Devoir de Philosophie

Manille (ville)

Extrait du document

1 PRÉSENTATION Manille (ville), capitale des Philippines, chef-lieu de Southern Tagalog, située dans le nord du pays, dans l’île de Luçon, sur la côte orientale de la baie de Manille, à l’embouchure de la rivière Pasig. Manille est le principal centre commercial, administratif et culturel des Philippines. 2 ÉCONOMIE La rade de Manille abrite un important port maritime, doté d’un avant-port moderne pouvant accueillir les plus gros tonnages. Manille appartient à l’ensemble Metro-Manila (Metropolitan Manila Area), une gigantesque conurbation créée en 1975 par la réunion de 14 villes. Son agglomération concentre plus de la moitié de l’activité industrielle du pays, diversifiée autour des fonderies de fer, des pressoirs (huile de noix de coco), des manufactures de riz, des raffineries de sucre, des manufactures de tabac (cigares et cigarettes), du contreplaqué, du travail du cuir, de l’industrie de la chaussure, des textiles et des dérivés du chanvre. Cependant, la capitale présente un aspect très contrasté et un tiers des habitants de Metro-Manila vit dans des bidonvilles. 3 PATRIMOINE Sur la rive sud de la rivière Pasig s’étend le vieux Manille, fondé en 1571 par les Espagnols, qui a conservé de surprenants exemples d’architecture du xviie siècle et une enceinte datant de 1590. La cathédrale San Agustin a été reconstruite six fois entre 1581 et 1879. La cité possède également des bâtiments modernes, inspirés de l’architecture nord-américaine ou datant de l’ère Marcos. Une grande partie de la vieille ville a été détruite lors de la Seconde Guerre mondiale. Manille est aujourd’hui un important centre universitaire et culturel : université de Manille (1913), université des Femmes philippines (1919), université d’Extrême-Orient (1928), université de Manuel L. Quezon (1947). 4 HISTOIRE Manille est fondée par l’Espagnol Miguel López de Legazpi, en 1571. C’est dans cette colonie fortifiée que les jésuites créent, en 1601, un séminaire destiné à la noblesse, première institution éducative du pays. La ville est conquise par les États-Unis en août 1898, pendant la guerre hispano-américaine. Occupée en 1942 par les troupes japonaises, elle est reconquise par les troupes alliées en 1945, après de nombreux combats qui l’endommagent sévèrement. La « Perle de l’Orient » est reconstruite avec l’aide des fonds américains et japonais. En 1946, Manille devient la capitale des Philippines pour deux ans seulement, puis est remplacée par Quezon City jusqu’en 1976, date à laquelle elle redevient la capitale de la République des Philippines, avec la réorganisation du gouvernement local et la création de l’agglomération de la « Grande Manille ». Population (2000) : 1 673 000 habitants ; agglomération : 10 352 249 habitants.

« cérémonie à ce désir soudain.

Dans la littérature française, Raphael de Valentin, le héros de la Peau de chagrin de Balzac, illustre cette idée.

Un vieil antiquaire luidonne le pouvoir de réaliser chacun de ses désirs.

Mais pour cela il doit lier son âme à la peau de chagrin.

A chacun de ces désirs assouvis, la peau de chagrinrétrécira, et avec elle sa durée de vie.

Cependant, lorsqu'il se rend enfin compte qu'il doit arrêter de désirer afin de vivre avec l'amour de sa vie Pauline, il ne peuts'empêcher de continuer, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien ni de la peau de chagrin, ni de sa vie. Le désir est donc désordre de l'âme, débandade dans le sens où il dérange l'organisation de l'être par son impétuosité, et désordre dans le sens où il sèmeconcupiscence dans notre esprit et dans nos actes.

Cependant le désir possède une autre facette que nous n'avons pas encore explorer.

S'il est désordre, il n'est autrequ'un facteur pour accéder au plaisir et au bonheur.

En ce sens, il possède le pouvoir de nous faire avancer dans la quête que notre âme a vers l'ordre, vers cet état denotre être où seuls restent la sérénité et le bonheur. En premier lieu, le désir peut apporter à l'Homme de l'Agréable.

Il peut lui faire ressentir , par son assouvissement, des sentiments très importants pour lui.

On créetous des désirs positifs.

Ceux-ci induisent du plaisir à leur possesseur, sans véhiculer désespoir ou déception.

Ce sont des désirs qui naissent par envie d'objets dont lesimple fait d'imaginer les posséder nous rend extatiques.

Leur possession entraîne alors un plaisir supérieur à la souffrance que le désir nous aura apporté.Imaginonsun homme parti à la guerre, et son épouse éplorée dans leur demeure, attendant avec fébrilité son retour.

Tous deux ont le désir très fort de se retrouver, c'est un désirsain et les deux seuls participants sont enclin à le satisfaire.

