luxembourgeoise, littérature.
Publié le 06/05/2013
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4. 2 La littérature germanophone
Malgré le peu d’effervescence littéraire dans l’entre-deux-guerres, une poésie de langue allemande influencée par les courants européens (symbolisme, expressionnisme, surréalisme) voit le jour.
Un lyrisme souvent voué à la Patrie s’exprime dans les
œuvres d’Albert Hoefler et de Paul Henkes, deux des représentants de la génération de poètes lyriques d’expression allemande.
Parmi les autres écrivains germanophones figurent le romancier Pierre Erpelding, le nouvelliste Nikolaus Hein ( Der
Verräter, 1948), le poète, Jean-Pierre Decker, l’écrivain engagé Pol Michels proche de la Nouvelle Objectivité allemande ou Fernand Hoffmann ( Die Grenze, 1972).
D’autres auteurs d’expression allemande se font connaître, ainsi le critique et écrivain
Léopold Hoffmann, le romancier Rolph Ketter, l’écrivain et éditeur Cornel Meder, la journaliste et écrivain Josiane Kartheiser, le poète Jean Krier, la romancière Linda Graf, le poète et romancier Jean-Paul Jacobs (installé à Berlin), Michèle Thoma
(installée à Vienne) et le poète, romancier et dramaturge Guy Helminger (installé à Cologne).
4. 3 La littérature francophone
Sur la scène littéraire luxembourgeoise s’imposent également des auteurs francophones tels que l’écrivain protéiforme Willy Gilson, les romanciers Nicolas Konert, Albert Borschette, le dramaturge Jospeh Leydenbach, le poète et dramaturge Edmond
Dune (pseudonyme d’Edmond Hermann), l’essayiste et conteuse Rosemarie Kieffer,les poètes et romanciers Lambert Schlechter ( ; le Silence inutile, 1991-1992), Jean Portante ( Ouvert fermé, 1994), la poétesse Jose Ensch, les poètes Marcel Gérard
et Félix Molitor et la dramaturge et poétesse Danielle Hoffelt.
4. 4 Une littérature polyphonique
Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que l’on voit poindre un nouveau langage littéraire.
Cette modernité est initiée par des figures s’exprimant dans les trois langues nationales, telles la poétesse Anise Koltz ( le Jour inventé, 1975 ; Chants
de refus , 1993-1995) — bien que depuis 1975 sa langue de prédilection soit le français —, le poète et romancier Lex Jacoby ( Der fromme Staub der Feldwege, 1990) et le romancier et poète Jean-Paul Jacobs ( Spectres, 1971).
Appartenant à la même
génération, l’écrivain et artiste protéiforme Roger Manderscheid ( Stille Tage in Luxemburg: ein Drehbuch, 1975) s’exprime en allemand et luxembourgeois.
Parallèlement émergent d’autres nouveaux auteurs écrivant en allemand et luxembourgeois,
notamment le dramaturge, poète et romancier Pol Greisch, l’écrivain polyvalent et engagé Josy Braun, les poètes Michel Raus et Georges Hausemer, le romancier Guy Rewenig, tandis que s’impose le poète essentiellement francophone René Welter.
Quant au dramaturge et poète Guy Wagner, trilingue, il avoue aimer raconter, compter, jouer en luxembourgeois, préférer le récit en allemand et choisir la clarté du français pour le raisonnement.
Par ailleurs quelques auteurs ayant choisi de vivre hors du grand-duché écrivent en anglais comme les poètes lyriques Liliane Welch et Pierre Joris.
Claudine Muno, qui représente la dernière génération d’écrivains, jongle quant à elle avec les langues
(son premier roman est écrit en anglais, les suivants en allemand, français et luxembourgeois).
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