Montaigne (Michel Eyquem, Seigneur de) 1533-1592 Extraits des Essais
Publié le 18/12/2010
Extrait du document
Au plus élevé trône du monde, nous ne sommes assis que sur notre cul.
Chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition.
D'après Montaigne, celui «qui se connaît, connaît aussi les autres.«
Plutôt la tête bien faite que bien pleine.
Le professeur, et par conséquent l’élève, ne doivent pas accumuler un savoir mais plutôt développer des capacités
de compréhension et de critique.
Savoir par coeur n'est pas savoir : c'est tenir ce qu'on a donné en garde à sa mémoire.
"L'oreiller de Montaigne"
Montaigne vantait les avantages de l'ignorance et de la fuite du savoir pour mieux se consacrer à la connaissance
de soi : «Ô que c'est un doux et mou chevet, et sain, que l'ignorance et l'incuriosité, à reposer une tête bien
faite!«
Philosopher, c'est apprendre à mourir.
Qui a appris à mourir, il a désappris à servir.
Montaigne rassurera le lecteur en lui démontrant que la mort ne le concerne ni mort ni vif : «vif, parce que vous
êtes; mort, parce que vous n'êtes plus.«
Qui craint de souffrir, il souffre déjà de ce qu'il craint.
La vraie liberté, c'est de pouvoir toute chose sur soi.
Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant :
«Parce que c'était lui, parce que c'était moi.«
Il est ici question de l'amitié ambiguë entre Montaigne et Etienne de La Boétie. La formule évoque l'aspect
inexplicable et irrationnel de l'amitié et de l'amour!
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