logique - philosophie.
Publié le 08/05/2013
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Comme l’avait esquissé prudemment Frege, mathématiques et logique, sans être à proprement parler identiques, ne peuvent plus être séparées « nettement » l’une de l’autre.
L’application des langages logiques à la cybernétique, c’est-à-dire à la programmation des ordinateurs, resserra encore les relations entre la logique et les mathématiques.
Les langages binaires utilisés pour faire fonctionner les ordinateurs sont des
applications de système de transformation de signes, qui découlent des connaissances formelles apportées par les recherches logiques, mais, dans le même temps, la programmation fait appel à différents types d’algorithmes, c’est-à-dire à des
formules mathématiques.
Utilisant un langage commun, ou proche, logiciens et mathématiciens se distinguent par le type de recherche qu’ils mènent.
5 LOGIQUE INDUCTIVE
La logique aristotélicienne et la logique symbolique constituent toutes deux des systèmes de logique déductive.
En un certain sens, les prémisses d’un argument valable contiennent déjà la conclusion, et la vérité de la conclusion résulte avec certitude
de la vérité des prémisses.
On s’est aussi attaché à construire des systèmes de logique inductive, où les prémisses sont des propositions singulières dont on tire une conclusion générale ; dans ce cas, la vérité de la conclusion ne découle de celle des
prémisses que de manière probable.
La plus remarquable contribution à la logique inductive fut apportée par le philosophe britannique John Stuart Mill qui, dans son Système de logique inductive et déductive (1843), formula les méthodes
démonstratives qui caractérisent, selon lui, la science empirique.
Au XXe siècle, cette recherche s’est étendue au domaine de la philosophie des sciences.
Elle est étroitement liée à la branche des mathématiques appelée théorie des probabilités.
6 AU-DELÀ DU TIERS EXCLU
La logique classique et la logique moderne présupposent l’une et l’autre que toute proposition bien construite est soit vraie soit fausse.
Ces dernières années, on note des tentatives pour développer des systèmes de logique dits « plurivalents » dans
lesquels une proposition peut avoir une autre valeur que « vrai » ou « faux ».
Dans certains systèmes, il s’agit simplement d’une troisième valeur neutre ; dans d’autres, d’une valeur de probabilité exprimée en fraction entre 0 et 1 ou entre - 1 et + 1.
Un autre développement récent consiste à élaborer des systèmes de logique modale qui représentent les relations logiques entre énoncés de possibilité et d’impossibilité, de nécessité et de contingence.
Enfin, la logique déontique constitue un autre
prolongement, qui a trait à l’étude des relations logiques régissant les énoncés juridiques et moraux, comme les commandements et les devoirs.
7 DOMAINES CONNEXES
La sémantique, ou étude de la fonction signifiante du langage, est étroitement liée à la logique ; de même, l’épistémologie, ou philosophie des sciences, qui étudie les conditions de vérité des énoncés scientifiques ; la psychologie du raisonnement
analyse les processus mentaux intervenant dans le raisonnement.
Certains traités de logique abordent ces sujets, mais, en règle générale, l’attention se limite aux relations logiques entre propositions.
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