L'intérêt philosophique de la mort est-il lié à celui de l'existence ?
Publié le 28/02/2009
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L'existence est propre à un être libre et conscient de sa mort inévitable. Le suicide apparaît comme l'ultime moyen pour l'homme d'affirmer sa liberté, quand l'existence n'est plus possible pour lui, c'est-à-dire quand il subit les événements et que sa liberté se révèle impuissante dans l'action. C'est le sens de la délibération de Hamlet, dans la tragédie de Shakespeare : To be or not to be... (Seule l'arrête l'éventualité d'une condition pire encore après la mort). Le suicide est, pour l'existentialisme, la réponse de l'homme qui prouve sa liberté face à l'absurdité de l'existence. "Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c 'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c 'est répondre à la question fondamentale de la philosophie." (Camus, Le mythe de Sisyphe : 1942) Il reste que le suicide comme réponse à une telle question apparaît comme une démission, un désengagement vis-à-vis de l'existence, dans laquelle nous sommes engagés : il faut parier ; cela n 'est pas volontaire, vous êtes embarqué. (Pascal)
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