mine (armes) 1 PRÉSENTATION mine (armes), dans le domaine militaire, système explosif utilisé sur terre ou en mer, destiné à détruire ou à mettre hors de combat des troupes ennemies, des bateaux ou des véhicules tels que des chars d'assaut ou des véhicules de transport de troupes.
Publié le 26/04/2013
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(dont l’immersion est assurée par un dispositif de contrôle hydrostatique qui les maintient à une profondeur déterminée, indépendamment de la marée).
Les mines peuvent être lâchées en mer par des avions, par des navires spécialement équipés à cet effet (les mouilleurs de mines), ou encore par des sous-marins, qui déposent des mines de fond ou des mines équipées de câbles.
En temps de guerre,
les mines sont souvent utilisées pour assurer la protection des ports contre les sous-marins.
Les zones marines infestées de mines sont également appelées champs de mines.
Aujourd’hui encore, sur les côtes de la Manche, plusieurs tonnes de mines
et de munitions datant de la Seconde Guerre mondiale sont découvertes chaque année et détruites par les artificiers du ministère de l’Intérieur.
5 DÉTECTION DES MINES
Les appareils qui révèlent la présence de mines terrestres sont des détecteurs de métaux placés au bout d’un long manche.
Ils peuvent être tenus à bout de bras ou fixés aux véhicules.
Une fois détectées, les mines sont précautionneusement mises au
jour, puis neutralisées en insérant une sorte de clé dans l’orifice correspondant à la goupille ou en retirant le détonateur.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques avaient mis au point des chars-fléaux qui « nettoyaient » les champs
de mines en fouettant le sol à coup de chaînes.
En mer, de petits bateaux, les dragueurs de mines, remorquent des dispositifs qui cisaillent les câbles et font exploser les mines.
La détection des mines sous-marines a été grandement facilitée, au cours de ces dernières années, par la mise au point de capteurs sous-marins extrêmement sensibles.
Les mines utilisées dans les ports ou sur les voies navigables peuvent être
désamorcées par des systèmes électroniques qui neutralisent le circuit électrique commandant le détonateur.
Par ailleurs, en 1985, la marine américaine a inauguré un système de drones (engins automatiques) pour détecter des mines sous-marines.
Ces drones sont reliés à des bateaux par des filins et dirigés vers les mines à l’aide d’un sonar et d’une télévision en circuit fermé.
Ils peuvent détecter différents types de mines.
On peut également se servir d’un radar aéroporté volant à 3 000 m
d’altitude, puis émettre des micro-ondes à partir de véhicules terrestres pour désamorcer les mines en question : les micro-ondes fragmentent les explosifs contenus dans les mines sans les faire exploser.
Les mines non métalliques peuvent échapper aux détecteurs classiques : on a en effet produit, dès la Seconde Guerre mondiale, des mines en céramique puis en plastique.
6 DÉMINAGE
Il n’existe que deux types de déminage : le déminage manuel et le déminage mécanique.
Le déminage manuel est de loin le plus efficace mais également le plus long.
Le démineur sonde minutieusement le sol et toute mine trouvée est ensuite neutralisée et retirée de son emplacement pour être détruite sur un site adapté.
Récemment,
des chiens entraînés à détecter la présence d’explosifs ont été utilisés avec succès pour le déminage.
Le déminage mécanique est assuré par différents engins disposant d’un système de fléau battant le sol et détruisant toutes mines ou engins explosifs.
Ce système est efficace à environ 60 p.
100 et n’est utilisable que sur un sol parfaitement plat.
7 COÛT HUMAIN
On estime à plus de 100 millions le nombre de mines terrestres non détectées dans le monde, abandonnées lors des conflits qui se sont produits en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine, au Cambodge, en Irak et au Viêt Nam mais également en
Egypte, en Angola ou au Mozambique.
Ainsi, le sol de l’ex-Yougoslavie contiendrait encore environ 2 millions de mines.
De fait, des régions entières de certains pays sont devenues pratiquement inhabitables, notamment au Cambodge (combats entre
factions communistes depuis 1975) et en Afghanistan (invasion soviétique de 1979 à 1989).
Dans le monde entier, on estime que 800 personnes sont tuées chaque mois par des mines, qui touchent dix fois plus de civils que de militaires.
Les blessures sont en général très graves et entraînent fréquemment des amputations.
Les réfugiés qui
reviennent sur les zones de conflits trouvent souvent des champs de mines sur leurs terres autrefois cultivées et doivent souvent nettoyer le terrain eux-mêmes.
Ce nettoyage, très dangereux, doit être effectué avec soin et nécessite des équipes
formées progressant en rangées.
Il existe environ 800 types de mines.
La production mondiale annuelle varierait de 5 à 10 millions de mines terrestres antipersonnel.
Les mouvements visant à les interdire sont restés sans grand effet, ne serait-ce qu’à cause de la facilité avec laquelle
une entreprise, n’importe où dans le monde, peut les fabriquer.
Le protocole international relatif à l’interdiction d’utilisation des mines terrestres, institué en 1981, ne régit, pour le moment, que l’usage des mines en temps de guerre, et non lors de
conflits internes.
Il n’a été ratifié que par 39 pays.
En décembre 1993, l’Assemblée générale de l’ONU a appelé à une interdiction, en vain.
Pendant ce temps, de nouveaux champs de mines ont été créés, notamment en Géorgie, en Arménie, en
Azerbaïdjan et au Tadjikistan.
Un nouveau protocole international a été signé à Genève en mai 1996, mais seulement par 49 pays.
Il prévoit que les mines antipersonnel produites à partir de 1997 doivent être rendues détectables, en y incluant une certaine quantité de métal.
Il
condamne et souhaite bannir les mines qui explosent quand on les détecte, ainsi que celles qui causent des « blessures superflues ».
Il envisage la production future de mines prévues pour s’autodétruire après quelques années.
En septembre 1997,
une centaine de pays ont approuvé par consensus un traité international interdisant l’utilisation, la fabrication, le stockage et l’exportation des mines terrestres antipersonnel.
Cette convention, dite convention d’Ottawa, a été signée à Ottawa en
décembre 1997 par plus de 120 pays, parmi lesquels, toutefois, ne figurent notamment ni la Russie, ni la Chine, ni les États-Unis.
La France a ratifié la convention d’Ottawa en juillet 1998 et a détruit son stock de mines antipersonnel.
Voir aussi explosifs ; guerre, marine de ; torpille (arme).
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