Ceci montre cette idée que les désirs même s'ils nous font souffrir par la frustration, peuvent nous donnerun plaisir supérieur à toutes nos souffrances quand ils sont enfin assouvis. D'autres désirs encore, sont des désirs légitimes.

Ils sont nés par sentiment d'injustice, et aspirent à corriger le préjudice causé.

Ils sont alors menés par des valeurs, etne peuvent qu'être une quête vers un ordre des choses, vers une équité.Dans l'Histoire, on trouve pour les plus connus, avec Nelson Mandela en Afrique du Sud des désirs d'égalités entre noirs et blancs, ou encore les désirs de liberté queles populations opprimées cherchent à satisfaire.

A notre échelle, nous désirons souvent une justice, qu'elle nous soit propre ou commune.

Par exemple, le désir dereconnaissance qui est très habituel chez les adolescents ou encore le désir de mérite et de récompense, que l'on retrouve notamment dans Le Colonel Chabert deBalzac. En outre, on peut contrôler le développement de son désir, s'il nous apportait malheur, et ainsi se protéger de la peine par le sentiment confortable d'avoir bien agi, enaccord avec ses valeurs.

Epicure , à ce sujet, pensait que : « A propos de chaque désir, il faut se poser cette question : quel avantage en résultera-t-il si je ne lesatisfais pas ? ».

C'est en effet, une bonne question.

Si l'on trouve plus d'inconvénients que d'avantages, il faut alors résister à l'envie d'y succomber On peut restermaître de ses désirs dans ce cas-là.. Enfin , la satisfaction de tout désir provoquerait sa mort .

Ainsi la douleur ,la frustration, et la peine engendrées par le manque de l'objet, seraient alors remplacées parle soulagement et l'apaisement.

Ce bien-être survenant suite à l'aboutissement du désir, est ainsi un moyen d'atteindre un était de pleine quiétude. En second lieu, le désir est aussi l'un des facteurs qui nous mènent dans notre quête continuelle vers le bonheur.

En effet, le désir n'est pas forcément contingent.

Il estutile et nécessaire dans le sens où il nous pousse vers le haut, et où il ne nous laisse pas dans une suffisance passive de notre vie.

Il est une sorte de force motricecapable de nous faire réaliser les plus grandes choses.

Gustave Flaubert expliquait ainsi qu' « Une âme se mesure à la dimension de son désir.

» Le désir lui-même estplus important que son assouvissement lorsqu'il nous exhorte à nous dépasser, et à réaliser de plus en plus de choses, toujours bénéfiques qui construisent peu à peunotre bonheur.

Chacun de nous a ce genre de désirs.

Suivant la valeur la plus importante pour nous, nous pouvons désirer de nous élever socialement et de réussirainsi professionnellement s, ou encore désirer de fonder une famille et de trouver enfin le grand amour Le désir a donc un rôle qui semble double au sein de notre âme.

Cependant, même s'il peut mener vers le bonheur, il reste bien un désordre de l'âme car il estomniprésent.En effet, le désir est immortel, si l'on ne le satisfait pas, il reste en nous.

On ne détruit pas un désir aussi facilement qu'une envie passagère.

C'est en cela que le désirse caractérise : on achève pas son désir, sans qu'il n'y ait eu un échange préalable.

Pour le tuer il faut le satisfaire, c'est là la seule issue.

Ainsi le désir possède uncertain avantage sur nous car bien qu'il ne contrôle pas notre être , il a comme atout de résister encore et toujours aux assauts de notre raison et de notre volonté.

Ilpersiste, quoi qu'il arrive dans notre être.

« La vie du désir n'a aucune raison de vieillir » disait Philippe Sollers.

Le désir reste donc ancré en nous, et sa force nes'amenuise jamais.

Le fait que nous n'ayons pas d'autre choix pour le faire disparaître démontre que le désir se place au dessus de toute autre partie de notre âme, etc'est pour cela qu'il peut semer le désordre. Pour finir, le désir est infini.

On ne cesse jamais de produire des désirs.

« On n'échappe au désir que pour être repris par le désir.

»pensait Jacques Brault.

A un désirsatisfait, succède d'autres désirs, qui nous plongeront toujours dans le même dilemme : les satisfaire ou non.

De plus, un désir ne naît pas forcément seul, il peut êtreaccompagné d'autres .

On ne peut donc pas choisir ni le nombre de nos désirs, ni leur date de naissance et encore moins choisir de décider d'en produire.

Parconséquent, on ne peut jamais contrôler le nombre, la puissance et le renouvellement de nos désirs. Nous avons vu que le désir pouvait apporter du plaisir et un rapprochement avec l'idée que nous avons du bonheur.

Cependant, il reste un désordre dans notre âmenon seulement par le trouble qu'il y crée et par les réactions corporelles qu'il induit, mais aussi par son incontrolable renouvellement et existence.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles