« Mme de la Carlière », Diderot

Lors d’une promenade sous un ciel nuageux, deux protagonistes discutent sur la vie pour le moins tumultueuse d’un certain Chevalier Desroches. L’un de ses personnages avance des propos établis sur des ragots,  tandis que l’autre avance un thèse reposant sur des faits bien réels. Ainsi, ces deux personnages exposent leur point de vus divergeant et donnent au lecteur un dialogue plutôt riche. Effectivement, le second protagoniste, absents au moment des faits, ne peut raconter que ce qu’il a ouïe dire par a cousine de Madame de la Carlière, présentée aux yeux de tous comme la victime de ce Monsieur Desroches. Le lecteur suit donc à travers ces récits, l’histoire de la déchéance du « pauvre diable « -comme l’appelle Diderot- incarné par le chevalier. Malgré le ton grave donné par le sujet de cette discussion, qui n’est autre que l’adultère, et bien sûr, le libertinage, quelques touches d’humour, de cynismes et d’ironie sont données au lecteur par les interruptions répétées du deuxième personnage. S’en dégage toutefois un enseignement, comme dans tout conte philosophique, dénonçant ici la trop grande importance des ragots dans la société et la faculté des gens à plaindre telle ou telle personne, sans cherche à connaitre une seule explication…