Madame Bovary, chapitre 12, analyse pp. 270 (Quand il rentrait) – p.271(pharmacie) 70 lignes.

Situation du passage : Emma se détache définitivement de Charles après une opération loupée et revient dans les bras de son amant, Rodolphe. Elle multiplie les dépenses, se ruine en soins de beauté et en robes et, pour le couvrir de cadeaux, va même jusqu'à voler de l'argent à son mari. Exaspérée par sa belle-mère, Emma supplie son amant de l'enlever. En attendant, la jeune femme calme son impatience et berce son ennui en rêvant tout éveillée dans le lit conjugal.

Problématique : En quoi cet extrait fait-il ressortir le bovarysme d’Emma et l’ironie de l’auteur face au romantique ?

NB : On peut définir l’expression « bovarysme « comme « un état d'insatisfaction, sur les plans affectif et social, qui se rencontre en particulier chez certaines jeunes femmes névrosées et qui se traduit par des ambitions vaines et démesurées, une fuite dans l'imaginaire et le romanesque. « ( cf. la définition donnée dans le lexique de lettres.org) 

Plan : 

Partie I : Le cadre propice au rêve : ligne 1-6

Partie II : le rêve d'avenir de Charles : ligne 6-32

partie III :  Le rêve exotique d'Emma : ligne 33-65

Partie IV :  le retour à la réalité : ligne 66-70

Analyse :

Partie 1 :

Dès le début, le contexte est propice à l'imagination, au rêve : ligne 1 : au milieu de la nuit. C'est silencieux, Emma et Berthe dorme, la seule chose que Charles puisse faire c'est réfléchir. 

Ligne 6 : Charles les regardait. Ça l'inspire.

A partir d'ici, utilisation du conditionnel, ce qui caractérise le rêve, tout est iréel :

Ligne 9 : il la voyait deja : il voit deja le futur et se l'imagine très précisément. Son plan est construit dans sa tête. Tout est beau, tout va bien.

25-29 : Le rôle de la femme du 19ème siècle. L'auteur profite des souhaits que Charles a pour sa fille pour se moquer de ce rôle de la femme.

30-31: Cliché romanesque : comme dans les contes de fées. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. L'auteur de moque completement du romantique. C est trè ironique.

Partie 2 :

Ici, Emma la grande insatisfaite tente de s’échapper dans des rêves paradisiaque pour enfin quitter ce monde dans lequel elle vit. 

Champ lexical du sommeil : ligne 33 dormait, 34 endormie, 35 se reveillait (qui nous plonge dans son rêve),  35 rêves.

Ceci est comme pour le reve de Charles un moment propice au reve. C’est dans ces moments d'apaisement ne pouvant pas dormir qu’elle s’imagine ailleurs.

35 :se réveillait  dans d'autres rêves : enfin elle quitte ce monde si ennuyeux dans lequel elle vit. Elle se retrouve dans ses rêves, c'est a dire l'opposé total de sa vie, ceci accentue son envie d'évasion.

36 : au galop de 4 chevaux elle était emportée, ceci montre que son esprit est completement dans son rêve, elle y tient vraiment. Comme si enfin on l'enlevait de cette vie si ennuyante. On voit ici a quel point Emma s’ennuie.

37 : depuis 8 jours, cela montre qu elle est impaciente.

37 : D'ou ils ne reviendraient plus, elle imagine deja que tout sera parfait la bas.

Ils allaient, ils allaient, répétition qui montre qu'elle veut partir le plus loin possible.

Nous pouvons observer qu’a partir de maintenant, la description de sa vie rêvée est très précise. C’est pour nous montrer a quel point elle s’imagine une meilleure vie la bas tellement sa vie a elle est ennuyeuse. Tout ça pour qu’on s y croit et pour qu on comprenne son envie de partir.

41-44, énumération très précise. Cette énumération de lieux et de paysages permet de rendre ce rêve le plus réaliste possible. Plus les décors seront nombreux et précis, plus l'impression de réel s'installe.

L’endroit où rêve d’habiter Emma est décrit grâce à de nombreux indices de lieu ligne 52« dans un village de pêcheurs «, ligne 53« le long de la falaise et des cabanes «, ainsi que par une déscriprtion précise ligne 55:  « une maison basse à toit plat, ombragée d'un palmier, au fond d'un golfe, au bord de la mer «.

Tout ceci nous plonge dans un univers paradisiaque.

Un champ lexical de l'ouîe permet au lecteur encore une fois d'être encore plus convaicu de la réalité de ce rêve : ligne 47 ; on entendait, 47, sonner, hennir, 48 le murmure, 48 le bruit.

Un jeu de couleur force le lecteur a croire encore plus a ce reve: « 43 marbre blanc «, « 46 corset rouge «, «  51 statues pâles «, « 53 filets  bruns «, « 65 bleuâtre «

C’est vrm comme si on y était.

Ligne 54-60 : cliché de la vie parfaite. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Encore une fois l’auteur se moque du romantique.

61 : Cependant. Il y a toujours un probleme, emma est tjs insatisfaite. Meme dans cette vie parfaite, sa serait trop monotone. 

63 : dans « les jours, tous magnifiques « l’adjectif « tous « regroupe la globalité des journées, les rendant identiques. La métaphore « se ressemblaient comme des flots « montre combien ces journées sont similaires et monotones. Pour finir, le champ lexical du futur « horizon «, « avenir « ainsi que celui de la grandeur « immensité «, « infini « se complètent mais ne parviennent pas pour autant à reproduire  la sensation captivante et attrayante que recherche Madame Bovary. Elle restera toujours insatisfaite, même dans ses rêves de décor paradisiaque. _______

Ligne 66 : Mais. Il indique le retour a la réalité après toutes ces espérances. Le dégout de cette vie si ennuiante est relevée avec la façon dont  Berthe et Charles sont nommé : L’enfant et Bovary, comme si on parle de personnes encombrantes. 

La pauvre Emma doit donc remettre son esprit dans cette hooooooorrible vie si ennuyante.

La dernière phrase « le petit Justin, sur la place, ouvrait les auvents de la pharmacie « illustre parfaitement le début d’une journée qui s’avère être la même qu’hier ainsi que celle de demain. Pour Madame Bovary, le cycle de journées ternes et monotones ne fait que recommencer.

Conclusion : Tous ces détails nous ammenant à la perfection du lieu révé par Emma nous montre a quel point c’est une insatisafaite de la vie. Elle tente d’échapper a son ennui par le reve, mais meme dans son reve, sa serait trop monotone. Le bovarysme est donc omnyprésent dans ce rêve d’emma. Et Emma devient agaçante aux yyeux du lecteur. Le bovarisme est accentué par la mise en contraste avec Charles qui lui est très content de sa vie.

On voit a quel point l’auteur se moque du romantisme par les clichés romantiques utilisé dans ce passage. Tout est beau tout est parfait…… On voit a quel point l auteur est ironique tellement c’est exagéré.