L'idée de travail implique-t-elle celle de production matérielle ?

Condamnation des jouissances matérielles  Weber L'Ethique du protestantisme etl'esprit du capitalsime " Des écrits puritains on peut tirer d'innombrables exemples de la malédiction qui pèse sur la poursuite de l'argent et des biens matériels, exemple qu'on opposera à la littérature éthique de la fin du Moyen-âge, beaucoup plus accommodante. Ces scrupules étaient des plus sérieux; il ne faut pas moins y regarder de plus prés pour en pénétrer la signification éthique véritable et les implications. Ce qui est réellement condamnable,du point de vue moral, c'est le repos dans la possession, la jouissance de la richesse et ses conséquences ; oisiveté, tentation de la chair, risque surtout de détourner son énergie de la recherche d'une vie "sainte." Et ce n'est que dans la mesure où elle implique le danger de ce repos que la possession est tenue en suspicion." 2. Le travail est un acte négateur Texte G. BATAILLE, L'Erotisme in Oeuvres complètes, t. X, Paris, Gallimard, p. 212.   "Je pose en principe un fait peu contestable : que l'homme est l'animal qui n'accepte pas simplement le donné naturel, qui le nie.

Le travail consiste  de prime abord à produire, à fabriquer, à mettre en œuvre des productions matérielles, visibles, pratiques. Travailler effectivement consiste en cet acte productif d’objets, de choses, de services aussi. Est-ce dans l’essence du travail de produire des éléments matériels, «utiles « ? Que penser alors d’un travail qui n’impliquerait pas de production matérielle ? S’agit-il au sens figuré du « travail « de l’artiste mais en ce sens il y a création et non pas production ? Quelles sont les finalités visées par le travail ?