Maurice Scève, « Le Sourcil »
Publié le 11/01/2011
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Ce poème de Maurice Scève, « Le Sourcil », a été écrit en 1536 et est extrait de l'ouvrage Blasons anatomiques du corps féminin. Ce poème s'inscrit dans la lignée des blasons, dont le précurseur est Clément Marot qui, en écrivant « Le beau tétin » en 1535, remet à la mode un genre oublié depuis le Moyen-âge. Il s'agit de célébrer une partie du corps de la bien-aimée, qui représente en fait la femme tout entière. Maurice Scèvedessine ici le sourcil, et fait ainsi le portrait de la femme aimée, dont les qualités se retrouvent dans la description du sourcil. En règle générale, un blason peint le portrait d'une femme aux nombreuses qualités morales et physiques, et en chante les louanges. Même si, dans ce poème, la femme semble belle et désirable, n'est-elle pas en réalité une femme dominatrice qui apporte la souffrance ? Nous étudierons tout d'abord les qualités de cette femme, avant d'analyser son influence et les sentiments paradoxaux qu'elle inspire.
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