m ains e t d e l 'esprit, f açonné s ans n ul r eproche, q ui e st difficile v éritablement.
Publié le 19/01/2013
Extrait du document


«
peut renverser et mettre par terre celui qui est
debout; de même, un malheur sans ressource peut
abattre l'homme (344d) qui a des ressources en lui
même, mais non celui qui n'en a aucune.
Une
grande tempête qui survient peut laisser le pilote
sans ressource; une saison fâcheuse laissera aussi
sans ressource le laboureur; il en est de même du
médecin : parce que le bon peut devenir mauvais,
comme le témoigne un autre poète, qui dit :
« L'homme de bien est tantôt méchant, tantôt bon.
» Au
lieu que ce qui est mauvais (344e) ne saurait deve
nir mauvais, puisque de nécessité il l'est toujours.
Ainsi, lorsqu'une calamité sans ressource abat
l'homme de ressource, le savant, l'homme de bien,
il n'est pas possible qu'il ne devienne méchant.
Tu
dis, Pittacos, qu'il est difficile d'être homme de
bien : il faut dire que sans doute il est difficile de le
devenir, mais possible; mais
pour ce qui est del' être,
c'est une chose impossible.
Car «tout homme est
bon, lorsqu'il agit bien, et méchant lorsqu'il agit
mal».
Or, quelle est la bonne action dans le
domaine de l'écriture (345a), celle qui rend
l'homme bon en ce genre? Il est évident que c'est sa
connaissance de l'alphabet.
Quelle est la bonne
action qui rend le médecin bon? C'est manifeste
ment l'action d'apprendre ce qui est propre à gué
rir les malades; car celui qui les traite mal est.
»
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