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Molière: Dom Juan

Publié le 04/04/2013

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juan

Molière écrit  à partir d'août 1664, Dom Juan s’inspirant de l’auteur espagnol Tirso de Molina et destinée à remplacer Tartuffe à l'affiche : courageusement, il y reprend l'attaque contre l'hypocrisie ; Dom Juan fera à son tour l'objet d'une violente attaque des dévots. La pièce, créée le 15 février 1665, connaît un vif succès et sera représentée 15 fois jusqu'au 20 mars. Mais Molière ne la fait pas imprimer, et elle ne sera plus représentée de son vivant. Il y a donc une vive contradiction entre la date d’écriture de la pièce correspondant à l’époque classique se caractérisant par l’importance donnée à la clarté, la raison, la mesure, les codes et la morale ainsi que l’imitation des Anciens et la fréquente référence à l’Antiquité et le fait que Molière soit considéré comme un des plus grands  dramaturges classique et sa date de parution en 1682 qui correspond à la naissance du mythe de Dom Juan à l’époque baroque. Nous allons donc nous demander ici, en nous penchant plus particulièrement sur le genre classique et le genre baroque, quel genre correspond le mieux à Dom Juan. En première partie nous verrons les caractéristiques qui font de cette pièce une pièce baroque et en deuxième partie nous montrerons qu’elle présente aussi des caractéristiques baroques.  I-Dom Juan présente les caractéristiques du mouvement baroque.       Dom Juan est une pièce à forte intensité baroque. En effet ce mouvement se traduit par une instabilité et des libertés fortes comme l’absence de mesure. Ainsi, nous allons voir tous les éléments qui nous montrent l’importance du baroque dans cette œuvre.   A) Les trois unités non respectés  Aucune des trois unités n’est respectée. Tout d’abord l’unité de lieu. Durant les cinq actes de Dom Juan, les personnages se baladent dans différents lieux comme la forêt, la maison de Dom Juan… L’unité de temps n’est pas respectée elle aussi. Quoique plus que celle du lieu. L’action se déroule en  trente-six heures au lieu des vingt-quatre heures conventionnelles pour le genre classiques. Molière n’a donc pas ignoré la notion d’unité de temps mais l’a aménagé. L’unité d’action, elle non plus n’est  pas plus respectée. De nombreuses histoires sont racontées tout au long de la pièce. L’acte III, scène 2, appelé la scène du Pauvre raconte une histoire à elle-même qui n’est pas considérée comme un pilier de la pièce. En effet, la scène pourrait être supprimée sans avoir un impact sur Dom Juan. L’acte II lui aussi est une sorte de parenthèse dans la pièce.   B)  Une pièce contre la bienséance   La règle de la bienséance est elle aussi bafouée. Dans l’œuvre, Molière utilise plusieurs fois les armes comme par exemple  par une didascalie dans l’acte III, scène 3 quand Don Carlos est « l’épée à la main « et que Dom Juan revient lui aussi « l’épée à la main «. Ainsi, il fait une atteinte à la bienséance car cette règle interdit de choquer le public notamment avec des combats armés.    C) L’apparition du fantastique  La principale particularité de cette pièce de Molière est la présence du fantastique vers le milieu de l’œuvre. Avec tout d’abord, la statue du commandeur qui est en quelque sorte vivante dans l’acte III.  Vient ensuite l’apparition dans l’acte V d’un spectre sous la forme d’une femme voilée. Pour conclure   Molière écrit  à partir d'août 1664, Dom Juan s’inspirant de l’auteur espagnol Tirso de Molina et destinée à remplacer Tartuffe à l'affiche : courageusement, il y reprend l'attaque contre l'hypocrisie ; Dom Juan fera à son tour l'objet d'une violente attaque des dévots. La pièce, créée le 15 février 1665, connaît un vif succès et sera représentée 15 fois jusqu'au 20 mars. Mais Molière ne la fait pas imprimer, et elle ne sera plus représentée de son vivant. Il y a donc une vive contradiction entre la date d’écriture de la pièce correspondant à l’époque classique se caractérisant par l’importance donnée à la clarté, la raison, la mesure, les codes et la morale ainsi que l’imitation des Anciens et la fréquente référence à l’Antiquité et le fait que Molière soit considéré comme un des plus grands  dramaturges classique et sa date de parution en 1682 qui correspond à la naissance du mythe de Dom Juan à l’époque baroque. Nous allons donc nous demander ici, en nous penchant plus particulièrement sur le genre classique et le genre baroque, quel genre correspond le mieux à Dom Juan. En première partie nous verrons les caractéristiques qui font de cette pièce une pièce baroque et en deuxième partie nous montrerons qu’elle présente aussi des caractéristiques baroques.  I-Dom Juan présente les caractéristiques du mouvement baroque.       Dom Juan est une pièce à forte intensité baroque. En effet ce mouvement se traduit par une instabilité et des libertés fortes comme l’absence de mesure. Ainsi, nous allons voir tous les éléments qui nous montrent l’importance du baroque dans cette œuvre.   A) Les trois unités non respectés  Aucune des trois unités n’est respectée. Tout d’abord l’unité de lieu. Durant les cinq actes de Dom Juan, les personnages se baladent dans différents lieux comme la forêt, la maison de Dom Juan… L’unité de temps n’est pas respectée elle aussi. Quoique plus que celle du lieu. L’action se déroule en  trente-six heures au lieu des vingt-quatre heures conventionnelles pour le genre classiques. Molière n’a donc pas ignoré la notion d’unité de temps mais l’a aménagé. L’unité d’action, elle non plus n’est  pas plus respectée. De nombreuses histoires sont racontées tout au long de la pièce. L’acte III, scène 2, appelé la scène du Pauvre raconte une histoire à elle-même qui n’est pas considérée comme un pilier de la pièce. En effet, la scène pourrait être supprimée sans avoir un impact sur Dom Juan. L’acte II lui aussi est une sorte de parenthèse dans la pièce.   B)  Une pièce contre la bienséance   La règle de la bienséance est elle aussi bafouée. Dans l’œuvre, Molière utilise plusieurs fois les armes comme par exemple  par une didascalie dans l’acte III, scène 3 quand Don Carlos est « l’épée à la main « et que Dom Juan revient lui aussi « l’épée à la main «. Ainsi, il fait une atteinte à la bienséance car cette règle interdit de choquer le public notamment avec des combats armés.    C) L’apparition du fantastique  La principale particularité de cette pièce de Molière est la présence du fantastique vers le milieu de l’œuvre. Avec tout d’abord, la statue du commandeur qui est en quelque sorte vivante dans l’acte III.  Vient ensuite l’apparition dans l’acte V d’un spectre sous la forme d’une femme voilée. Pour conclure

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