Devoir de Philosophie

l'utopie et ses dérivées

Publié le 24/04/2013

Extrait du document

L'utopie et ses dérivés Introduction: De nos jours, une personne qui se met à idéaliser un rêve qui peut changer les règles basiques de l'humanité peut paraître naïve et bête. L'utopie est alors un rêve désirable mais irréalisable pas commun à la réalité. C'est un genre littéraire fondé par l'anglais Thomas More en 1516 avec le roman Utopia ; nom de la cité idéale qui se situe sur une île imaginaire. Le mot est formé sur le préfixe u- (privatif) et le nom "topos" qui signifie lieu . Il caractérise donc le récit d'une société idéale qui permet de manière implicite la critique de la société contemporaine de l'auteur. L'utopie vient de la philosophie des auteurs qui s’interrogeaient sur l'Homme. Nous pouvons alors se demander comment l'utopie a-t-elle fait développer dans notre imagination à travers de nombreux siècles. Dans un premier temps, nous mettrons en évidence l'évolution réalisé de la Renaissance au XIXe siècle, puis dans un second temps nous verrons la conséquence de cette évolution sur la vision de l'utopie à nos jours. I) l'utopie a la renaissance jusqu'au 19eme siècles La Renaissance se situe véritablement à la naissance de l’utopie, avec l'apparition de l' ouvrage de Thomas More  , celui ci était un humaniste doté du titre de Chancelier du souverain Henri VIII en 1529 avant d’être décapité sous les ordres de celui-ci . Dans son livre intitulé Utopia, il décrit une île merveilleuse qu'il nomme précisément( la signification du mot Utopia), et où s'épanouit une société idyllique qui ignore toute sorte de tragédie tels que la la misères, la tristesse , l'obligation ..  L'utopie  répond aux attentes de tout se qui est en rapport a l'harmonie sociale, les créateurs d'utopies rêvent d'une société idéale et évoquent dans leurs récits des mondes parfaitement heureux : -Dans l'Antiquité grecque, Aristote raconte que l'architecte Hippodamos de Milet "entreprit de tracer un plan de constitution idéale". Il proposa de faire correspondre aux quartiers de la ville de Milet chacune des fonctions de ses citoyens. Cette idée veut tout simplement renforcé la perfection relevant du rêve. -La forme francisée "utopie" est attestée chez Rabelais (1532) avec Pantagruel et Gargantua . Sur le modèle de l'anglais utopia, le mot devient un nom commun en intégrant le vocabulaire politique du XVIIIe siècle ;  la réflexion sur l’utopie est un sujet assez fragile à traité au risque de confondre le genre utopique avec des genres apparentés  tels que : - le mythe de l’âge d’or, - les récits de voyages imaginaires.. ect . Certains traités philosophiques tels que La République de Platon, les visions paradisiaques, les œuvres définissant un gouvernement idéal. À cela s’ajoute bien sûr la science-fiction.dans se même siècle, après les crises économiques dont les campagnes françaises et anglaises furent victimes durant le XVIIe siècle,puis vient l'essor de la bourgeoisie des villes, la réflexion politique devient plus critique et dénonce les abus et les incohérences du vieil ordre monarchique . Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que le sens courant actuel s'impose et que l'utopie en vient à désigner un projet politique ou social qui ne tient pas compte de la réalité. Pour quelques-uns, que justement la "réalité" ne les intéresse plus du tout, il s'agit là d'une qualité essentielle.  l'utopie se conclut donc comme étant un projet irréalisable, voire irréaliste Les utopies ne s’expriment alors plus dans des récits ou romans, mais dans des essais et des pamphlets (une critique du pouvoir en place), s’appuyant désormais sur des analyses économiques et politiques !    II)-De l'utopie à la contre-utopie (L'idéale de l'utopie mais surtout le désastre de la dystopie)   Le mot dystopie, à une valeur péjorative, il tient son origine du mot anglais dystopia, formé par le préfixe grecque dys (signifiant négation, malformation, mauvais, erroné, difficile) et le radical grecque topos (signifiant lieux). Rappelant ainsi le parallèle avec l'utopie employé par Thomas More (Utopia)  ce qui montre bien que ces deux termes s'opposent.          Une dystopie, un récit ayant pour objectif de décrire une société imaginaire qui  irait à l'encontre du bonheur de ces gens.       Le lecteur est ainsi averti par l'auteur, qui tente de démontrer les conséquences déplorables d’une idéologie qui se veut parfaite (une utopie).       La dystopie propose un monde où chacun des bienfaits de l'utopie menacerais l'humanité qui y aurait été constituer par les conclusions grotesque de l'utopie parfaitement achevée. La différence entre dystopie et utopie tient plus à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu d'une œuvre.        Nous avons pu également percevoir dans l’œuvre de 1984 de G. Orwell (publié en 1948) le thème de la dystopie. Dans son livre est raconter les bonnes lois qui sont appliquées et tout le monde est donc censé être heureux. Mais cette réalisation n'est pas, comme dans l'utopie, présentée par les yeux du Sage ou des gouvernants. Elle est vécue au quotidien par des habitants du lieu, qui subissent ces lois, dont on s'aperçoit alors, à leur souffrance, qu'elles ne sont pas aussi bonnes que le discours officiel le prétend. Ce renversement du point de vue passe par la révolte d'un héros, qui retrouve lucidité et conscience de soi, en général après une rencontre avec l'amour (évidemment interdit) .   Les œuvres contre-utopiques portent la marque des préoccupations et des inquiétudes de leur époque. La naissance du régime soviétique et, plus tard, la menace du totalitarisme offraient des thèmes idéaux à la naissance et au développement de la contre-utopie. Les perspectives nouvelles de prospérité et de bonheur pour tous offertes dès la première moitié du XXe siècle par la société de consommation naissante (permise par le taylorisme) aux États-Unis offrent, quant à elles, la matière première du Meilleur des Mondes de Huxley.         Toutefois, avec une analyse minutieuse nous pouvons trouver des points commun à l'utopie et à la dystopie. Premièrement et évidemment ce sont des société imaginaire, mais nous pouvons en définir plus, ce sont, touts deux, le résultat d'un projet politique ou d'une expansion culturel ou encore l'affirmation d'une opinion religieuse, visant à rendre possible un idéal. Et pour ce faire elles détermines leurs ambitions, d'une part elle doivent réaliser parfaitement l'idéal visé et ensuite le rendre intemporel en quelque sorte même immortel, c'est l'un des défis d'un utopiste que son désir ce concrétise et que rien ne viendras altérer cette parfaite situation. Conclusion :   De l'Antiquité à aujourd'hui, des écrivains ont traduit dans des dialogues philosophiques (Platon) ou dans des romans (Thomas More le besoin qu'ont les hommes de créer, même dans leur imagination, des mondes imaginaires se rapprochant de l'utopie. Mais on peut affirmer qu'une utopie reste toujours une utopie car ce n'est qu'une pure imagination de l'esprit qui permet aux personnes de rêver à une meilleure forme de vie. Car le rêve fait vivre. De plus, même aujourd'hui, les écrivains s'intéressent à l'utopie car c'est tout d'abord une manière de décrire la vie idéale dans lequel ils aimeraient vivre. De plus, les auteurs aimeraient faire  partager aux lecteurs l'ambition d'une vie chimérique voire d'un rêve. D'où l'expression : « le rêve reste un rêve mais ne périt pas «.   Le  mythe de l'âge d'or: Le mythe de l'âge d'or est la période mythique des origines de l'humanité, où les hommes vivaient le bonheur le plus total dans une sorte de paradis terrestre. Les hommes de l'âge d'or furent les premiers créés par les dieux, ils vivaient au temps où régnait Cronos. Tels des dieux, ils vivaient "le cœur libre des soucis, vivaient à l'écart et à l'abri des peines et des misères", toujours jeunes, ne connaissant ni la maladie, ni la vieillesse. Ils passaient leur temps à festoyer, loi de tous les maux, et lorsqu'ils venaient à mourir "ils semblaient succomber au sommeil.   Idyllique :qui évoque une relation amoureuse tendre et naïve. Chimère : illusion, pensée imaginaire. La République de Platon :sert de modèle à toute une littérature spécialisée dans les conceptions idéales sur les progrès souhaités de l'humanité.

