Luxembourg (province)
Publié le 22/02/2012
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1 PRÉSENTATION
Luxembourg (province), province du sud-est de la Belgique, en Région wallonne, aux frontières du Luxembourg et de la France. La province a pour chef-lieu Arlon et est divisée en cinq arrondissements : Arlon, Bastogne, Marche-en-Famenne, Neufchâteau et Virton. Les langues officielles sont le français (dialectes wallon et lorrain) et le luxembourgeois.
2 GÉOGRAPHIE
La province s'étend sur les reliefs du massif des Ardennes, comprenant les plateaux de Recognes, de Saint-Hubert et des Tailles ; son point culminant est situé sur ce dernier, à 652 m à la Baraque Fraiture. Au nord se trouvent les extrémités des plateaux de basse Ardenne, Famenne et Condroz ; au sud, la Lorraine belge et la Gaume, où l'érosion a créé des « côtes », longues corniches abruptes orientées est-ouest au tracé irrégulier. Le massif ardennais est traversé par des cours d'eau encaissés, notamment les deux Ourthes, la Lesse, la Semois et la Sûre. Cette dernière est un affluent de la Moselle, tandis que tous les autres se jettent dans la Meuse. Les forêts couvrent environ la moitié de la surface de la province, qui est la plus vaste de Belgique.
3 ÉCONOMIE
La principale activité agricole de la province est l'élevage de bovins, pour le lait, la viande et les veaux sous la mère. Cette activité va de pair avec des cultures fourragères et des herbages nombreux, tant sur les plateaux de Bastogne, de Libramont (Libramont-Chevigny accueille d'ailleurs une importante foire agricole) ou de Neufchâteau qu'en Lorraine. Deux petits secteurs sont voués à des cultures particulières : le chou cabus à Mussy-la-Ville et la vigne à Torgny. La province ne connaît qu'une industrialisation limitée, bien que, jusqu'aux années 1970, elle ait possédé une industrie sidérurgique et des mines de fer dans la région d'Arthus. Ces mines faisaient partie du bassin métallurgique transfrontalier allant de Longwy à Esch-sur-Alzette. C'est sur cet axe que s'élabore aujourd'hui le Pôle européen de développement industriel, qui veut redynamiser cet ensemble en crise. Dans d'autres domaines, les ressources naturelles soutiennent cependant toujours l'activité industrielle : carrières (Vielsalm), industrie agroalimentaire (Marche-en-Famenne, Vielsalm) ou encore industrie du bois (Marche, Neufchâteau, Vielsalm) et papeterie (Virton-Harnoncourt), même si cette dernière est aujourd'hui en difficulté. De petites industries diversifiées sont dispersées sur le territoire peu peuplé de la province : constructions métalliques et chimie fine notamment. La province connaît aussi des activités touristiques en pleine croissance. Deux autoroutes, venant de Bruxelles et de Liège, se rejoignent sur le territoire de la province, passent par Arlon et se prolongent jusqu'à Luxembourg, la capitale du Grand-Duché voisin.
4 HISTOIRE
La province appartint pour l'essentiel au duché de Luxembourg, ainsi, pour une portion modeste de son territoire, qu'au duché de Bouillon, relevant pour sa part du royaume de France. Leur histoire différa jusqu'en 1831. Le territoire de Bouillon fut érigé en duché, en 1093, en faveur de Godefroi de Bouillon. Celui-ci le céda en 1095 aux évêques de Liège. Il passa en 1483 à la famille de la Marck, puis aux seigneurs de La Tour d'Auvergne en 1591. De nombreux représentants de cette maison s'illustrèrent dans l'histoire de France, le plus fameux étant Turenne. Annexé par la France en 1795, le duché de Bouillon fut donné aux Pays-Bas à la chute de l'Empire, en 1815. La Belgique indépendante le récupéra en 1831. D'autre part, le comté de Luxembourg devint duché en 1354. Le duc de Bourgogne Philippe le Bon en fit l'acquisition en 1443. À la mort de Charles le Téméraire, il passa aux Habsbourg par le mariage de Marie de Bourgogne et de Maximilien d'Autriche. Annexé au gouvernement de Metz après le traité des Pyrénées (1659), il fut cédé à l'Autriche par le traité de Rastatt (1714). En 1795, les révolutionnaires français l'annexèrent et en firent un département français. À la chute de l'Empire en 1815, il passa à l'Allemagne et fut érigé en grand-duché, et offert comme indemnité au roi de Hollande Guillaume Ier. En 1831, la Belgique, nouvellement indépendante, le revendiqua et le traité des Vingt-Quatre Articles lui en attribua la partie occidentale. Cette partie du territoire belge fut le cadre d'importants combats, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en décembre 1944 et janvier 1945, au cours desquels l'avancée alliée fut momentanément stoppée par une offensive allemande (siège de Bastogne).
Superficie : 4 440 km2 ; population (2007) : 261 178 habitants.
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