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MAC-MAHON, Edme Patrice Maurice, comte de (13 juin 1808-17 octobre 1893) Président de la République (1873-1879) Saint-cyrien, issu d'une famille irlandaise, il est nommé général en juin 1848.

Publié le 02/02/2013

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MAC-MAHON, Edme Patrice Maurice, comte de (13 juin 1808-17 octobre 1893) Président de la République (1873-1879) Saint-cyrien, issu d'une famille irlandaise, il est nommé général en juin 1848. Les victoires qu'il remporte lors de la guerre de Crimée, en particulier à Malakoff où il lance le défi " J'y suis, j'y reste ", sa victoire à Magenta encore, si elles lui valent tous les honneurs, ne lui permettent pas de jouer le moindre rôle politique. Napoléon III en fait un sénateur en 1856, lui donne, en 1859, le titre de duc de Magenta et de maréchal de France, mais il l'éloigne de Paris en faisant de lui le gouverneur général de l'Algérie de 1864 à 1870. Blessé et fait prisonnier par les Prussiens pendant la guerre, il est, après sa libération et l'armistice, nommé commandant en chef des armées par Thiers. C'est lui qui réprime la Commune de Paris. La répression implacable dont il a été capable lui vaut d'être porté à la magistrature suprême par une majorité royaliste et conservatrice qui compte bien qu'il saura restaurer la monarchie. Il soutient la politique religieuse de son Premier ministre, le duc de Broglie, dite de l'Ordre moral. Dans le courant de l'année 1875 plusieurs lois modifient la Constitution. Le 30 janvier, avec une voix de majorité, l'amendement Wallon introduit dans un texte secondaire le mot " république ". Le 24 février, la loi sur l'organisation du Sénat et, le lendemain, la loi sur l'organisation des pouvoirs publics semblent conforter la république. En 1877, une opposition à propos de politique religieuse amène Mac-Mahon à renvoyer le républicain Jules Simon et à rappeler le monarchiste de Broglie. Pour répondre à la protestation de 363 députés républicains, trois jours plus tard, le 25 juin, Mac-Mahon dissout la Chambre. Ce n'est pas une majorité monarchiste que les urnes renvoient à la Chambre mais une majorité de républicains. Les monarchistes pressent Mac-Mahon d'avoir recours à un coup d'Etat. Il s'y refuse. En 1879, le 30 janvier, les élections sénatoriales sont un nouveau succès pour les républicains, qui emportent 174 sièges contre 126. Mac-Mahon n'a plus, selon la formule de Gambetta, qu'à " se soumettre ou se démettre ". Il démissionne. Il n'y aura pas de restauration monarchique. Jules Grévy lui succède à la présidence de la République.

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