« -Dans l'Antiquité grecque, Aristote raconte que l'architecte Hippodamos de Milet "entreprit de tracer un plan de constitution idéale".

Il proposa de faire correspondre aux quartiers de la ville de Milet chacune des fonctions de ses citoyens.

Cette idée veut tout simplement renforcé la perfection relevant du rêve.

-La forme francisée "utopie" est attestée chez Rabelais (1532) avec Pantagruel et Gargantua .

Sur le modèle de l'anglais utopia, le mot devient un nom commun en intégrant le vocabulaire politique du XVIIIe siècle ;  la réflexion sur l'utopie est un sujet assez fragile à traité au risque de confondre le genre utopique avec des genres apparentés  tels que : - le mythe de l'âge d'or, - les récits de voyages imaginaires..

ect . Certains traités philosophiques tels que La République de Platon, les visions paradisiaques, les oeuvres définissant un gouvernement idéal.

À cela s'ajoute bien sûr la science-fiction.dans se même siècle, après les crises économiques dont les campagnes françaises et anglaises furent victimes durant le XVIIe siècle,puis vient l'essor de la bourgeoisie des villes, la réflexion politique devient plus critique et dénonce les abus et les incohérences du vieil ordre monarchique . Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que le sens courant actuel s'impose et que l'utopie en vient à désigner un projet politique ou social qui ne tient pas compte de la réalité.

Pour quelques-uns, que justement la "réalité" ne les intéresse plus du tout, il s'agit là d'une qualité essentielle.  l'utopie se conclut donc comme étant un projet irréalisable, voire irréaliste Les utopies ne s'expriment alors plus dans des récits ou romans, mais dans des essais et des pamphlets (une critique du pouvoir en place), s'appuyant désormais sur des analyses économiques et politiques !    II)-De l'utopie à la contre-utopie (L'idéale de l'utopie mais surtout le désastre de la dystopie)   Le mot dystopie, à une valeur péjorative, il tient son origine du mot anglais dystopia, formé par le préfixe grecque dys (signifiant négation, malformation, mauvais, erroné, difficile) et le radical grecque topos (signifiant. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles