Mi?osz, Czes?aw - littérature.
Publié le 30/04/2013
Extrait du document
«
7 UNE VOIX LIBRE ET SOUVERAINE
Fidèle à sa langue natale, Czesław Mi łosz a écrit toute son œuvre en polonais, à quelques exceptions près.
En effet, pour lui, « parler polonais signifie, en un certain sens, parler avec les morts.
Ma fidélité au polonais est étroitement lié au péché
d’avoir survécu.
» Ses livres ont été publiés surtout aux États-Unis et en France, tandis que ses œuvres étaient interdites en Pologne (de 1951 à 1956, de 1958 à 1966, avant d’être uniquement publiées dans des anthologies jusqu’en 1980, date de
son prix Nobel).
Czes ław Mi łosz est également l’auteur de nombreux essais sur la littérature, dont la Terre d’Ulro (Ziemia Ulro, 1977), où il évoque ses maîtres, Emanuel Swedenborg, William Blake, Adam Mickiewicz ou Fedor Dostoïevski.
Il publie en anglais une
Histoire de la littérature polonaise (History of polish Literature, 1969), et traduit Simone Weil, Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz, John Milton et William Butler Yeats, ainsi que la Bible.
Le succès international de ses essais puis de sa poésie lui permet de
recevoir, en 1978, le Neustadt International Prize für Literatur.
Sa carrière atteint la consécration avec le prix Nobel en 1980.
En 1992, Czes ław Mi łosz retourne en Lituanie ; en 1995, après quarante années passées en Californie, il revient, non pas à Wilno-Vilnius qui n’est, selon lui, « plus ce qu’elle était avant-guerre », mais à Cracovie, où il retrouve « un climat proche de
celui du Wilno d’autrefois ».
Lors de son inhumation au panthéon de Cracovie en 2004, le plus controversé et adulé des écrivains polonais, celui que Joseph Brodsky considérait comme « l’un des plus grands poètes de notre temps, peut-être le plus
grand » a été salué par les plus grands hommes polonais, notamment Lech Wal ęsa qui avait reçu son soutien en 1981.
Il a été salué par Adam Michnik, un journaliste contemporain : « Toute sa vie, Mi łosz; a été haï par des ignorants politiques de
toute sorte […] Il a connu la solitude mais il a toujours parlé d’une voix bien à lui, libre et souveraine ».
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.
Tous droits réservés..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Madame Bovary et la littérature sentimentale
- l'histoire de la littérature
- En quoi la littérature et le cinéma participent-ils à la construction de la mémoire de la Shoah ? (exemple du journal d'Hélène Berr)
- Fiche pédagogique Littérature francophone
- Comment la littérature peut-elle témoigner de la violence de l’histoire ?