l'utopie et ses dérivées
Publié le 24/04/2013
Extrait du document
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-Dans l'Antiquité grecque, Aristote raconte que l'architecte Hippodamos de Milet "entreprit de tracer un plan de
constitution idéale".
Il proposa de faire correspondre aux quartiers de la ville de Milet chacune des fonctions de
ses citoyens.
Cette idée veut tout simplement renforcé la perfection relevant du rêve.
-La forme francisée "utopie" est attestée chez Rabelais (1532) avec Pantagruel et Gargantua .
Sur le modèle de l'anglais utopia, le mot devient un nom commun en intégrant le vocabulaire politique du XVIIIe
siècle ; la réflexion sur l'utopie est un sujet assez fragile à traité au risque de confondre le genre utopique avec
des genres apparentés tels que :
- le mythe de l'âge d'or,
- les récits de voyages imaginaires..
ect .
Certains traités philosophiques tels que La République de Platon, les visions paradisiaques, les oeuvres
définissant un gouvernement idéal.
À cela s'ajoute bien sûr la science-fiction.dans se même siècle, après les
crises économiques dont les campagnes françaises et anglaises furent victimes durant le XVIIe siècle,puis
vient l'essor de la bourgeoisie des villes, la réflexion politique devient plus critique et dénonce les abus et les
incohérences du vieil ordre monarchique .
Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que le sens courant actuel s'impose et que l'utopie en vient à désigner un
projet politique ou social qui ne tient pas compte de la réalité.
Pour quelques-uns, que justement la "réalité" ne
les intéresse plus du tout, il s'agit là d'une qualité essentielle. l'utopie se conclut donc comme étant un projet
irréalisable, voire irréaliste Les utopies ne s'expriment alors plus dans des récits ou romans, mais dans des
essais et des pamphlets (une critique du pouvoir en place), s'appuyant désormais sur des analyses
économiques et politiques !
II)-De l'utopie à la contre-utopie
(L'idéale de l'utopie mais surtout le désastre de la dystopie)
Le mot dystopie, à une valeur péjorative, il tient son origine du mot anglais dystopia, formé par le préfixe
grecque dys (signifiant négation, malformation, mauvais, erroné, difficile) et le radical grecque topos (signifiant.
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