MENAGE, Gilles (1613-1692) Bel esprit qui apprend le latin, l'espagnol et l'italien à toutes les belles de son temps, c'est aussi un érudit authentique qui a jeté les bases de la science des mots, et un critique au jugement aigu et persifleur.
Publié le 02/02/2013
Extrait du document
MENAGE, Gilles (1613-1692) Bel esprit qui apprend le latin, l'espagnol et l'italien à toutes les belles de son temps, c'est aussi un érudit authentique qui a jeté les bases de la science des mots, et un critique au jugement aigu et persifleur. Boileau l'a égratigné, Molière l'a peint sous les traits de Vadius dans Les Femmes savantes : le temps lui a rendu justice. Il a publié un dictionnaire étymologique, Origines de la langue française (1650), ainsi que des Observations sur la langue française (1672) d'une grande richesse.
Liens utiles
- MENAGE, Gilles (1613-1692) Bel esprit qui apprend le latin, l'espagnol et l'italien à toutes les belles de son temps, c'est aussi un érudit authentique qui a jeté les bases de la science des mots, et un critique au jugement aigu et persifleur.
- Paul Valéry écrit dans le Préambule pour le Catalogue
- Vous expliquerez et discuterez ce jugement de Sainte-Beuve sur Madame Bovary : En bien des endroits, et sous des formes diverses, je crois reconnaître des signes littéraires nouveaux : science, esprit d'observation, maturité, force, un peu de dureté. Ce sont les caractères qui semblent affecter les chefs de file des générations nouvelles...
- L'expression du jugement personnel de Montaigne dans les Essais fait-elle de cet auteur un critique sévère de la société de son temps ?
- Loin d'être un initiateur, André Chénier est la dernière expression d'un art expirant. C'est à lui qu'aboutissent le goût, l'idéal, la pensée du XVIIIe siècle. Il résume le style Louis XVI et l'esprit encyclopédique. Il est la fin d'un monde. Ce jugement d'un critique contemporain vous , paraît-il définir exactement la poésie d'André Chénier ?