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montagnes, mal des - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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montagnes, mal des - Mécedine. montagnes, mal des, trouble provoqué par la raréfaction de l'oxygène à haute altitude. Il touche les alpinistes qui réalisent trop rapidement une ascension. Ce terme groupe divers troubles mais le plus courant est le mal aigu des montagnes pouvant entraîner un oedème, pulmonaire ou cérébral. La cause exacte du mal des montagnes est inconnue, bien que les chercheurs pensent qu'un apport insuffisant d'oxygène puisse altérer le fonctionnement de pompe à sodium située dans les parois cellulaires. Si la quantité d'oxygène est insuffisante, cette pompe permet l'accumulation de sodium dans la cellule. Cela provoque une entrée excessive d'eau dans les cellules, entraînant leur gonflement, ou oedème, particulièrement dangereux pour les poumons ou le cerveau. Le mal des montagnes se caractérise habituellement par des céphalées, un essoufflement, des troubles du sommeil et parfois des nausées. Ces symptômes se manifestent chez près de 20 p. 100 des personnes qui se rendent à une altitude de 2 400 m en moins d'une journée. Les céphalées seraient causées par un oedème cérébral limité. La dyspnée résulte de la baisse du taux d'oxygène dans l'air et du gonflement des tissus traversés par l'oxygène au cours de la respiration. Les oedèmes pulmonaires et cérébraux se développent généralement lorsque la personne séjourne à plus de 2 700 m d'altitude pendant un à quatre jours. L'oedème pulmonaire se caractérise par une forte toux produisant une expectoration spumeuse et parfois teintée de sang. La pression sanguine des poumons augmente, les cellules gonflent et les capillaires deviennent perméables. Les liquides corporels et les globules rouges pénètrent alors dans les sacs alvéolaires des poumons et font obstacle au passage de l'oxygène. L'oedème cérébral se caractérise par des vertiges, une démarche ébrieuse, une certaine confusion et des hallucinations. Les personnes atteintes de mal des montagnes doivent boire abondamment pour compenser la perte d'eau. Les céphalées disparaissent généralement avec de l'ibuprofène ou de l'aspirine. Le mal des montagnes s'estompe normalement en 24 à 48 heures, lorsque le corps s'est habitué à la diminution de l'oxygène ambiant. Les personnes souffrant d'oedème pulmonaire ou cérébral grave peuvent décéder en quelques heures. Elles doivent être transportées d'urgence à une altitude plus basse. L'utilisation d'un masque à oxygène ou d'une enceinte pressurisée peut également être utile. Une ascension lente permet d'éviter le mal des montagnes et de favoriser l'acclimatation de l'organisme à une haute altitude. Les marcheurs éviteront tout problème en séjournant 24 heures à 2 000 m et en ne gravissant ensuite pas plus de 600 m par jour. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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