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"L'huitre et les plaideurs" (La Fontaine): argumentation directe et indirecte -La satire de la justice)

Publié le 26/01/2011

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fontaine

 Introduction :   Aux XVIIème siècles, l’apologue était très populaire comme genre littéraire car il donnait la possibilité de critiquer et de dénoncer les injustices de la société d’une façon indirecte.                                                                                                                                                                   

Exemple de dissertation avec la fable suivant de Jean de la Fontaine :

“L'huitre et les plaideurs”.

   I. Structure de la fable.

   Le récit et la moralité:

La fable à la forme d'un récit qui illustre une moralité finale.

Elle commence par « un jour « qui fixe l'action dans un cadre temporel indéfini, mais le récit s'engage au présent et il prend donc une dimension visuelle.

On distingue trois moment dans le récit :

   Vers 1-4 = présentation de la situation des personnages.

   Vers 5-14 = contestation des deux personnages .

   Vers 15-21 = L'arrivé de Perrin Dandin (du juge) met fin à la contestation aux dépend des deux plaideur.

   Vers 16-Fin = morale.

La moralité final se présente comme une leçon: v.22= « plaider aujourd'hui «.

Le « je « du fabuliste est implicitement présent v.24: « vous « et v.20: « tenez «.

Présence de terme généralisant « vous « et d'une symétrie des termes qui relève du ton sentencieux.

Dissociation présent/futur.

Logique de l'expérience : faite ceci vous verrez.

Rôle des discours:

La partie centrale de la fable est dominée par un échange de paroles au discours direct.

La parole vient relayer la première attitude ou apparaît une violence physique.

C'est celui qui pousse son compagnons qui prend la parole le premier = la violence première se dilue dans la parole qui est une sorte de forme d'affrontement.

L'anonymat des personnages s'oppose au pronoms du style direct: vers.14 = « vous «, « moi «, « je « ce qui accentue marque de la dispute.

   II. Une satire de la justice.

   Le personnage de Perrin Dandin:

Perrin Dandin est un personnage présent dans cette fable.

C'est un magistrat dans le registre de la comédie et du burlesque.

Il est donc apte à illustrer les traits satiriques ou caricaturaux.

 

   La justice: simulacre et réalité:

 

Les pèlerins prennent Perrin Dandin comme juge mais il ne l'est pas à proprement dit mais il joue un rôle.

Ceci dit il adopte le ton d'un président et utilise des termes techniques:« La cour «.

 

Vers. 24 = Perrin Dandin devient dans la morale un véritable juge.

 

L'enjeu de la fable est de nous montrer pourquoi la justice existe.

La fable nous raconte la naissance de la justice.

Ici le retour à l'ordre est de partager équitablement se qui peut être partagé et la seul chose que Perrin Dandin trouve a partager sont les deux écailles.

Le retour a l'ordre par la disparition de l'objet du litige et la situation initial est renversée.

Les «deux pèlerins « se retrouvent séparés et perdent leurs statue de voyageur « chacun chez sois s'en aille «.

La justice se manifeste par un reversement total de l'ordre dans lequel vivaient les deux pèlerins.

   III. L' ironie.

   Le ton ironique:

Vers 14 = Comique de situation. 

Vers 15 = « ce bel incident « = Proche de l'antiphrase

Vers 18 = « Nos deux messieurs « tonalité familière et faussement apitoyée 

Décalage entre le statut « pèlerins « et leur comportement.

   Statut ironique de l'huitre:

Procédé de rejet du vers 1, « une huitre « se retrouve au début de la fable (vers 2).

Un simple coquillage devient l'objet du litige.

Ici décalage entre la valeur du coquillage et l'importance que les pèlerins lui donne.

L'huitre est qualifié de « proie «.

Conclusion:

Cette fable écrite par La Fontaine met donc en scène un conflit sous forme de dialogue, ce qui permet à l'auteur de rendre son apologue dynamique. Il présente une satire de la justice. Il dénigre les êtres humains qui se disputent pour des futilités et qui n'arrivent pas à se mettre d'accord. Autrement dit, par leur manque d'intelligence et de savoir-vivre, les hommes sont des cibles pour la justice et si elle se moque d'eux, c'est aussi de leur faute.

 Dans cette fable, la Fontaine montre le paradoxe de cet appareil d'état qui est la justice.

fontaine

« Ceci dit il adopte le ton d'un président et utilise des termes techniques:« La cour ». Vers.

24 = Perrin Dandin devient dans la morale un véritable juge. L'enjeu de la fable est de nous montrer pourquoi la justice existe. La fable nous raconte la naissance de la justice. Ici le retour à l'ordre est de partager équitablement se qui peut être partagé et la seul chose que Perrin Dandintrouve a partager sont les deux écailles. Le retour a l'ordre par la disparition de l'objet du litige et la situation initial est renversée. Les «deux pèlerins » se retrouvent séparés et perdent leurs statue de voyageur « chacun chez sois s'en aille ». La justice se manifeste par un reversement total de l'ordre dans lequel vivaient les deux pèlerins. III.

L' ironie. Le ton ironique: Vers 14 = Comique de situation.

Vers 15 = « ce bel incident » = Proche de l'antiphrase Vers 18 = « Nos deux messieurs » tonalité familière et faussement apitoyée Décalage entre le statut « pèlerins » et leur comportement. Statut ironique de l'huitre: Procédé de rejet du vers 1, « une huitre » se retrouve au début de la fable (vers 2). Un simple coquillage devient l'objet du litige. Ici décalage entre la valeur du coquillage et l'importance que les pèlerins lui donne. L'huitre est qualifié de « proie ». Conclusion: Cette fable écrite par La Fontaine met donc en scène un conflit sous forme de dialogue, ce qui permet à l'auteur derendre son apologue dynamique.

Il présente une satire de la justice.

Il dénigre les êtres humains qui se disputentpour des futilités et qui n'arrivent pas à se mettre d'accord.

Autrement dit, par leur manque d'intelligence et desavoir-vivre, les hommes sont des cibles pour la justice et si elle se moque d'eux, c'est aussi de leur faute. Dans cette fable, la Fontaine montre le paradoxe de cet appareil d'état qui est la justice.. »

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