moliere

Du lecteur au spectateur Analyse d’extraits : MOLIERE, L’Ecole des femmes Extrait 1 : Acte II, scène 5 Agnès raconte à Arnolphe sa première rencontre avec Horace. Lecture du texte (v. 485 à 516) : 1. Comment et avec qui Agnès a-t-elle communiqué ? 2. Donnez un titre à chacune des répliques d’Agnès. 3. Identifiez le procédé de style qui rend le récit d’Agnès comique. 4. Quelle métaphore n’a-t-elle pas comprise (v. 511) ? 5. Quelles sont les réactions d’Arnolphe et la fonction de l’aparté ? Contre quel personnage s’emporte-t-il ? Pourquoi ? Comparaison de deux mises en scène (v. 485 à 581) : - Mise en scène de Didier Bezace, Théâtre de la commune, 2001. [3:23 à 10:55] - Mise en scène de Colette Roumanoff, Théâtre Fontaine, 2016. [31:20 à 36:30] 6. Dans chaque mise en scène, qu’est-ce qui rend le récit d’Agnès vivant et comique ? Analysez les intonations, gestes et mimiques. Vous paraît-elle aussi naïve dans les deux ? Justifiez ? 7. Quelles émotions Arnolphe exprime-t-il dans chaque mise en scène ? Lequel des deux acteurs vous semble le plus comique ? Pourquoi ? Extrait 2 : Acte III, scène 4 Agnès a renvoyé Horace en lui jetant une pierre accompagnée d’une lettre. Lecture du texte (v. 926 à 956) : 1. Montrez que le discours d’Horace souligne l’impuissance d’Arnolphe. Horace s’aperçoit-il du malaise d’Arnolphe ? 2. Quels sentiments Agnès exprime-t-elle dans sa lettre ? Analyse d’une mise en scène (v. 893 à la fin de la scène) : - Mise en scène de Colette Roumanoff, Théâtre Fontaine, 2016. [55:05 à fin de scène] 3. Quel élément concret fait de la pierre un objet comique et dangereux ? 4. Décrivez les réactions d’Arnolphe à la lecture de la lettre. Extrait 3 : Acte IV, scène 1 Arnolphe raconte dans ce monologue qu’il est monté voir Agnès pour la réprimander. Lecture du texte (v. 1008 à 1038) : 1. Que s’est-il passé dans la chambre ? Que sait-on de l’attitude d’Agnès ? 2. Par quels sentiments différents Arnolphe passe-t-il ? Quel est le registre dominant de ce monologue ? Analyse d’une mise en scène (v. 1008 à 1038) : - Mise en scène de Colette Roumanoff, Théâtre Fontaine, 2016. [1:04:50 à la fin de scène] 3. Comment les tourments du personnage sont-ils joués par l’acteur ? 4. Cette mise en scène respecte-t-elle, selon vous, le registre repéré dans le texte ? Extrait 4 : Acte V, scène 4 Horace a organisé l’enlèvement d’Agnès, mais il est piégé par Arnolphe et c’est face à ce dernier que se retrouve la jeune fille. Agnès revendique la liberté d’aimer Horace. Lecture du texte (v. 1535 à 1559) : 1. Comment Arnolphe exprime-t-il son autorité ? Analysez les types de phrases et les termes qui qualifient Agnès. 2. Analysez l’expression de l’insolence d’Agnès. Que reproche-t-elle à Arnolphe ? Comparaison de deux mises en scène (v. 1535 à la fin de la scène) : - Mise en scène de Didier Bezace, Théâtre de la commune, 2001. - Mise en scène de Colette Roumanoff, Théâtre Fontaine, 2016. [1:33:20 à la fin de scène] 3. Analysez l’évolution du jeu des deux Arnolphe : comment la violence, puis la faiblesse s’expriment-elles ? Lequel des deux acteurs vous paraît le plus vraisemblable ? 4. A quelles attitudes voit-on qu’Agnès gagne peu à peu cet affrontement ? La réception de l’œuvre : Comédie ou tragédie ? « Ainsi L’Ecole s’inverse : elle devait-être celle d’un magister tyrannique à l’égard d’une jeune conscience brimée, celle de l’appropriation, de la bêtise et de la cruauté, celle que l’on subit encore tout près de chez nous sous certains voiles, elle devient l’apprentissage forcé de l’humain par un homme solitaire et têtu. Si le combat de la vie semble gagné d’avance, celui de la lucidité apparaît comme perdu : Arnolphe restera jusqu’au bout un mauvais élève et la fin de la pièce le met au piquet pour toujours. Est-ce cette fin sans appel qui fait de L’Ecole une tragédie autant qu’une farce ? » Didier Bezace, metteur en scène, Extrait du programme, Théâtre de la Commune, Aubervilliers, 2001-2002. 1. Qu’est-ce qu’une tragédie ? Qu’est-ce qu’une farce ? 2. Quelles contradictions du personnage d’Arnolphe ce metteur en scène relève-t-il ? Comment sont-elles expliquées ? 3. Pourquoi fait-il d’Arnolphe un personnage tragique ?