L’INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
Publié le 29/11/2018
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L’INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE. À l'image d'autres pays occidentaux tels que la Grande-Bretagne, l'Autriche, le Danemark et la Suède, la France opte dans les années soixante-dix pour la libéralisation de l'avortement. Après la législation de la contraception, en 1967, les femmes se voient accorder, par la loi Veil de 1975, le droit de demander l'interruption de leur grossesse. En France, la controverse mobilise l'opinion pendant plus de deux ans et l'un de ses temps forts reste le procès de Bobigny en 1972, au terme duquel une jeune fille de dix-sept ans, jugée pour avoir subi un avortement et défendue par Gisèle Halimi, est relaxée. Dans un climat de contestation -manifestations, déclarations et manifestes se succèdent pour ou contre l'autorisation de l'avortement -, le gouvernement s'engage à modifier la législation en vigueur. Le ministre de la Santé, Simone Veil, élabore un texte réaliste, qui, à l'issue d'un débat parlementaire passionné, est adopté à la fin de l'année 1974. Dans le même temps, afin de favoriser la prévention, l'information sur les méthodes modernes de contraception est développée.
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