Marivaux, Les fausses confidences, 1737 Acte III, scène 12
Publié le 27/10/2013
Extrait du document
«
Dorante décide de faire son aveu tardivement, mais il est courageux : « Il faut que vous soyez instruite » (L53)
et « j'aime mieux votre haine que le remords d'avoir trompé ce que j'adore. » (L62).
Son courage à ses limites,
puisqu'il se décharge d'une partie de sa culpabilité sur Dubois qui lui a tout de même bien servi : « l'industrie
d'un domestique qui savait mon amour. » (L58).
3) Le pardon d'Araminte :
C'est de la réaction d'Araminte que dépend le dénouement heureux ou non de la pièce.
Elle tombe finalement
sous le charme : « Ce trait de sincérité me charme.
» (L65).
Elle le pardonne même : « Si j'apprenais ce la d'un
autre que de vous, je vous haïrais, sans doute ; mais l'aveu que vous m'en faites vous-même, dans un moment
comme celui-ci, change tout. » (L64-65).
Ce pardon est basé sur des valeurs importantes pour Araminte comme
on le voit avec le champ lexical de la sincérité : « Sincérité » (L65), « honnête » et « véritablement » (L66).
Conclusion :
Araminte et Dorante de trouvent tous deux au-dessus des conventions de l'époque.
Les valet et maîtres ne se
marient pas entre eux par exemple chez Molière.
Dans cette scène, nous avons affaire à un dénouement
heureux, mais ç'en est qu'une ébauche, il besoin d'une scène supplémentaire pour se concrétiser : « Voici le
Comte avec ma mère, ne dites mot, et laissez-moi parler. » (L72)..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Marivaux - les fausses confidences (1737) scène 14 - acte I
- Les Fausses Confidences Acte III - Scène 8 - Marivaux
- Lecture linéaire : Le piège d’Araminte. Acte II scène 13, Les fausses Confidences, Marivaux
- Analyse linéaire Marivaux fausses confidences: Acte I, Scène 2
- Texte 3, Marivaux, Les Fausses Confidences, Acte 3, scène 12