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Marivaux, Les fausses confidences, 1737 Acte III, scène 12

Publié le 27/10/2013

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Marivaux, Les fausses confidences, 1737                                                                                                                                          Acte III, scène 12   Introduction : Comédie en trois actes et en prose de Marivaux, Les fausses confidences paraît pour la première fois en 1737.Dramaturge français, Marivaux (1688-1763) organise son œuvre autour d'une question centrale, celle de la sincérité, développée tout au long de sa carrière de dramaturge. Les fausses confidences met en scène Dorante, jeune homme ruiné mais amoureux de la riche veuve Araminte à qui il ment et espère éveiller son amour.                                                                       ​Dans cette scène Araminte est forcée de faire partir Dorante car la situation risquerait d’éveiller les soupçons s’il venait à rester. Mais leur amour réciproque ne peut se contenir au fil du dialogue. On peut alors se demander de quelle manière le dialogue mis en scène mène au dénouement heureux.                                                                                                                                                                           ​Le dialogue sera l’objet d’étude d’une première partie, puis une deuxième traitera de la scène de révélation.   II. L’aveu : 1) L’aveu d’Araminte : Une fois sortie de son ton autoritaire, Araminte avoue son amour envers Dorante au cours d’une phrase exprimée « d’un ton vif et naïf « : « Et voilà pourtant ce qui m’arrive. « (L46). Ce qui provoque l’imploration de Dorante, « se jetant à ses genoux « : « Je me meurs !«. Il est aussi transporté de joie avec une répétition qui prouve son excitation : « Je ne la mérite pas ; cette joie me transporte ; je ne la mérite pas. « (L52). 2) Le courage de Dorante : Dorante décide de faire son aveu tardivement, mais il est courageux : « Il faut que vous soyez instruite « (L53) et « j’aime mieux votre haine que le remords d’avoir trompé ce que j’adore. « (L62). Son courage à ses limites, puisqu’il se décharge d’une partie de sa culpabilité sur Dubois qui lui a tout de même bien servi : « l’industrie d’un domestique qui savait mon amour. « (L58). 3) Le pardon d’Araminte : C’est de la réaction d’Araminte que dépend le dénouement heureux ou non de la pièce. Elle tombe finalement sous le charme : « Ce trait de sincérité me charme. « (L65). Elle le pardonne même : « Si j’apprenais ce la d’un autre que de vous, je vous haïrais, sans doute ; mais l’aveu que vous m’en faites vous-même, dans un moment comme celui-ci, change tout. « (L64-65). Ce pardon est basé sur des valeurs importantes pour Araminte comme on le voit avec le champ lexical de la sincérité : « Sincérité « (L65), « honnête « et « véritablement « (L66).   Conclusion : Araminte et Dorante de trouvent tous deux au-dessus des conventions de l’époque. Les valet et maîtres ne se marient pas entre eux par exemple chez Molière. Dans cette scène, nous avons affaire à un dénouement heureux, mais ç’en est qu’une ébauche, il  besoin d’une scène supplémentaire pour se concrétiser : « Voici le Comte avec ma mère, ne dites mot, et laissez-moi parler. « (L72).
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« Dorante décide de faire son aveu tardivement, mais il est courageux : « Il faut que vous soyez instruite » (L53) et « j'aime mieux votre haine que le remords d'avoir trompé ce que j'adore. » (L62).

Son courage à ses limites, puisqu'il se décharge d'une partie de sa culpabilité sur Dubois qui lui a tout de même bien servi : « l'industrie d'un domestique qui savait mon amour. » (L58). 3) Le pardon d'Araminte : C'est de la réaction d'Araminte que dépend le dénouement heureux ou non de la pièce.

Elle tombe finalement sous le charme : « Ce trait de sincérité me charme.

» (L65).

Elle le pardonne même : « Si j'apprenais ce la d'un autre que de vous, je vous haïrais, sans doute ; mais l'aveu que vous m'en faites vous-même, dans un moment comme celui-ci, change tout. » (L64-65).

Ce pardon est basé sur des valeurs importantes pour Araminte comme on le voit avec le champ lexical de la sincérité : « Sincérité » (L65), « honnête » et « véritablement » (L66).   Conclusion : Araminte et Dorante de trouvent tous deux au-dessus des conventions de l'époque.

Les valet et maîtres ne se marient pas entre eux par exemple chez Molière.

Dans cette scène, nous avons affaire à un dénouement heureux, mais ç'en est qu'une ébauche, il  besoin d'une scène supplémentaire pour se concrétiser : « Voici le Comte avec ma mère, ne dites mot, et laissez-moi parler. » (L72).. »

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