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Marbourg, virus de (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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Marbourg, virus de (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION Marbourg, virus de, virus de la famille des filovirus, responsable d'une fièvre hémorragique africaine appelée fièvre de Marbourg (ou Marburg). La fièvre de Marbourg, dont la première description remonte à 1967, est hautement contagieuse et souvent mortelle. 2 LE VIRUS Le virus de Marbourg est un virus à ARN apparenté au virus Ebola. La particule virale est de forme filamenteuse et mesure 800 nanomètres. Elle est entourée d'une enveloppe hérissée de spicules, constituée de phospholipides et de six sortes de protéines. Les différences entre le virus de Marbourg et le virus Ebola tiennent essentiellement à leurs particularités antigéniques et à leurs longueurs respectives. Tous deux induisent des lésions dans de nombreux organes en touchant systématiquement le foie et la rate. Le virus de Marbourg peut être cultivé, en laboratoire, sur des cellules de reins de singes. 3 LA FIÈVRE DE MARBOURG En 1967, plusieurs techniciens de laboratoire décèdent, à Marbourg et à Francfort (Allemagne), après avoir manipulé des organes de singe en provenance d'Ouganda. Le tableau clinique est celui d'une fièvre hémorragique majeure, très voisin de celui de la fièvre Ebola. La période d'incubation de la maladie est d'environ une semaine. Le début est brutal ; il se manifeste par une fièvre accompagnée de signes digestifs. Les hémorragies sont diffuses, et leur gravité reflète celle de la maladie. Le bilan biologique met en évidence une diminution des globules blancs circulants et la présence de protéines à forte concentration dans les urines. Le diagnostic est basé sur la caractérisation du virus. Il doit être rapide, afin de prendre le plus vite possible toutes les mesures de prophylaxie nécessaires. Il n'existe pas de traitement spécifique, mais il est possible d'administrer des antiviraux comme l'interféron ou de pratiquer une sérothérapie (injection de sérum qui, prélevé sur un patient en convalescence, contient les anticorps spécifiques du virus). Cette pratique présente toutefois des risques infectieux majeurs.

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