Marais poitevin-Val de Sèvres-Vendée, parc naturel régional du.

Marais poitevin-Val de Sèvres-Vendée, parc naturel régional du. Marais poitevin-Val de Sèvres-Vendée, parc naturel régional du, parc naturel créé en 1979, couvrant les départements des Deux-Sèvres, de la Charente-Maritime et de la Vendée. Le parc naturel régional du Marais poitevin-Val de Sèvres-Vendée s'étend sur 190 000 ha. De l'anse de l'Aiguillon jusqu'aux portes de Niort, il occupe l'emplacement d'un ancien golfe marin -- le golfe des Pictons -- aux contours irréguliers et parsemé de nombreuses îles. Son aspect actuel est d'une part le résultat du comblement du golfe par les alluvions fluviatiles de la Sèvre niortaise et les dépôts marins et d'autre part des modifications apportées par l'aménagement de digues, de canaux et de rigoles pour le drainer. Ces travaux ont débuté au Moyen Âge avec les moines des abbayes de Maillezais et de Nieul-sur-l'Autise, puis se sont poursuivis sous Henri IV. Aujourd'hui, le Marais poitevin présente plusieurs paysages : à l'ouest s'étend la baie très peu profonde de l'Aiguillon, domaine des bouchots où s'accrochent les moules ; à l'est de cette zone marine, entre Marans et la mer, s'étendent les marais desséchés aux paysages plats et sans arbres, entrecoupés de canaux aux tracés rectilignes. Domaines de l'élevage extensif, ils se tournent de plus en plus vers une agriculture productiviste, difficilement compatible avec un parc naturel. Entre Marans et Niort, les Marais mouillés présentent une physionomie plus typée et pittoresque. Là, une multitude de canaux -- les conches --, recouverts en été du tapis vert des lentilles d'eau, entourent les herbages bordés de frênes, de saules têtards et de peupliers. C'est pourquoi cette partie du Marais poitevin est souvent désignée sous le vocable de Venise verte. Des problèmes d'aménagement se posent actuellement dans le Marais poitevin. Le dessèchement de ces dernières années destiné à éviter les inondations, les prélèvements opérés en été pour irriguer et le maintien d'un certain niveau d'eau pour satisfaire les éleveurs et les personnes vivant du tourisme se sont montrés difficilement compatibles. Ainsi, en 1996, le label « parc naturel régional « n'a pas pu être renouvelé.