : les habitants anglophones votent majoritairement « non « à l'indépendance (près de 80 p. 100 des suffrages), tandis que la population francophone opte pour un « oui « moins massif que le reste de la province (47,5 p. 100 contre 49,4 p. 100 au total). Le 1er janvier 2002, Montréal intègre plusieurs municipalités de l'agglomération ; la nouvelle ville de Montréal est désormais constituée de 27 arrondissements. Population (2001) : 1 039 534 habitants ; agglomération : 3 666 300 habitants.
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« Mercier/Hochelaga-Maisonneuve, Anjou et Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles/Montréal-Est. Selon ce découpage géographique artificiel de l’île de Montréal, Ville-Marie et le plateau Mont-Royal occupent également ce secteur Est-de-l’Île. 4 ARTS ET CULTURE 4.1 Musées et institutions culturelles Parmi les principaux musées de la ville de Montréal figurent le musée des Beaux-Arts (le plus ancien musée canadien, fondé en 1860 sous le nom anglais d’Art Associationof Montreal), le musée d'Art contemporain (1964), le Musée historique du Château Ramezay (1895), le musée McCord (1921) consacré aux arts et coutumes des peuplescanadiens (950 000 objets) et le musée Stewart (situé dans le Fort de l’île Sainte-Hélène et inauguré en 1955) retraçant l’exploration du Canada. Outre ses nombreux musées, Montréal dispose d’un réseau de Maisons de la culture, qui sont autant de lieux de diffusion culturelle, et du Centre canadien d'architecture, àla fois musée et centre d’étude dont le bâtiment a été inauguré en 1989. L'Orchestre symphonique de Montréal (ou OSM, fondé en 1934), l’Orchestre métropolitain du Grand Montréal (1981), l’Orchestre baroque (ou OBM, 1989) et l’Opéra deMontréal (1980) sont les principaux ensembles musicaux de la ville. Le Biodôme de Montréal (créé en 1992), qui abrite un insectarium, un planétarium et un jardin botanique, est l’une des plus célèbres attractions touristiques de la ville.

Leparc Jean-Drapeau, vitrine culturelle et sportive, a accueilli l’exposition universelle en 1967, les jeux Olympiques d’été en 1976 et la première édition des Fêtes des Neigesen 1982 ; anciennement parc des îles de Montréal (jusqu’en 2000), il comprend également le circuit automobile de formule 1 Gilles-Villeneuve (construit en 1978), et lanouvelle Biosphère (édifiée en 1995). 4.2 Manifestations culturelles Chaque année, Montréal organise de nombreuses manifestations culturelles d’envergure internationale : le Festival international de jazz (créé en 1980), les FrancoFolies(1989), le Coup de cœur francophone (1987), qui se tient également dans d’autres villes de la province, le Festival des Films du monde (1977), le Festival international duFilm sur l’art (1981) et le Festival de Théâtre des Amériques (1985). 4.3 Enseignement L'université de Montréal (fondée en 1876) et l'université du Québec à Montréal (1968) sont les deux principaux établissements d’enseignement supérieur de languefrançaise de la ville, tandis que l'université McGill (1821) et l'université Concordia (1974) utilisent l’anglais.

La Bibliothèque de Montréal est composée d’une bibliothèquecentrale et d’un réseau de bibliothèques par arrondissement. 5 HISTOIRE 5.1 La fondation de Montréal (1535-1760) L'explorateur français Jacques Cartier débarque sur l'île de Montréal le 2 octobre 1535, près du village iroquois d'Hochelaga, au pied de l'actuel mont Royal.

En 1603,Samuel de Champlain y établit un comptoir marchand.

Le premier village européen permanent remonte à la fondation de la mission Ville-Marie sur les rives du Saint-Laurent en 1642 par l'administrateur français Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve.

En 1663, Ville-Marie devient le chef-lieu du « gouvernement de Montréal » etfonctionne comme un « relais » des institutions françaises en Nouvelle-France.

Dix ans plus tard, les premières rues de la ville sont tracées. En 1701, le traité de paix de Montréal met fin au conflit entre les Français et les Iroquois.

La communauté peut alors se livrer au commerce de la fourrure, qui contribue àson développement économique et démographique. 5.2 De la domination britannique à l'intégration au sein du Canada (1760-1849) Prise par les Britanniques en 1760, Montréal est annexée à l'Empire britannique en 1763.

La ville est ensuite occupée par les troupes américaines au début de la guerre del'Indépendance, en 1775 et en 1776.

À partir de 1820, des tensions éclatent entre les communautés anglophone et francophone, qui aboutissent à la rébellion des patriotesen 1837, suivie d'une seconde révolte, un an plus tard.

En 1840, l'Acte d'union est promulgué : Montréal est intégrée aux provinces du Canada-Uni et accueille le siège dugouvernement de 1844 à 1849 ; elle est alors essentiellement anglophone. 5.3 Montréal prend son envol (1849-1959) À partir du milieu du XIXe siècle environ, Montréal appuie son expansion sur l'aménagement de sa rade et sur l'arrivée du chemin de fer ; la Canadian Pacific Railway est fondée en 1881.

La ville attire désormais de nombreux industriels et des immigrants du monde entier et devient le premier centre commercial, industriel et financier duCanada au début du XXe siècle. En 1883, le village d’Hochelaga est le premier annexé à la ville de Montréal ; d’autres municipalités le sont par la suite, si bien que la zone métropolitaine de Montréalcontinue à s'étendre.

L'arrivée en masse d'une population non plus anglophone, mais francophone, contribue à la croissance de la cité montréalaise, qui inaugure parailleurs un tunnel ferroviaire sous le mont Royal en 1917, se dotant ainsi d’infrastructures nécessaires à son développement. La crise de 1929 provoque un net ralentissement de l’activité économique de la ville, mais la prospérité est de retour à l’aube de la Seconde Guerre mondiale ; illustrationde ce renouveau, l’aéroport Montréal-Dorval est inauguré en 1941 et la voie maritime du Saint-Laurent en 1959. 5.4 Une métropole internationale au carrefour des cultures francophone et anglophone (depuis 1959) Au cours des années 1960, Montréal souffre de la domination du « modèle américain » qui aspire Toronto dans son sillage ; celle-ci devient la première ville du pays entermes démographique, économique et financier. Toutefois, à la faveur d’efforts intensifs de promotion de la culture francophone — notamment symbolisés par la « révolution tranquille » souhaitée et incarnée par JeanLesage de 1960 à 1966 —, la capitale québécoise acquiert un statut de métropole culturelle qui autorise l’organisation de l’Exposition universelle en 1967 — au cours delaquelle le général de Gaulle soutient les revendications nationalistes d’un historique « vive le Québec libre ! » — et des jeux Olympiques d’été en 1976. Partagée entre les cultures francophone et anglophone, à la fois bilingue et cosmopolite, Montréal offre une illustration politique de cette double identité lors du référendumsur la souveraineté du Québec en 1995 : les habitants anglophones votent majoritairement « non » à l’indépendance (près de 80 p.

100 des suffrages), tandis que lapopulation francophone opte pour un « oui » moins massif que le reste de la province (47,5 p.

100 contre 49,4 p.

100 au total). Le 1 er janvier 2002, Montréal intègre plusieurs municipalités de l’agglomération ; la nouvelle ville de Montréal est désormais constituée de 27 arrondissements.. »

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