migration (règne animal).
Publié le 21/04/2013
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migrent également, en particulier les oiseaux des savanes.
En effet, l’arrivée de la saison sèche fait considérablement diminuer les quantités de nourriture disponibles,induisant une migration vers des contrées plus fertiles.
Parmi les oiseaux migrateurs figure également un grand nombre d’oiseaux de mer (pétrels, puffins, albatros, etc.), qui se concentrent généralement en colonies (souventsur des îles rocheuses) pour se reproduire, puis se dispersent sur les océans pendant l’hiver.
C’est la sterne arctique qui réalise la migration la plus impressionnante :nichant autour du pôle Nord et passant l’hiver vers le pôle Sud, elle parcourt quelque 30 000 km par an.
Les manchots, qui ne volent pas, effectuent néanmoins desmigrations, en se laissant emporter par les courants marins.
Les records d’altitude des oiseaux migrateurs sont détenus par les oies, qui peuvent voler au-dessus du mont Everest, à plus de 9 000 m d’altitude.
4.2 Mammifères
Le phénomène de migration est moins fréquent chez les mammifères.
En effet, la marche, moyen de locomotion peu rapide, nécessite beaucoup d’énergie.
On l’observecependant chez de nombreux grands ongulés.
Ainsi, en Afrique, les gnous, les zèbres et les springboks se déplacent à la recherche de pâturages.
De même, en Amérique duNord, les caribous et les bisons parcourent chaque année plusieurs milliers de kilomètres.
Les chauves-souris et les mammifères marins représentent un cas particulier parmi les mammifères : ces espèces peuvent en effet se déplacer facilement sur de grandesdistances.
Certaines espèces de chauves-souris des zones tempérées sont ainsi migratrices, et on a pu enregistrer des déplacements de près de 1 600 km entre leursquartiers d’été et d’hiver.
Parmi les mammifères marins, citons par exemple la baleine grise, qui effectue des migrations saisonnières dans le Pacifique Nord, sur près de20 000 km.
La plupart des populations de rorquals bleus semblent migrer sur de longues distances, des environs des tropiques en hiver à la limite de la banquise des deuxhémisphères en été.
Certains phoques et otaries migrateurs sont également capables de parcourir de grandes distances.
5 MÉCANISMES D’ORIENTATION
Les mécanismes d’orientation qui permettent aux animaux migrateurs de trouver leur chemin ne sont pas encore bien élucidés.
Plusieurs hypothèses ont été proposées :compas solaire (les espèces concernées sont capables de maintenir leur cap par rapport au Soleil), compas astronomique (les déplacements sont fondés sur la position desétoiles ou de la Lune), compas magnétique (les animaux sont sensibles au champ magnétique terrestre), guidage olfactif, navigation à vue et, parfois, guidage acoustique(ainsi, les gnous, les gazelles ou les zèbres s’orienteraient au bruit des orages, les régions touchées par la pluie étant également celles qui recèlent, pour ces herbivores, lesplus grandes quantités de nourriture).
Ces théories ne sont cependant pas exclusives, et les vertébrés supérieurs doivent certainement utiliser plusieurs types d’informations afin d’affiner leur orientation.
Ainsi, des expériences sur les pigeons voyageurs ont permis de montrer que ceux-ci s’orientent de diverses manières : préférentiellement grâce à la vision, en se fondantsur divers repères, aussi bien terrestres que célestes (Soleil, Lune et étoiles), et sur les variations du champ magnétique terrestre.
En revanche, leur retour au nid semblemettre en jeu une importante composante olfactive.
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