L'homme et la nature chez Spinoza

Étude de texte: Spinoza Ce texte est un extrait du livre «l'éthique« en cinq parties écrit entre 1661 et 1675 par Baruch Spinoza, un philosophe hollandais . La thèse développée par l'auteur dans cet extrait est que nous n'avons pas ou très peu de pouvoir sur les choses extérieures car elles ne dépendent pas de nous, mais que notre pouvoir agit seulement sur les choses qui dépendent de nous, comme nos pensées. Spinoza dit que nous ne sommes qu'une partie de la Nature et que nous sommes soumis à ses lois. Pour avoir contentement et joie il faut donc l'admettre. Spinoza établit donc un lien entre vérité et connaissance : si nous voulons trouver la joie, nous devons chercher la vérité et ne désirer que des choses nécessaires, c'est-à-dire des choses possibles. On peut donc en dégager la problématique suivante: Le savoir permet-il de dépasser ces facteurs extérieurs afin de mener une existence pleine de satisfaction ? Les "choses extérieures" sont les choses qui ne dépendent pas (ou peu) de nous : la maladie, la mort, les accidents. Tout est question de liens de causalité. Par exemple on ne choisit pas ses parents, la forme de son nez, le timbre de notre voix. Une seule chose peut être éternelle et commune à tous : Dieu. D'où le fait que nous soyons dépassés par certaines choses. Nous ne pouvons pas agir sur les choses qui ne dépendent pas de nous", mais nous pouvons maîtriser nos désirs, nos pensées, et notre comportement.L'homme cherche, comme tous les êtres vivants d'un instinct de conservation (ou instinct de survie) mais la réalité, les choses extérieures peuvent s'opposer à ce désir ou cette volonté. Exemple : Personne ne souhaite mourir un jour pourtant c'est inévitable. Il s'agit de "l'ordre de la nature" dont nous faisons partie, on ne peut pas s'y opposer. Nous savons donc que nous allons mourir. Mais cela n'empêche pas pour autant de mener une existence pleine de joie avec satisfaction d'une partie de nos désirs, qui sont illimités et grandissants. On existe par notre pensée et par nos désirs. Après la mort, il n'y a plus cette existence. Pour Spinoza il ne s'agit donc pas d'une immortalité individuelle. Car seul Dieu et la Nature sont immortels. Savoir que nous sommes pas en mesure de contrôler tous les événements nous permet il tout de même de mener une existence heureuse ? Si nous accumulons des connaissances, pourrions nous surpasser ces « causes extérieures « ? Il faut trouver un juste milieu entre vérité et désir. Rester dans la mesure du possible et du réalisable en tenant compte de l'ordre de la nature.